Comme ces vieux hiboux délaissés sur leur branche,
J'ai été abandonnés par ceux que j'aimais.
Seuls sont restés mes compagnons à l'idée franche
qui attendaient dans l'ombre, d'un oeil, me guettaient.
Plusieurs beautés sur mon arbre se sont perchées,
Mais une seule a rompu ma longue patience.
Mon faible perchoir de ses coups a succombé.
L'appui de mes frères m'a redonné confiance.
Tel un faucon, je resterai quoiqu'il arrive
Vif, impassible, cruel et surtout moi-même.
Entre mes serres, je tiendrai mes proies : ces grives
Devenues chétives. Pleurs ! Rincez mon emblème.
L'heure de la revanche a sonné, mes belles.
Souffre de ne point connaître la douce mort
Qui efface les sentiments et les séquelles,
Celle-ci est fidèle et vous dévore encore.
J'ai été abandonnés par ceux que j'aimais.
Seuls sont restés mes compagnons à l'idée franche
qui attendaient dans l'ombre, d'un oeil, me guettaient.
Plusieurs beautés sur mon arbre se sont perchées,
Mais une seule a rompu ma longue patience.
Mon faible perchoir de ses coups a succombé.
L'appui de mes frères m'a redonné confiance.
Tel un faucon, je resterai quoiqu'il arrive
Vif, impassible, cruel et surtout moi-même.
Entre mes serres, je tiendrai mes proies : ces grives
Devenues chétives. Pleurs ! Rincez mon emblème.
L'heure de la revanche a sonné, mes belles.
Souffre de ne point connaître la douce mort
Qui efface les sentiments et les séquelles,
Celle-ci est fidèle et vous dévore encore.