Cela fait des mois que je m’entraîne
Jour après jour, au petit matin.
Je sors, je cours, toujours un peu plus
Pour triompher au marathon.
Ma première course
Fut après un job, possédant tous les attraits
Et dont les promotions alléchantes miroitaient
Un avenir certain
Mais, dans l’angle de mire
Elles m’ont vu arriver
Et d’un niveau athlétique
Elles se sont enfuient loin devant moi.
C’est à ce moment que j’ai entendu dire
Pour la première fois :
Court, court après moi tu ne m’attraperas pas.
Alors, je me suis entraînée encore plus fort.
J’ai rencontré un homme
Ensemble nous avons eu enfant
Peu de temps après, la routine s’installa.
De nouveau, j’ai entendu dire :
Court, court, tant que tu veux,
Tu ne m’attraperas pas.
On s’est séparé, perdu de vue
Alors, je me suis remise à bouger.
J’avais des crampes, j’ai voulu renoncer.
À ce marathon dont je ne voyais le fil d’arrivée.
Sous un soleil de plomb, sous l’averse imprévue
J’ai sué, souffert, perdu souffle.
Puis, j’ai acheté maison
Je me suis fait, un petit nid douillet
Et cette petite voix encore qui me disait
Court, court, tant que tu veux,
Tu ne m’attraperas pas.
C’est là qu’en véritable marathonienne
J’ai sprinté, sans crier gare.
Au détour, j’ai fait trébucher
Cette petite voix qui me narguait
Et je l’ai ligoté top chrono!
C’est là, que je lui ai dit :
Court, court, tu ne m’échapperas pas!
Sans le savoir,
J’avais attrapé la voix du bonheur
Je l’ai semé, l’ai bichonné,
Laissé pousser selon son bon vouloir.
Maintenant, après tous ces efforts,
Je cueille mes petits bonheurs
Et je les croque à pleine dents.
Jour après jour, au petit matin.
Je sors, je cours, toujours un peu plus
Pour triompher au marathon.
Ma première course
Fut après un job, possédant tous les attraits
Et dont les promotions alléchantes miroitaient
Un avenir certain
Mais, dans l’angle de mire
Elles m’ont vu arriver
Et d’un niveau athlétique
Elles se sont enfuient loin devant moi.
C’est à ce moment que j’ai entendu dire
Pour la première fois :
Court, court après moi tu ne m’attraperas pas.
Alors, je me suis entraînée encore plus fort.
J’ai rencontré un homme
Ensemble nous avons eu enfant
Peu de temps après, la routine s’installa.
De nouveau, j’ai entendu dire :
Court, court, tant que tu veux,
Tu ne m’attraperas pas.
On s’est séparé, perdu de vue
Alors, je me suis remise à bouger.
J’avais des crampes, j’ai voulu renoncer.
À ce marathon dont je ne voyais le fil d’arrivée.
Sous un soleil de plomb, sous l’averse imprévue
J’ai sué, souffert, perdu souffle.
Puis, j’ai acheté maison
Je me suis fait, un petit nid douillet
Et cette petite voix encore qui me disait
Court, court, tant que tu veux,
Tu ne m’attraperas pas.
C’est là qu’en véritable marathonienne
J’ai sprinté, sans crier gare.
Au détour, j’ai fait trébucher
Cette petite voix qui me narguait
Et je l’ai ligoté top chrono!
C’est là, que je lui ai dit :
Court, court, tu ne m’échapperas pas!
Sans le savoir,
J’avais attrapé la voix du bonheur
Je l’ai semé, l’ai bichonné,
Laissé pousser selon son bon vouloir.
Maintenant, après tous ces efforts,
Je cueille mes petits bonheurs
Et je les croque à pleine dents.