LE POUVOIR
Être oiseau migrateur
Et s’envoler bien vite
Loin des bonimenteurs
Et des croix du mérite.
Maison à amortir
Et prêts à honorer,
Le mieux pour en sortir
Est de n’y pas entrer.
Fournir à la rapine
Le lucre qui les enivre ;
Leur graisser la machine
Devient raison de vivre.
Tu sais les choses à faire
Et celles qu’il faut proscrire.
Es-tu venu sur terre
Seulement pour obéir ?
N’est-il pas du bonheur
A transgresser la loi,
A perturber les cœurs
Qui marchent au pas de l’oie,
A semer du désordre
En graine d’insoumission,
Moquant les donneurs d’ordres
Et leur réputation ?
Il faut des brides, des bornes
Au pouvoir qui s’élève,
Sous peine d’avoir des cornes
Et puis qu’il nous achève.
Quant aux pouvoirs qui meurent,
N’en parlons plus, Adieu !
Ce que vivent les fleurs,
C’est déjà trop pour eux.
Les slogans qui s’affichent
Sur des écrans bêtas,
Ces mots en pied-de-biche,
Ces mots en queue-de-rat,
A trop laisser parler
Les gens disant qu’ils savent,
On s’endort rassuré,
On se réveille esclave.
Tout pouvoir est maudit,
Tout pouvoir est despote,
Et même au Paradis
Des anges se révoltent.
Et pourtant il en faut
Pour la sécurité.
C’est là tout le défaut
De vivre en société
Une vie de fourmi.
Ouvrières ou guerrières,
C’est l’état qui fournit
Les lois et les prières.
Être oiseau migrateur
Pour s’envoler bien vite
Loin des bonimenteurs
Et des croix du mérite.
Tout pouvoir est maudit,
Tout pouvoir est despote,
Et même au Paradis
Des anges se révoltent.
Être oiseau migrateur
Et s’envoler bien vite
Loin des bonimenteurs
Et des croix du mérite.
Maison à amortir
Et prêts à honorer,
Le mieux pour en sortir
Est de n’y pas entrer.
Fournir à la rapine
Le lucre qui les enivre ;
Leur graisser la machine
Devient raison de vivre.
Tu sais les choses à faire
Et celles qu’il faut proscrire.
Es-tu venu sur terre
Seulement pour obéir ?
N’est-il pas du bonheur
A transgresser la loi,
A perturber les cœurs
Qui marchent au pas de l’oie,
A semer du désordre
En graine d’insoumission,
Moquant les donneurs d’ordres
Et leur réputation ?
Il faut des brides, des bornes
Au pouvoir qui s’élève,
Sous peine d’avoir des cornes
Et puis qu’il nous achève.
Quant aux pouvoirs qui meurent,
N’en parlons plus, Adieu !
Ce que vivent les fleurs,
C’est déjà trop pour eux.
Les slogans qui s’affichent
Sur des écrans bêtas,
Ces mots en pied-de-biche,
Ces mots en queue-de-rat,
A trop laisser parler
Les gens disant qu’ils savent,
On s’endort rassuré,
On se réveille esclave.
Tout pouvoir est maudit,
Tout pouvoir est despote,
Et même au Paradis
Des anges se révoltent.
Et pourtant il en faut
Pour la sécurité.
C’est là tout le défaut
De vivre en société
Une vie de fourmi.
Ouvrières ou guerrières,
C’est l’état qui fournit
Les lois et les prières.
Être oiseau migrateur
Pour s’envoler bien vite
Loin des bonimenteurs
Et des croix du mérite.
Tout pouvoir est maudit,
Tout pouvoir est despote,
Et même au Paradis
Des anges se révoltent.