De pain rassis
Il nourrissait
De drôles d'oiseaux
aux yeux tout froids
Il était le seul admirateur
De ces volatiles assaisonnés
de cris furieux, dignes de guerriers
Dont l'âme creuse s'est échappée
C'était un homme solitaire
Qui jasait fort de sa misère
De cet étrange accommodement
Il semblait bien s'y satisfaire
Plein de questions, on se posait
Nous, qui par nature des choses
Évitions la confrontation
De ces volatiles à l'air douteux
Bientôt, les bouches à nourrir
Sont devenues bien plus nombreuses
De pain rassis l'homme se priva
Pour ne pas perdre leur amitié
C'est ainsi qu'on le retrouva
La main vide, mais ouverte
Le corps rigide par effort
D'avoir tout donné pour se raconter
Il nourrissait
De drôles d'oiseaux
aux yeux tout froids
Il était le seul admirateur
De ces volatiles assaisonnés
de cris furieux, dignes de guerriers
Dont l'âme creuse s'est échappée
C'était un homme solitaire
Qui jasait fort de sa misère
De cet étrange accommodement
Il semblait bien s'y satisfaire
Plein de questions, on se posait
Nous, qui par nature des choses
Évitions la confrontation
De ces volatiles à l'air douteux
Bientôt, les bouches à nourrir
Sont devenues bien plus nombreuses
De pain rassis l'homme se priva
Pour ne pas perdre leur amitié
C'est ainsi qu'on le retrouva
La main vide, mais ouverte
Le corps rigide par effort
D'avoir tout donné pour se raconter
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