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Le réveil épisode 4 une journée à la fondation avec les pestiférés

Vega46

Maître Poète
#1
Avant tout je veux vous faire part de la souffrance morale de l’enfant déraciné.

Je n’ai pas à me plaindre j’étais déjà grand je reviendrai plus tard car je n’ai que cette idée en tête sur les bébés qui ont vécu cette atrocité subventionnée par la sécurité sociale !. Merci à eux et au service de la Dass car il ne s’agisait pas là d’enfants abondonés mais de bébés adorables avec une maman et un papa qui les aimaient de tout leur cœur de toute leur âme !.

J’ai eu une enfance rendue difficile par les circonstances de la vie j’ai déjà écrit le début de ma biographie, mais ma mère et mon père m’aimait.

Je vivais dans une petite ferme très modeste mes parents étaient pauvres cependant la chaleur humaine était bien présente et l’on ne manquait de rien.

Le peu d’habits que nous possédions étaient journellement lavés à la main par la mère et les chaussures étaient cirés tous les matins avant notre départ à l’école bref nous étions propres et pas malheureux à cette époque !.

Le choc psychologique fut important je n’étais pas un enfant difficile cela me servira, par contre j’étais très attaché à mon environnement à l’amour parental qui est sûrement la plus grande richesse que l'on peut espérer dans sa prime jeunesse.

Là tout s’effondrait une seule idée revenait en boucle apportant l’angoisse perpétuelle je veux rentrer chez moi pour ne plus avoir à souffrir pour retrouver les miens les serrer très fort dans mes petits bras, revoir mon chien, mon chat et tous les animaux de la ferme ils sont sûrement malheureux aussi de ne plus me voir !.

Les minutes sont semblables aux heures, les heures aux mois les mois aux années !.

Tout s’effondre, la solitude chez l’enfant est immense elle ne ressemble à aucunes autres, elle ne se dompte pas on ne s’y habitue jamais elle nous ronge à petit feu !.

Mon premier réveil fut très pénible je ne peux pas vous le décrire il est inscrit dans mon âme comme une plaie insaisissable .

Je devais rester de longs mois, je commençais mon séjour et heureusement que je n’avais aucune notion du temps par rapport à mon ignorance scolaire !.

Une maman basque arriva vous savez celle que l’on a pas envi de peloter une rude une pure une solide à la main noueuse rapide comme l’éclair !.

Je passe bien évidemment sur la toilette matinale qui n’existait pas j’ai le vague souvenir d’une douche commune prise durant la première partie de mon emprisonnement.

Toujours dans le sous sol j’allais prendre mon premier petit déjeuner !.

A vrai dire devant ce breuvage infect certains nouveaux étaient réticents, dégoûtés à la limite du vomissement, c’est pas parce qu’ils étaient difficiles croyez-moi !.

Mange me dit un de mes camarades il faut que tu manges !.

Je n’ai pas faim j’ai l’estomac noué....
Mais, il fallait bien faire ce gros effort j’ai fini par avaler une gorgée ce fut la seule.

J’ai vu des enfants refuser de manger durant deux jours les plus anciens s’arrangeaient pour que la surveillante ne s’apercoivent de rien mais la faim finit toujours par être la plus forte et persuade les plus résistants!.

A midi et le soir les repas semblables nous étaient servis il n'était pas rare de trouver notre ami préféré le cafard dans notre assiette !.

De très grosses boîtes de conserves d’environ cinquante kilogrammes sans étiquettes garnissaient les poubelles m’a raconté ma mère, elle avait eu la curiosité de soulever un couvercle le jour où elle est vunue me libérer.

Pâtes mélangées aux lentilles enfin des cocktails surprenants immangeables aux odeurs repoussantes composaient le plat unique et principal servi régulièrement matin et soir.

Mais on s’encougeait il le fallait bien finir son assiette quoiqu’il arrive c’’était devenu notre mission.

Il fallait reprendre du poids à tout prix !...on ne quitterait la fondation qu’à cette seule condition, d’ailleurs nous étions arrivés dans ce seul but, reprendre du poil de la bête !.

Et des bêtes nous étions .

Prochain chapitre demain....pas triste !.
Bonne journée Maurice
 
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Vega46

Maître Poète
#2
passionnante et terrible ton histoire mais tu devrais les appeler épisodes plutôt que chapitres
, puisque ton histoire est à suivre .
amicalités bleutées
et bises
Oui tu as raison je vais les appeler épisodes !.
Je vais rectifier...
Merci pour ton ressenti bluebird !.
Bises Maurice
 

lilasys

Maître Poète
#3
passionnante et terrible ton histoire mais tu devrais les appeler épisodes plutôt que chapitres
, puisque ton histoire est à suivre .
amicalités bleutées
et bises
Passionnante ? C'est une histoire qui n'a pas d'épisode , il n'y a pas de pose entre les prises .....Mais je vois que l'électricité n'est pas à tous les étages !!!

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Cortisone

Maître Poète
#5
Maurice, je ne mettrais pas de
j'aime sur un vécu aussi atroce. Ce serait mal placé. J'attends la suite de ce partage. Merci
 
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Vega46

Maître Poète
#7
Moi, qui a une peur et une simple horreur des insectes, je ne sais pas comment j'aurais réagi face à cette épreuve ! vous étiez courageux !
est-ce qu'il y a le pire qui reste à venir ?
Merci Maurice de nous faire partager ta terrible histoire ! Nous voulons savoir ce que tu as vécu
amitiés
carlame
Bonjour Carlame

Tu sais on s’habitue à tout et même au pire.
Les plus petits étaient bien plus à plaindre que nous !.

Ils avaient moins de deux ans pour les bébés et 3 4 5 6 7 etc à cet âge là on a aucune défense !.
On vivait dans la cave avec toutes les bestioles qui traînent dans un tel endroit.
La nuit il n’était pas rare d’en sentir passer une sur notre corps.
Mais le plus rigolo c’est qu’on les capturés pour jouer.
Allez je vais te faire peur Hi
Il n’aurait pas fallu me parier de faire ce que tu vois sur l’image à ce moment là...
Bonne soirée merci Maurice
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Vega46

Maître Poète
#8
Et l'histoire continue....
Maurice raconte ,ses amis le lisent et vivent avec lui ses moments durs ...
J'attends ...
Nacy
Je résume tu sais cela s’intégrera un jour à ma biographie montrer à ma famille que tout n’a pas été facile pour moi...
Mais toutefois on était tellement complice à la fin la troupe des pestiférés qu’on arriver à se marrer de situation inventées par notre imagination débordante !. Tous pour un un pour tous !...
Merci Nacy tu fais parti de mes amis
Maurice
 
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Vega46

Maître Poète
#9
Si tu n’existais pas toi, il faudrait tiens, je ne sais pas !...xD
Normal que Thutur vienne chialer sous tes jupons Paulo ne t’a pas dit qu’il avait des tendances fétichistes !.
Pour la rapidité de la plume tu sais bien que j’écris ce que Tuthur me souffle moi je n’y suis pour rien si avec Paulo ils continuent à siroter de l’absinthe suisse !.
Attends pour le menu c’était celui du réveillon de Noël et de Pâques pour éviter qu’on chope le cafard reproducteur.
Repos ! Pour les soldats au garde à vous !.
Bises la petite merdeuse Momo le clochard
 

glycine

Maître Poète
#10
L'enfant déraciné ne comprend pas ce changement de vie, loin de sa famille pleine d'amour... Déjà, rien que ce déracinement est cruel !
Alors quand la suite fait empirer cette situation... c'est terrible !
Un témoignage saisissant !
Bises Maurice
 

Vega46

Maître Poète
#11
L'enfant déraciné ne comprend pas ce changement de vie, loin de sa famille pleine d'amour... Déjà, rien que ce déracinement est cruel !
Alors quand la suite fait empirer cette situation... c'est terrible !
Un témoignage saisissant !
Bises Maurice
Merci Sabine,

Oui tu as raison de parler d’enfant déraciné. J’ai aujourd’hui beaucoup de mal â quitter ma région natale je pense que cela vient de se déchirement cet éloignement quand j’étais enfant.
Je suis parti aux Antilles trois fois mais j’avais peur de ne pas pouvoir rentrer au pays chaque fois, une appréhension finalement non justifiée...
Bonne soirée merci pour ton ressenti toujours apprécié !.
Bises Maurice
 
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