Le rimoire de Beau manoir
Dans les allées de beau manoir,
Refermez les livres d'histoires,
Fermé le salon directoire,
Et au siècle de révoltoire,
Endiguez les agitoires,
Ne reste que les bruits de couloirs,
La république en envoloire,
S'endort à votre bon vouloir,
L'avenir se lit au saoûloire,
Peuple soumis à l'usinoire,
broyé au son du machinoire,
Grave son nom au burinoire,
Tisse alors sur son drapeau noir,
La liberté en sublimoire,
Que l 'état passe à l'écumoire,
Rependant le sang au semoir,
Comme un nouveau coup d’assommoir,
Livrant la guerre en jour de gloire,
La der des der en affolloir,
Le pacifisme est consoloire,
Le drapeau rouge à l'épauloir,
Sur vos rêve réunissoires,
Viendra un nouveau refouloire,
Hissant l'aigle et le loup en hurloire,
Et du nord au sud de la Loire,
Une ligne droite d'isoloire,
Le patriote est au parloir,
La fraternité en revouloir,
La résistante victoire,
Reconstruira au recolloire,
Des printemps émencipatoires,
Dans une Europe se rasseoir,
Sur un marché divinatoire,
Louant la crise en implosoire,
L'individu est consommoire,
Épris au jeu des créditoires,
L'incohérence est privatoire,
S’épanche en brève de comptoirs,
S’exalte en grand réquisitoire,
Et chante déjà la victoire,
D'une crise constipatoire,
Sur mes idéo en décomptoir,
Préparez vos suppositoires,
Oui, la blonde est à l'enculoire,
Mon poing, mon doigt en érectoire,
Se dressent là en rebelloire,
Ho ! Vous pourrez vous émouvoir,
Sur le malheureux du trottoir,
Quand votre choix à l'électoire,
Vous n'avez pas fait repoussoir,
Même en marche il est illusoire,
Un mouvement sans grand espoir,
Fait les vieux démons déridoirs,
Il devient inhumain de croire,
Notre linge sale au lavoir,
Nous y laverons nos mouchoirs,
Vos bla-bla sont vos bavoirs,
Ça va cracher à l'édentoir,
Scénario d'une série noire,
Qu'on nous prépare en enffumoire,
Acre fumée de crématoire,
Les porcs sont remis au saloir,
Et l’ennemi migratoire,
Le français se veut défrisoire,
Bu de ces mots en abreuvoir,
Prenez un vichy fraise à boire,
Le raccourci est ressembloire
Ce jeu n'est pas un amusoir,
La télé s'offre en inssavoir,
A des esprits en occultoire,
Dans les allées de beau manoir
Sous des parterres de « haies-noires »
J'entends des rires de frontoires,
Je ne veux de leur rigoloire,
Je promène mon déprimoire,
La vie s'écoule à l'égrainoir,
Les vents tournent à l’arrosoir,
Je manifeste mon rimoire,
La pluie s’abat en dépressoir,
Que demain ne soit leur grand soir,
Mon cœur passé au laminoir,
Ho ! L'ami voit mon écritoire,
Ma plume et ma mine sont noire,
Fini le temps des reposoirs,
Contraint, Forcé au turbinoire,
Pour quelques grains au récoltoire,
Un monde terne sans aimoire,
Retrouverons nous la mémoire ?
Dans les allées de beau manoir,
Rôde fantôme un chat noir,
Dans les allées de beau manoir,
Refermez les livres d'histoires,
Fermé le salon directoire,
Et au siècle de révoltoire,
Endiguez les agitoires,
Ne reste que les bruits de couloirs,
La république en envoloire,
S'endort à votre bon vouloir,
L'avenir se lit au saoûloire,
Peuple soumis à l'usinoire,
broyé au son du machinoire,
Grave son nom au burinoire,
Tisse alors sur son drapeau noir,
La liberté en sublimoire,
Que l 'état passe à l'écumoire,
Rependant le sang au semoir,
Comme un nouveau coup d’assommoir,
Livrant la guerre en jour de gloire,
La der des der en affolloir,
Le pacifisme est consoloire,
Le drapeau rouge à l'épauloir,
Sur vos rêve réunissoires,
Viendra un nouveau refouloire,
Hissant l'aigle et le loup en hurloire,
Et du nord au sud de la Loire,
Une ligne droite d'isoloire,
Le patriote est au parloir,
La fraternité en revouloir,
La résistante victoire,
Reconstruira au recolloire,
Des printemps émencipatoires,
Dans une Europe se rasseoir,
Sur un marché divinatoire,
Louant la crise en implosoire,
L'individu est consommoire,
Épris au jeu des créditoires,
L'incohérence est privatoire,
S’épanche en brève de comptoirs,
S’exalte en grand réquisitoire,
Et chante déjà la victoire,
D'une crise constipatoire,
Sur mes idéo en décomptoir,
Préparez vos suppositoires,
Oui, la blonde est à l'enculoire,
Mon poing, mon doigt en érectoire,
Se dressent là en rebelloire,
Ho ! Vous pourrez vous émouvoir,
Sur le malheureux du trottoir,
Quand votre choix à l'électoire,
Vous n'avez pas fait repoussoir,
Même en marche il est illusoire,
Un mouvement sans grand espoir,
Fait les vieux démons déridoirs,
Il devient inhumain de croire,
Notre linge sale au lavoir,
Nous y laverons nos mouchoirs,
Vos bla-bla sont vos bavoirs,
Ça va cracher à l'édentoir,
Scénario d'une série noire,
Qu'on nous prépare en enffumoire,
Acre fumée de crématoire,
Les porcs sont remis au saloir,
Et l’ennemi migratoire,
Le français se veut défrisoire,
Bu de ces mots en abreuvoir,
Prenez un vichy fraise à boire,
Le raccourci est ressembloire
Ce jeu n'est pas un amusoir,
La télé s'offre en inssavoir,
A des esprits en occultoire,
Dans les allées de beau manoir
Sous des parterres de « haies-noires »
J'entends des rires de frontoires,
Je ne veux de leur rigoloire,
Je promène mon déprimoire,
La vie s'écoule à l'égrainoir,
Les vents tournent à l’arrosoir,
Je manifeste mon rimoire,
La pluie s’abat en dépressoir,
Que demain ne soit leur grand soir,
Mon cœur passé au laminoir,
Ho ! L'ami voit mon écritoire,
Ma plume et ma mine sont noire,
Fini le temps des reposoirs,
Contraint, Forcé au turbinoire,
Pour quelques grains au récoltoire,
Un monde terne sans aimoire,
Retrouverons nous la mémoire ?
Dans les allées de beau manoir,
Rôde fantôme un chat noir,
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