la traversée s'annonce dure
à énoncer
chère poésie!
qu'il fleurisse le crocus
dès l'aube douce
aucune envie
de caresser
les terre rouges des causses
dire au revoir
à ces fleurs odorantes de grenadiers
où sont posées tes tresses
si jolies
comme verte poésie
que je respire,ma drogue,ma vie,
ressac de vagues à l'infini
je crache des jtm nés
de l'ouverture incessante de mes veines
comme si j'étais à l'agonie
l'art passe,repasse
je m'en fou,m'en passe
et moi je reste à cette place
à regarder passer
les saisons du succès
sans soucis
j'ouvre grand ma fenêtre
sur les horizons
pour celui qui veut rentrer
je sais d'avance
que mes amours printaniers
ont épousés
le rêve des vacances
une joie qui défile et s'avance
sous l'ombre de nos figuiers
de la haute kabylie
jolie mariée
de toute mes envies
Baudelaire t'attend
auprès de la cheminée!
fidèle amant
de toutes les soirées
des hivers d'antan ou prevenant
ma seule maison
c'est ma poésie
qui me nourrit de ses raisons
d'exister......
qui m'attache aux saisons
présentes ou passées
au gré du vent via sa beauté!
....celle d'être patient.
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