Le printemps resplendit parmi les cathédrales de lumière
La rosée goutte encore
le long des feuilles de notre orme,
le printemps resplendit
parmi les bocages et les cathédrales de lumière du Maine,
le long des feuilles de notre orme,
le printemps resplendit
parmi les bocages et les cathédrales de lumière du Maine,
non loin de moi, coulent l’Anille et nos amours.
Relis-tu mes vers, ô mon amante, ma Sirène,
toi qui m’inspirais chaque jour des odes saphiques
à la gloire de ta Beauté, et de notre Passion ?
Relis-tu mes vers, ô mon amante, ma Sirène,
toi qui m’inspirais chaque jour des odes saphiques
à la gloire de ta Beauté, et de notre Passion ?
Ta longue chevelure de jais voletait au gré de ta marche,
ton visage aux traits réguliers, la citadelle de tes seins pigeonnants,
arrogants, et plantureux, et l’hermine de ton pubis,
hantaient l’évocation magique de mes nuits,
ton visage aux traits réguliers, la citadelle de tes seins pigeonnants,
arrogants, et plantureux, et l’hermine de ton pubis,
hantaient l’évocation magique de mes nuits,
dès que tu paraissais devant moi,
dans notre chambre ou sous un arbre,
je psalmodiais la joie de nos sens grisés, car je suis ta Suzeraine,
j’ôtais délicatement le faix de ta robe courte de lin,
dans notre chambre ou sous un arbre,
je psalmodiais la joie de nos sens grisés, car je suis ta Suzeraine,
j’ôtais délicatement le faix de ta robe courte de lin,
tes hauts talons, tes bas de soie, je faisais de même,
je t’allongeais, je te chevauchais des heures durant,
les charnelles strophes de tes émois montaient
vers le dais des étoiles.
je t’allongeais, je te chevauchais des heures durant,
les charnelles strophes de tes émois montaient
vers le dais des étoiles.
Tu devenais Splendeur, quand agenouillée face à moi,
tu frottais comme les prêtresses de Sappho,
ton sexe contre le mien, ô mon Impératrice de liesse,
nous bramions des ruts de délicatesse,
soudain, emportées par la houle de notre Jouissance,
nous hurlions des messes de Grâce,
nous récoltions le lait de nos sèves,
je le vendangeais, et nous le partagions avant de recommencer,
tu frottais comme les prêtresses de Sappho,
ton sexe contre le mien, ô mon Impératrice de liesse,
nous bramions des ruts de délicatesse,
soudain, emportées par la houle de notre Jouissance,
nous hurlions des messes de Grâce,
nous récoltions le lait de nos sèves,
je le vendangeais, et nous le partagions avant de recommencer,
puis tu es partie un matin d’été sans prévenir,
j’ai pleuré ton départ, je t’ai cherchée,
cependant je sais que tu me reviendras,
car nous sommes unies comme les doigts de nos paumes.
j’ai pleuré ton départ, je t’ai cherchée,
cependant je sais que tu me reviendras,
car nous sommes unies comme les doigts de nos paumes.
A ton retour, je ne piperai mot, je te vénérerai, j’embrasserai
l’urne de tes hanches, et dessus le flux et le reflux de tes spasmes,
je te chanterai la force de nos sèves,
et l’hymne de nos Amours si pures et si féminines, car tu es ma Vie !
l’urne de tes hanches, et dessus le flux et le reflux de tes spasmes,
je te chanterai la force de nos sèves,
et l’hymne de nos Amours si pures et si féminines, car tu es ma Vie !
Sophie Rivière
