Pour me jaser hier, t’as enfilé
Tes bottes de chantier, toutes poussiéreuses.
J’ai entendu, craintive, l’assaut guerrier
Je me suis crispée sous la froideur de l’acier
J’aurais aimé qu’on se parle
À l’abri des tempêtes, des regards
Que nos sacs, trop pleins, de silence tenace,
Se vident au sablier d’un temps plus clément.
J’ai accusé le poids de tes mots
Comme un boxeur en plein combat
Faut-il se battre, pour s’écouter
Pleurer, se dire et se tendre la main?
Pour me jaser, hier, tu t’es armé
Dans mes quartiers, je me suis retranchée
Faut-il sous les bombes, dégainer les mots
Je voulais juste te parler de ma vie.
J’aurais aimé qu’on se parle
À l’abri des tempêtes, des regards
Que de nos yeux, quelques secondes,
On s’regarde et que l'on puisse se dire
Qu’on puisse se dire toutes nos erreurs
Se comprendre et s'étreindre un instant
Pour tout rafistoler d’un câlin impromptu
Qu’on se dise je t’aime, sans haine, ni tort
Tes bottes de chantier, toutes poussiéreuses.
J’ai entendu, craintive, l’assaut guerrier
Je me suis crispée sous la froideur de l’acier
J’aurais aimé qu’on se parle
À l’abri des tempêtes, des regards
Que nos sacs, trop pleins, de silence tenace,
Se vident au sablier d’un temps plus clément.
J’ai accusé le poids de tes mots
Comme un boxeur en plein combat
Faut-il se battre, pour s’écouter
Pleurer, se dire et se tendre la main?
Pour me jaser, hier, tu t’es armé
Dans mes quartiers, je me suis retranchée
Faut-il sous les bombes, dégainer les mots
Je voulais juste te parler de ma vie.
J’aurais aimé qu’on se parle
À l’abri des tempêtes, des regards
Que de nos yeux, quelques secondes,
On s’regarde et que l'on puisse se dire
Qu’on puisse se dire toutes nos erreurs
Se comprendre et s'étreindre un instant
Pour tout rafistoler d’un câlin impromptu
Qu’on se dise je t’aime, sans haine, ni tort