Le royaume de tes yeux dans les miens
Le gant de clarté s’enfile en la paume du jour,
le soleil explose par-delà les misaines des arbres
la brise porte le fleuve de mes mots
vers la mer infinie de ta délicatesse,
le soleil explose par-delà les misaines des arbres
la brise porte le fleuve de mes mots
vers la mer infinie de ta délicatesse,
vers les pétales de ton coeur.
Délivre-moi des poésies de tendresse
tandis qu’à l’occident,
scintille le royaume de tes yeux dans les miens,
Délivre-moi des poésies de tendresse
tandis qu’à l’occident,
scintille le royaume de tes yeux dans les miens,
le monde brûle aux syllabes de ta voix,
ô ma Fée, ma Bien-Aimée,
j’écris sur la page blanche du silence,
sur l’arc-en-ciel des futaies et des clairières,
ô ma Fée, ma Bien-Aimée,
j’écris sur la page blanche du silence,
sur l’arc-en-ciel des futaies et des clairières,
sur les dunes de nos seins,
l’épopée de notre Amour.
Les poignées d’azur et les couronnes des nuages
m’apportent le ciboire du présent,
l’épopée de notre Amour.
Les poignées d’azur et les couronnes des nuages
m’apportent le ciboire du présent,
et le printemps de ton visage.
Vois, je suis un cerf-volant,
j’erre au gré de ton souffle,
je migre le long des chemins
Vois, je suis un cerf-volant,
j’erre au gré de ton souffle,
je migre le long des chemins
des bourgeons de l’aube
aux cierges de lune,
pour sculpter
encore la pente de nos désirs.
aux cierges de lune,
pour sculpter
encore la pente de nos désirs.
Je veux peindre, poétesse,
la gerbe des heures,
et déposer, à pas cadencés,
mon baiser sur ta joue, et la soie de tes lèvres,
la gerbe des heures,
et déposer, à pas cadencés,
mon baiser sur ta joue, et la soie de tes lèvres,
puis, à la brune, couchées à même la terre,
sur les duchés d’herbe et de mousses,
tu m’emporteras, entrelacée
contre le jardin de ta peau,
sur les duchés d’herbe et de mousses,
tu m’emporteras, entrelacée
contre le jardin de ta peau,
parmi
la buée de nos ressacs
jusqu’au beffroi de ma Jouissance,
jusqu’au delta de mes spasmes !
la buée de nos ressacs
jusqu’au beffroi de ma Jouissance,
jusqu’au delta de mes spasmes !
Sophie Rivière