Eteint, des vieilles nuits ou des jours dévastés,
Le cœur, au bord des yeux, ne tient plus qu’à un fil
Et ses pauvres passions, sournoisement, défilent
En des riens édictés.
Le plus beau jour du monde, en sa lointaine errance,
Embroussaillé des deuils, éclaté d’amour fou,
Balance à quelque branche ainsi que le bafoue
Çà et là… la souffrance.
Quel est donc ce regard qui s’est enfuit si loin,
Si loin qu’il n’ait plus d’or, ni la moindre lumière
A l’horizon larvé de brumes éphémères
Où l’on devine un point ?
Et, par-dessus le temps qui galvaude les âges,
Et cette immensité tout autour de l’absence
Quel est donc ce chagrin et cette nuit des sens
Qui hantent le voyage ?
Quel est ce petit lieu griffé de ronces vertes
Comme des chapelets à ne savoir prier,
Et ce cœur endormi qui ne sait plus crier
Tant sa plaie est ouverte ?
Le cœur, au bord des yeux, ne tient plus qu’à un fil
Et ses pauvres passions, sournoisement, défilent
En des riens édictés.
Le plus beau jour du monde, en sa lointaine errance,
Embroussaillé des deuils, éclaté d’amour fou,
Balance à quelque branche ainsi que le bafoue
Çà et là… la souffrance.
Quel est donc ce regard qui s’est enfuit si loin,
Si loin qu’il n’ait plus d’or, ni la moindre lumière
A l’horizon larvé de brumes éphémères
Où l’on devine un point ?
Et, par-dessus le temps qui galvaude les âges,
Et cette immensité tout autour de l’absence
Quel est donc ce chagrin et cette nuit des sens
Qui hantent le voyage ?
Quel est ce petit lieu griffé de ronces vertes
Comme des chapelets à ne savoir prier,
Et ce cœur endormi qui ne sait plus crier
Tant sa plaie est ouverte ?