Le sablier épuisé...
Je laisse mes doutes, mes oublis sur le pas de porte,
Ma vie affronte ce vaillant adversaire, sablier du temps,
Ce cadeau offert à la naissance à tous les enfants,
Il n'offre aucune certitude, quand la durée avorte,
Usée de cette vie comme beaucoup d'êtres, d' hommes,
le bagage léger, dans ma main, ma plume et mon parchemin,
Toutes ces peines closes, endormies dans mes nouveaux matins,
Les yeux emplis de souvenirs, de tous les amours fantômes,
La lèvre sans couleur, mais un cœur orgueilleux palpite,
Imaginons, cette beauté marine aux vagues finies en napperons,
M'échouer sous la lame, d'un pêcheur avec harpon,
Au fond d'un clair obscur épingler la médaille du mérite!
Avec élégance, je trace enfin le bout de l'ultime route,
Sans troubler le silence, sans mot, sans rancœur,
Ces fleurs ont la beauté d' offrir leurs pétales en cœurs,
Épargnez-les de l'obscurité du fond de ma soute,
Dans les rues le bruit de mes talons n'auront de veines,
Le soupir de mon regard dans ce doux, éternel sommeil,
D'un pays merveilleux où nul ne brise les rayons de soleil,
Cette mélancolie gommée, je me vêtirais en souveraine,
Enveloppez moi d'un linceul vaporeux, Ô douces dentelles,
Oubliez mon passage, allez plus loin au delà de l'horizon,
Soir sans lune où la discrétion de l'invite est floraison,
Les adieux sont des aux revoir où colombe déplie ses ailes.
LILASYS
Je laisse mes doutes, mes oublis sur le pas de porte,
Ma vie affronte ce vaillant adversaire, sablier du temps,
Ce cadeau offert à la naissance à tous les enfants,
Il n'offre aucune certitude, quand la durée avorte,
Usée de cette vie comme beaucoup d'êtres, d' hommes,
le bagage léger, dans ma main, ma plume et mon parchemin,
Toutes ces peines closes, endormies dans mes nouveaux matins,
Les yeux emplis de souvenirs, de tous les amours fantômes,
La lèvre sans couleur, mais un cœur orgueilleux palpite,
Imaginons, cette beauté marine aux vagues finies en napperons,
M'échouer sous la lame, d'un pêcheur avec harpon,
Au fond d'un clair obscur épingler la médaille du mérite!
Avec élégance, je trace enfin le bout de l'ultime route,
Sans troubler le silence, sans mot, sans rancœur,
Ces fleurs ont la beauté d' offrir leurs pétales en cœurs,
Épargnez-les de l'obscurité du fond de ma soute,
Dans les rues le bruit de mes talons n'auront de veines,
Le soupir de mon regard dans ce doux, éternel sommeil,
D'un pays merveilleux où nul ne brise les rayons de soleil,
Cette mélancolie gommée, je me vêtirais en souveraine,
Enveloppez moi d'un linceul vaporeux, Ô douces dentelles,
Oubliez mon passage, allez plus loin au delà de l'horizon,
Soir sans lune où la discrétion de l'invite est floraison,
Les adieux sont des aux revoir où colombe déplie ses ailes.
LILASYS
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