Le poète des brumes…
Dans le brouillard des quais il émerge du noir
Aux senteurs d’une rose
Le poète est séduit par la dame du soir
En peignant une prose.
Il égrène au matin le silence d’espoir
Dans ce bref univers dépose
Un regard infini dans ce grand isoloir
Invite une plume morose.
Puis sous son couvre-chef il observe la nuit
Où la lune est douceur dans ce vent de l’ennui
Qui nourrit sa détresse.
Sur le vélin paraît quelques mots indécis
Ne pouvant dans son ombre exprimer ses soucis
Quand monte l’allégresse.
Maria-Dolores