Ce matin parcourant, le marché de couleurs
De légumes, de fruits tout à perte de vue,
Et les étals de fleurs, embaumant l’avenue,
Je ne touche plus rien, je comprends leurs valeurs.
De légumes, de fruits tout à perte de vue,
Et les étals de fleurs, embaumant l’avenue,
Je ne touche plus rien, je comprends leurs valeurs.
Mon âme vagabonde au hasard des odeurs,
Mon regard bien veillant sur une île menue
Dévoile tout à coup une paix méconnue,
Dépensant quelque peu…je suis les profondeurs.
Mon regard bien veillant sur une île menue
Dévoile tout à coup une paix méconnue,
Dépensant quelque peu…je suis les profondeurs.
Puis mon esprit s’étonne au cœur de mon voyage.
L’océan d’une foule épiant ce rivage
Vient bercer mon émoi d’un vertige attirant.
L’océan d’une foule épiant ce rivage
Vient bercer mon émoi d’un vertige attirant.
Lors ma plume vacille ébruitant sans mesure
Du silence s’éveille une vie en murmure,
Un retour sur l’enfance au plaisir rassurant.
Du silence s’éveille une vie en murmure,
Un retour sur l’enfance au plaisir rassurant.
Maria-Dolores