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Le psaume de la quiétude

rivière

Maître Poète
#1
Le psaume de la quiétude

Le soleil me darde de ses morsures en ce jour d’été,
tandis que je chemine parmi les bocages et les forêts, parmi
les sentes et la prée, les rossignols dans les vaisseaux des arbres
fredonnent des rimes de magnificence,


puis montent vers le sang des zéniths,
les lys se redressent à mon apparition,
éblouis par la splendeur de ma Grâce, la Paix règne,
non loin de moi, une cloche égrène les heures,

et le psaume de la quiétude,
j’erre face aux dais des mousses, et aux duchés de clarté,
je psalmodie des odes saphiques que j’ai écrites pour toi,
alors que tu dormais encore, nue, dessus l’ivoire de notre couche.

Je songe avec ferveur à tes bras d’ivoire,
à l’exquisité de ta volupté, à la lascivité de ta démarche
quand nous sommes ensemble, paumes entrelacées,
dedans Paris, en l’île de la Cité,

peu nous importe alors les remarques de certains hommes,
car seuls comptent pour nous l’hymne de nos amours si belles,
et l’or de notre tendresse.
Les herbes s’ouvrent maintenant au gré de mes pas,

les algues de ma longue chevelure de jais volettent dès que
je me penche pour ramasser des violettes et des amarantes,
ces fleurs que tu aimes tant, je te les offrirai à mon retour.
Mes lèvres susurrent à l’envi le halo de ton nom de baptême,

tu me manques tant que mes bras se referment
sur le puits du vide, et je te pleure,
câline-moi, prends-moi, possède-moi,
ô ma Sirène, je le veux !

Ma micro-robe transparente et mes bas de soie noirs
épousent le galbe de ma Chair de concupiscence,
mes seins lourds et la presqu’île de ma Fourrure-limbes
te réclament, je n’en peux plus de t’attendre,

je retourne sur mes pas, à mon arrivée,
tu ôteras mes vêtements,
tu les jetteras, impatiente, à terre ou sur un fauteuil, ensuite
tu m’emmèneras sans parler sur des coussins,

tu m’étendras, tu me caracoleras, tu me gamahucheras,
je gémirai de liesse sous le feu de tes baisers,
accrochée à tes flancs, enfin, cambrée sur mes talons,
ma poitrine dirigée vers les solives de notre toit,

je hurlerai des spasmes de rut,
le nectar de ma Jouissance jaillira
tu le boiras,
et je serai à jamais ta Femme !

Sophie Rivière
 

rivière

Maître Poète
#3
Je ne me lasserai jamais de toute ta sentimentalité chère Sophie
Bises
Gaby
Bonjour Gaby,

je te remercie très vivement pour l'extrême gentillesse de ton message.

J'ai tant d'amour à donner à Claire, ma compagne, ma Femme, que je ne lasserai jamais
de sa Grâce et de sa féminité que je redécouvre chaque jour.
Je voulais te dire que je suis chaque jour très heureuse de te retrouver pour échanger.

Bonnes journée.
Bises.
Sophie