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Le soleil se confesse à ton apparition

rivière

Maître Poète
#1
Le soleil se confesse à ton apparition

Le soleil se confesse à ton apparition, tant tu es si belle,
ô ma Sirène, ma Vénérée,
les arbres se courbent, et te révèrent, les vaisseaux des oiselles
te psalmodient des cantiques de douceur,

la lumière se signe et inscrit sur le baldaquin des mousses
des strophes d’Amour.
Ta robe courte à plis et ta longue chevelure d’ébène
volettent sous le souffle en notre province du Maine,

tu tiens ma paume contre ton coeur qui ne bat que pour toi,
les hyacinthes et les myosotis vantent les aveux de ta délicatesse
quand tu les cueilles, je défaille de passion depuis que
tu m’as désignée comme l’Élue d’entre tes élues,

je suis devenue ta poétesse, je te loue à tout instant,
toi qui m’as enseigné les mystères des prêtresses de Sappho,
et les saphirs des langueurs, oins-moi des baisers ardents
plus chauds que flammes.

Prends-moi contre ton corps si blanc et si beau, enivre-moi
de frissons sacrés, je me pâme de tendresse lors de nos étreintes,
tes mains légères m’apportent la fraîcheur des fontaines,
et l’éclat des roses, prends-moi, possède-moi,

je ne suis rien sans Toi, si ce n’est l’ombre de ton ombre,
l’hymne de tes parfums, et l’ondoiement d’un rayon de lune dessus
la brise de ta délicatesse, tu me murmures des mots d’impudeur
lors des râles de mes ruts, et l’éloquence de ma sensualité.

Bientôt, à notre prochain arrêt dans une clairière de la forêt de Bercé,
tu ôteras lentement mes vêtements, je garderai
mes bas de soie noirs et mes porte-jarretelles assortis
qui luiront au gré des oripeaux des astres,

tu m’étendras sur le dais des herbes, tu me chevaucheras, nue
comme moi, mes seins lourds durciront, tandis que la principauté
de ma Toison-pétales s’ouvrira sous tes lèvres attendries,
je soupirerai des cantiques de Magnificence,

je gagnerai les atolls de la Jouissance, et à nouveau,
je deviendrai spasmes et Splendeur
contre tes mamelons,
ô ma Femme

Sophie Rivière