CONCOURS : le lever du jour
Du 16 aout au 26 aout
Résultats 29 aout
Thème :
description du lever du jour et ce que vous ressentez
Consignes :
Forme sonnet
Soit 2 quatrains ABBA
1 tercet en CCD
1 tercet en EDE
En alexandrins (12 pieds)
Rimes masculine/féminine/fémine/masculine et identiques pour les 2 quatrains
Rimes féminine/féminine/masculine 1er tercet
Rimes féminine/masculine/féminine pour le second tercet
Exemple :
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde Occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;
Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.
José-Maria de Heredia Les conquérants
Attention à l’orthographe, aux accords de temps, à la ponctuation
Envoi de vos poèmes participants ou hors concours sur mon MP
Je demande aux concurrents d’attendre les résultats pour poster sur leur page personnelle les poèmes présentés au concours
Ne pas mettre de poèmes dans la rubrique commentaire
Si vous souhaitez faire partie du jury me contacter sur mon MP
Chef de jury : Llumierelive
Lueur du soleil levant, recherche des vers,
Dès l’aube, sansonnet ses petits, alimente,
Vivres des vers du poète, rimes augmentent,
M’attendant à essuyer un petit revers.
Mon écrit gentiment se fixe en fin de nuit,
La fraîcheur du beau matin doucement s’estompe,
Quand l’aurore aveuglément quelques fois nous trompe
Troqué par un soleil radieux fuyant l’ennui.
Et encore et encore de nouvelle contraintes,
En recherchant à remédier aux rebelles astreintes,
Pour l’humour du jour glissant dès potron-minet.
Mais égayé par l’issu d’un nouveau concours,
Encore ici, trime à mettre de belles rimes,
Les yeux à peine ouverts, j’me suis mis sur le court.
Pas mal du tout le titre, le sansonnet accompagnant le lever du jour, belle idée.
l'inspiration ne vous a pas manquée ainsi que l'humour.
Attention ! Les rimes de vos 2 quatrains doivent être identiques ( ABBA et ABBA )
Dans votre 2ème tercet la rime et doit se répèter ( CCD et EDE )
1er quatrain : 2ème vers ...11 pieds ( sans virgule après aube : 12 p.)
1er q. : 3ème v. : 11 p.
2ème quatrain : 4ème vers...13 pieds . (ra/di/eux/ )
1er tercet: 1er vers...13 pieds...et...2ème vers : 15 Pieds.
( nouvelles et issue )
1ER et second vers 1er tercet 13 pieds
Les 2 quatrains n’ont pas de rimes identiques ( voir exemple du poème de Hérédia)
Le dernier tercet aurait du être en F/M/F et non en M/F/M
Le second vers du dernier tercet aurait du se terminer par le son « et »
Rimes riches sauf « rimes » qui ne rime avec rien
Certes, beaucoup de contraintes sans ce concours auquel vous avez su donner de l’humour
C'est beau. Petite pointe d'humour en p.s. J'aime.
Bien pour les rimes, même si les rimes : aissent et esse ne sont semblables
que par leur sonorité... accepté )
1er quatrain: 2ème vers:11 pieds ( père/miè/res 3pieds car précédé de la consonne m)
et 3ème vers : 11pieds
2ème quatrain:1er vers: 11 pieds ( sans virgule après aurore :12 p )
1er tercet: 2ème vers ...11 pieds (sans virgule après balades : 12 p.)
2ème tercet:2ème vers : 11 pieds ( sans virgule après écloses:12 p.)
Consignes respectées sauf quelques alexandrins
3ème et 4ème vers 11 pieds
2ème vers dernier tercet 11 pieds
Attention ! Les rimes doivent être identiques dans vos 2 quatrains
et en rimes embrassées ABBA, non en rimes alternées.
Dans votre 2ème tercet on doit retrouver la rime oix ( 3ème rime du 1er tercet )
à la place de ours... CCD et EDE)
1er quatrain 3ème vers : 13 pieds ( encor sans e : 12 p.)
2ème quatrain:1er vers : 14 pieds...
et ...2ème vers : 11 pieds ( sans virgule après couche : 12 p )
1er et 5ème vers en 13 et 14 pieds
1er tercet 2ème vers 11 pieds, 3ème vers en 13 pieds
2ème tercet 1er vers en 13 pieds
Les 2 quatrains ne sont pas en ABBA
Dernier tercet : le second vers aurait du se terminer par le son « oi », choix et concours ne riment pas
Le 2 quatrains ne sont pas en M/F/F/M
De superbes jeux de mots
4 Tout là haut… JANU 8.95
Ces beaux sommets au loin dans un calme infini
L’esprit émerveillé devant cette lumière
Les pensées du matin sont comme une prière
Au départ du sentier qui s’élève à demi
Laissant le village tout encore endormi
D’un pas mal assuré qui fait rouler les pierres
Tandis que le soleil fait cligner les paupières
On monte vers le ciel, c’est encore un ami
Quelques nuages au loin saupoudrent le ciel bleu
Bruits presque insolites dans le calme des lieux
Et un aigle qui plane : un rappel de la vie
Dans un air vivifiant on marche en ahanant
Puis c’est enfin la halte et la pente gravie
Ce qui a demandé un effort transcendantAlexandrins parfaits
1er tercet en MMF au lieu de FFM
2ème tercet en MFM au lieu de FMF
Mais l’ensemble reste remarquable, sublime tableau digne d’un grand maitre
Une marche vers le soleil levant récompensée par un spectacle divin.
Alexandrins : parfait. Beau sonnet.
( pierres et paupières : même son :accepté.)
Dans vos tercets : intervertion des rimes ( M M F et F M.F. au lieu de F.F M et M.F.M.)
Bleu et lieux : sons différents
*************
Un seul point négatif…la ponctuation…trop de points en finale de chaque vers, ce qui rompt l’harmonie…mais bravo tout de même
Un lever de jour où l'amour est un soleil, un sourire d'enfant...émue.
Ordonnance des rimes respectée, 12 alexandrins : pas mal !
1er quatrain : 4ème vers : 11 pieds ( sans virgule après sourire : 12 pieds )
2ème quatrain:3ème vers : 11 pieds ( sans virgules après récoltes : 12 pieds )
( craquer )
Afin de respecter le EDE, le second vers du dernier tercet aurait du rimer avec bonheur, ainsi « épouvantable » ne rime avec rien
Les rimes du 1er et second quatrains doivent être identiques
1er quatrain que des Féminines
Dernier tercet que des Féminines
Les alexandrins (12 pieds) restent à désirer
De fortes belles images
Tableau ressemblant à une superbe image biblique avant la pluie...Beau.
Les rimes dans vos 2 quatrains doivent être identiques et respecter
l''ordonnance M.F.F.M. ( bon dans votre 2ème quatrain. )
1er quatrain : 1er et 2ème vers : 14 pieds.
3ème et 4ème vers : 13 pieds (sans virgule après sage : 12 : pieds )
( de toutes sortes : pluriel )
2ème quatrain : 1er vers : 14 pieds, 2ème vers : 15 pieds, 3ème : 13 pieds
1er et 2ème tercets : Vos vers vont de13 à 17 pieds
sauf : le 3ème vers 1er tercet : 12 pieds...( alexandrin )
( aube et colombe sons différents) Manque une rime. : 1er tercet
La rime eur doit figurer dans votre 2ème tercet : 2ème vers : Ex : de peur
Quel bel éclairage me semble plus joli.
Dès lors...Sa voix réveilla,
« La beauté se cacha sous un voile dans la combe » ( par exemple)
Je pense que vous avez voulu dire :
« Mais je trouvai une place ensoleillée sur la terrasse. »
8 Tôt URBAIN FATEWA 6
Comme tous les matins, le soleil se lève heureux
Laissant ses rayons lumineux réchauffer la nature
Ce qui me permettait de faire une belle lecture
Les nuages nombreux rendaient l’horizon affreux
Quand tout était calme, j’écoutai la voix du muezzin
Je sortis tôt pour m’arrêter au bord des eaux de mer
De loin, les étoiles des aubes brillaient vers la frontière
Les vagues silencieuses flottaient comme les dessins
Une bouteille de vin déborda les côtes dangereuses
Le ciel couvrait toute la terre mouillée et poussiéreuse
Le vent balayait les brouillards, les neiges et les nuages
Loin de ma vue, les îles affectées devenaient très indéfinies
Quelle heure était-elle ? Pas de montre cochée à mon bras
Et voilà une boule voluptueuse où je voyais tout en harmonie
Que des féminines dans le 1er tercet, dans le second le 2ème vers n’a aucune rime
Attention à la concordance des temps et aux alexandrins ( les rimes des 2 quatrains doivent être identiques)
« Quelle heure était-t-il »
Une bonne brassée d’air pur, belle description
S’approcher de l’aurore en la couleur de l’astre
Je m'éveille dès l'aube en ce rai me chauffant,
Mon regard vers le ciel dans un vent étouffant
C’est dans cette lueur que s’éteint l’apoastre.
Le soleil à son heure, enivre sans désastre,
Il me baigne en douceur comme on fait à l’enfant,
Et d’un seul sacrilège enivre un sot piaffant,
Admirant la lumière et cloîtrant d’un pilastre.
Fléchissant sous le règne à l’erreur est ce sort,
Qui l’oppresse en été sous un autre décor
Dont mes yeux dans l’instant lui suggère un sourire
Faut-il chercher encore en ce plus grand bonheur ?
Je ne suis pas frustrée à ce temps, que séduire ?
L’amour est une abeille au matin, butineur…
Respectl des consignes, bravo
« Est-ce-sort » un peu lourd, j’aurai mis « est-il sort »
Fort harmonieux
Un poème d'une grande beauté, harmonieux, j'ai aimé.
Alexandrins : Parfait
( Interversion des rimes :
Ordonnance des rimes dans les 2 tercets demandée : F.FM...F.M.F.)
Sourire et séduire : rimes différentes
10 Un nouveau jour se lève LUCIE MATHIS 8.87
Dans la fraîcheur exquise du petit matin
Avec douceur et sérénité je m’éveille
Une percée de lumière couleur vermeille
Caresse subtilement ma peau de satin.
J’ouvre ma fenêtre, la lueur m’éblouit
L’aurore dévoile peu à peu ses merveilles
Le chant mélodieux des oiseaux m’émerveille
La beauté du paysage me réjouit…
Une mer de brume recouvre la montagne
Des perles de pluie cristallines l’accompagnent
Et ruissellent sur mon visage émoustillé.
L’astre flamboyant tisse l'azur de lumière
Et sous ce ciel joyeux, clair et ensoleillé
Commence une belle journée particulière…
Dans un sonnet les rimes des 2 quatrains doivent être identiques, à part cela consignes respectées
Fort belle évocation
J'ai vraiment assisté au lever du jour...
Un style aisé, très poétique, ses couleurs m'ont illuminée...Merci.
Alexandrins sauf : 2ème quatrain : 1er et 4ème vers : 11 pieds.
Attention ! les 2 quatrains doivent avoir des rimes identiques
L'ordonnance des rimes est cependant bien respectée.
( montagne et accompagnent : son identiques : accepté )
11 Le potron-minet PAT38 8.97
J'entrouvre mes volets au soleil matinal
Dame nature m'entoure j'y suis sereine ,
L'Or du levant est une douceur belle reine
Je m'étire et bâille à ce jaune liminal .
Ce matin platine à l'effigie du Cantal
Ou l'ajour défie les quelques lueurs humaines .
Ces gouttes de rosée encensent le domaine
Fragrances de mauves au bocage santal .
L'instant déploie ses ailes œuvres liturgiques ,
Charmilles lumineuses de rayons magiques
Le nouveau monde acclame cette royauté .
Un coq bataille ses chorales solennelles
A l'aube de l'éveil ... le récit affirmé
Brille l'astre dans l'immensité sentinelle.
Respect des consignes sauf dernier vers 2ème quatrain 11 pieds
1er vers 1er tercet 11 pieds
Fort poétique
Bien, le titre.
Un lever du jour à la campagne aux accents divins, très beau tableau.
Ordonnance des rimes respectée.
( Rimes embrassées de votre 2ème quatrain : légèrement différentes
mais sons identiques , accepté)
Alexandrins sauf :
1er quatrain : 1er vers : 11 pieds
1er tercet : 1er vers : 11 pieds
12 Boréale IBOUJO 8.44
Comme des rafales polaires d'un poussier,
Augurant sa poudreuse, fusant glaciale,
Les mânes du renard rodent aurorales,
A chacun des pas , croissent des bourgeons peaussiers
La boréale file sur la névé de mohair
Une aurore givrée avec des explosions
Vertes: L'aube dans son univers d'adoption
Étonnants phénomènes ces prairies de vair
Le Canidé lâche des poussières d'étoiles
Tandis que s'épanouit une fleur de toile
Soleil et lune se reflétant dans ses yeux
Fantasmagorique, quand la nuit acoquinée
Se joint à l'aube ,legs et hommages soyeux
Lueurs précieuses d'une venue de journée.
Les rimes des quatrains auraient du être identiques, 2ème quatrain que des masculines, ponctuation à revoir…
3ème vers premier quatrain 11 pieds
1er vers second quatrain 14 pieds
2ème vers 1er tercet 11 pieds
1er vers 2ème tercet 13 pieds
Un peu lourd ‘ fantasmagorique quand’
Coupure d’harmonie entre le 2ème et 3ème vers second quatrain
Est-ce la planète du Petit Prince ?
13 Et soudain le jour RAYMOND3 9
La- bas, au bout du quai, cesse tout baratin
Les derniers clandestins ivres quittent la scène
Lumière des ténors, airs populaires en peine,
Le sourire éclaté des fêtards au matin.
Dans son phare en exil, le maître des destins
Résoudra l’équation de son ultime cène,
Séquence d’écume le songe se promène,
Invente le ressac, résonne en son jardin.
Instants provisoires, poésie des yeux ternes
Il parle aux grains de sable et l’astre se prosterne,
Dans la solitude tout s’en va, terre, chants
Feuille à la table des buveurs témoins des chiffres,
S’éteint l’existence au phare de Cordouan
Clouée au joug, l’aurore en disquettes s’empiffre…
Consignes respectées
Nostalgique mais si poétique
Une aurore tel un sanglot, non dénuée de sens, un cri vers le créateur...
Respect de l'ordonnance des rimes M./F.
1er quatrain : 2ème vers : 13 pieds ( der/ni/ers )
1er tercet : 1er vers : 11 pieds ( sans virgule après provisoires : 12 pieds )
3ème vers : 11 pieds ( sans virgule après terre : 12 pieds )
( peine différent de scène, mais accepté car son identique )
( là-bas : accent )
C'est au petit matin que rayonne l'été
Baignant dans la lumière où l'écho s'émerveille
Et la brise caresse un instant qui réveille
Une brume au parfum d'un soupir apprêté ;
Puis s'étend la lueur d'une légèreté
Quand l'aurore époussette une nuit sans pareille,
Se découvre en silence une rose vermeille
L'effeuillant dans la nue en douce pureté ;
Mon amour, d'un regard se complaît ton sourire,
Je ne peux m'empêcher sur-le-champ te séduire
Ce désir réunit je n'entends que ton cœur ;
Car les mots font vibrer de volupté nos âmes
Et s'écoule sans fin une fraîche liqueur
Quand l'aube qui nous guette est l'écrin de nos flammes...
Tout est conforme aux consignes, magnifique tout simplement…
Une aube se lève, à son apogée l'amour explose, tout en beauté.
Alexandrins : Parfait.
Respect de l'ordonnance des rimes M./ F.
( Attention ! Sourire et séduire : rimes différentes )
15 Chronique d’une routine ordinaire LUCIE MATHIS 7.40
Le réveil sonne, pas le temps de traînailler
A peine le pied par terre, je suis stressée
Fraîchement levée, je suis déjà épuisée
Faut se dépêcher, inutile de bâiller !
Les demandes incessantes de mon petit
Me font perdre toute patience, je gronde
Petit déjeuné et douche pour tout le monde
Départ pour l’école, on s’active, c’est parti !
Direction le métro, cela me rebute
Quel plaisir d’être serrée durant 40 minutes
Contre des inconnus aux douteuses odeurs…
Arrivée au boulot, une pause très brève
Au bout du rouleau, je n’ai plus du tout d’ardeur
Ma journée débute, de l’exploit elle relève !
Dans un sonnet les terminaisons des 2 quatrains doivent être identiques
1er et 2ème vers 2ème quatrains 11 pieds
1er tercet 1er et 3ème vers 11 pieds, 2ème vers 14 pieds
2ème tercet 3ème vers 13 pieds
Un vif début de matinée, empli de vérité…
Emploi du temps qui ne laisse guère le temps de voir le lever du jour,
d'en admirer la beauté, hélas ! Mais j'aurais tant voulu apercevoir un rai de soleil
à travers vos lignes...dommage !
( En poésie, les chiffres doivent être écrits en lettres )
Respect de l'ordonnance des rimes M./F.
Attention ! Dans vos 2 quatrains les rimes doivent être identiques.
1er quatrain : 1er vers : 11 pieds ( sans virgule : 12 pieds )
2ème vers : ( 11 pieds : ( sans virgule : 12 pieds )
2ème quatrain : 1er vers : 11 pieds ( sans virgule : 12 pieds )
4ème vers 11 pieds )
1er tercet : 2ème vers : 14 pieds
( petit déjeuner)
Du 16 aout au 26 aout
Résultats 29 aout
Thème :
description du lever du jour et ce que vous ressentez
Consignes :
Forme sonnet
Soit 2 quatrains ABBA
1 tercet en CCD
1 tercet en EDE
En alexandrins (12 pieds)
Rimes masculine/féminine/fémine/masculine et identiques pour les 2 quatrains
Rimes féminine/féminine/masculine 1er tercet
Rimes féminine/masculine/féminine pour le second tercet
Exemple :
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde Occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;
Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.
José-Maria de Heredia Les conquérants
Attention à l’orthographe, aux accords de temps, à la ponctuation
Envoi de vos poèmes participants ou hors concours sur mon MP
Je demande aux concurrents d’attendre les résultats pour poster sur leur page personnelle les poèmes présentés au concours
Ne pas mettre de poèmes dans la rubrique commentaire
Si vous souhaitez faire partie du jury me contacter sur mon MP
Chef de jury : Llumierelive
L’aurore ressemble à un regard d’une tendresse infinie
(Nicole Houde)
(Nicole Houde)
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Médaille d'or PROSE16 9.46
Médaille d'argent TIERAM 9.45
Médaille de bronze FREDERIC REBOUL 9.35
1 Le petit matin de l’écrit vain. LURON1er 6.76Médaille d'or PROSE16 9.46
Médaille d'argent TIERAM 9.45
Médaille de bronze FREDERIC REBOUL 9.35
Lueur du soleil levant, recherche des vers,
Dès l’aube, sansonnet ses petits, alimente,
Vivres des vers du poète, rimes augmentent,
M’attendant à essuyer un petit revers.
Mon écrit gentiment se fixe en fin de nuit,
La fraîcheur du beau matin doucement s’estompe,
Quand l’aurore aveuglément quelques fois nous trompe
Troqué par un soleil radieux fuyant l’ennui.
Et encore et encore de nouvelle contraintes,
En recherchant à remédier aux rebelles astreintes,
Pour l’humour du jour glissant dès potron-minet.
Mais égayé par l’issu d’un nouveau concours,
Encore ici, trime à mettre de belles rimes,
Les yeux à peine ouverts, j’me suis mis sur le court.
Pas mal du tout le titre, le sansonnet accompagnant le lever du jour, belle idée.
l'inspiration ne vous a pas manquée ainsi que l'humour.
Attention ! Les rimes de vos 2 quatrains doivent être identiques ( ABBA et ABBA )
Dans votre 2ème tercet la rime et doit se répèter ( CCD et EDE )
1er quatrain : 2ème vers ...11 pieds ( sans virgule après aube : 12 p.)
1er q. : 3ème v. : 11 p.
2ème quatrain : 4ème vers...13 pieds . (ra/di/eux/ )
1er tercet: 1er vers...13 pieds...et...2ème vers : 15 Pieds.
( nouvelles et issue )
1ER et second vers 1er tercet 13 pieds
Les 2 quatrains n’ont pas de rimes identiques ( voir exemple du poème de Hérédia)
Le dernier tercet aurait du être en F/M/F et non en M/F/M
Le second vers du dernier tercet aurait du se terminer par le son « et »
Rimes riches sauf « rimes » qui ne rime avec rien
Certes, beaucoup de contraintes sans ce concours auquel vous avez su donner de l’humour
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2 Lever du jour en vacances FREDERIC REBOUL 7.95
Sons et tintements de cloches me font lever.
Premières lueurs m'éveillent et apparaissent.
Dans les alpages, de nouvelles idées naissent.
Traite des vaches et chèvres me fait rêver.
Aurore, ce nouveau jour, à jamais gravé.
La montagne ne donne pas droit à paresse.
Aujourd'hui, le soleil me rappelle sagesse.
Vérité et sérénité, j'ai retrouvé.
Sommets éclairés, je sens une journée claire.
Nouvelles balades, mon fidèle chien flaire.
Des gouttelettes ruissellent sur les buissons
Grand astre doré rayonne au point de rosée.
Fleurs écloses, vaches meuglent à l'unisson.
La faune et la flore sont enfin reposées.
En conclusion, une belle journée s’annonce.
Oh la vache, je commence à devenir chèvre...
Un joli tableau bucolique, l'esprit s'éveille avec le jour,s’imprègne de sérénitéSons et tintements de cloches me font lever.
Premières lueurs m'éveillent et apparaissent.
Dans les alpages, de nouvelles idées naissent.
Traite des vaches et chèvres me fait rêver.
Aurore, ce nouveau jour, à jamais gravé.
La montagne ne donne pas droit à paresse.
Aujourd'hui, le soleil me rappelle sagesse.
Vérité et sérénité, j'ai retrouvé.
Sommets éclairés, je sens une journée claire.
Nouvelles balades, mon fidèle chien flaire.
Des gouttelettes ruissellent sur les buissons
Grand astre doré rayonne au point de rosée.
Fleurs écloses, vaches meuglent à l'unisson.
La faune et la flore sont enfin reposées.
En conclusion, une belle journée s’annonce.
Oh la vache, je commence à devenir chèvre...
C'est beau. Petite pointe d'humour en p.s. J'aime.
Bien pour les rimes, même si les rimes : aissent et esse ne sont semblables
que par leur sonorité... accepté )
1er quatrain: 2ème vers:11 pieds ( père/miè/res 3pieds car précédé de la consonne m)
et 3ème vers : 11pieds
2ème quatrain:1er vers: 11 pieds ( sans virgule après aurore :12 p )
1er tercet: 2ème vers ...11 pieds (sans virgule après balades : 12 p.)
2ème tercet:2ème vers : 11 pieds ( sans virgule après écloses:12 p.)
Consignes respectées sauf quelques alexandrins
3ème et 4ème vers 11 pieds
2ème vers dernier tercet 11 pieds
Un beau tableau bien bucolique, trop de points au niveau de la ponctuation
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3 Alex, lève-toi ! LURON1er 7.18
Le jour se lève, j’attends Alex en vain, cinq heure !
Pour ce nouveau sonnet, il me faudrait de l’aide,
Ici le sonner, pour lui, un petit malheur,
Trop tôt, l’alexandrin, sa tête encore raide.
Ne s’éveille qu’après le passage des quatre trains,
A la sortie de sa couche, l’humour en trêve,
Attends le soleil pour composer deux quatrains,
En abat son abat-jour, toujours dans ses rêves.
Debout, son tiercé au quotidien l’accapare,
Et du tercet, le jouera sur sa cithare,
Atmosphère masculine où féminine, au choix.
Avec Alex, nous sommes de bien meilleurs élèves,
Pour attraper une médaille à ce concours,
Dans ces vacances, les poètes sont en grève.
Poème plein d'humour que j'ai apprécié.Le jour se lève, j’attends Alex en vain, cinq heure !
Pour ce nouveau sonnet, il me faudrait de l’aide,
Ici le sonner, pour lui, un petit malheur,
Trop tôt, l’alexandrin, sa tête encore raide.
Ne s’éveille qu’après le passage des quatre trains,
A la sortie de sa couche, l’humour en trêve,
Attends le soleil pour composer deux quatrains,
En abat son abat-jour, toujours dans ses rêves.
Debout, son tiercé au quotidien l’accapare,
Et du tercet, le jouera sur sa cithare,
Atmosphère masculine où féminine, au choix.
Avec Alex, nous sommes de bien meilleurs élèves,
Pour attraper une médaille à ce concours,
Dans ces vacances, les poètes sont en grève.
Attention ! Les rimes doivent être identiques dans vos 2 quatrains
et en rimes embrassées ABBA, non en rimes alternées.
Dans votre 2ème tercet on doit retrouver la rime oix ( 3ème rime du 1er tercet )
à la place de ours... CCD et EDE)
1er quatrain 3ème vers : 13 pieds ( encor sans e : 12 p.)
2ème quatrain:1er vers : 14 pieds...
et ...2ème vers : 11 pieds ( sans virgule après couche : 12 p )
1er et 5ème vers en 13 et 14 pieds
1er tercet 2ème vers 11 pieds, 3ème vers en 13 pieds
2ème tercet 1er vers en 13 pieds
Les 2 quatrains ne sont pas en ABBA
Dernier tercet : le second vers aurait du se terminer par le son « oi », choix et concours ne riment pas
Le 2 quatrains ne sont pas en M/F/F/M
De superbes jeux de mots
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4 Tout là haut… JANU 8.95
Ces beaux sommets au loin dans un calme infini
L’esprit émerveillé devant cette lumière
Les pensées du matin sont comme une prière
Au départ du sentier qui s’élève à demi
Laissant le village tout encore endormi
D’un pas mal assuré qui fait rouler les pierres
Tandis que le soleil fait cligner les paupières
On monte vers le ciel, c’est encore un ami
Quelques nuages au loin saupoudrent le ciel bleu
Bruits presque insolites dans le calme des lieux
Et un aigle qui plane : un rappel de la vie
Dans un air vivifiant on marche en ahanant
Puis c’est enfin la halte et la pente gravie
Ce qui a demandé un effort transcendant
1er tercet en MMF au lieu de FFM
2ème tercet en MFM au lieu de FMF
Mais l’ensemble reste remarquable, sublime tableau digne d’un grand maitre
Une marche vers le soleil levant récompensée par un spectacle divin.
Alexandrins : parfait. Beau sonnet.
( pierres et paupières : même son :accepté.)
Dans vos tercets : intervertion des rimes ( M M F et F M.F. au lieu de F.F M et M.F.M.)
Bleu et lieux : sons différents
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5 Le doigt de Phébus IBOUJO 8.95
La prairie met du rêve à son léger jupon
Du doigt un Phébus d'Or le caresse tout chose ,
L'aurore clémente fait refleurir les roses
Que viennent féconder les abeilles et bourdons.
Écouter des pinsons les joyeux orphéons,
Ils chantent l'espoir tout ces petits virtuoses,
Multicolores ballets et vol grandioses
Quand dansent les Vulcains, Piérides et Machaons.
Si l'air encore est frais, l'azur est sans nuage
Reste le bonheur simple pour tout homme sage
Au bois émeraude, jade anis du lointain,
De mon cœur au prairial séjour en intime,
Au gai coquelicot nouveau né du matin,
La Paix et l'Amour se confondent de sublime..
Respect des consignes, fort poétique, bravo
Joli titre, belle toile champêtre...images et sons très agréables,
faune et flore s'éveillent en beauté, sous la caresse de Phoebus, dieu soleil.
2ème quatrain : 4ème vers 13 pieds
1er tercet : 3ème vers : 11 pieds ( ja/de a/nis )
( confondent de : un peu lourd )
La prairie met du rêve à son léger jupon
Du doigt un Phébus d'Or le caresse tout chose ,
L'aurore clémente fait refleurir les roses
Que viennent féconder les abeilles et bourdons.
Écouter des pinsons les joyeux orphéons,
Ils chantent l'espoir tout ces petits virtuoses,
Multicolores ballets et vol grandioses
Quand dansent les Vulcains, Piérides et Machaons.
Si l'air encore est frais, l'azur est sans nuage
Reste le bonheur simple pour tout homme sage
Au bois émeraude, jade anis du lointain,
De mon cœur au prairial séjour en intime,
Au gai coquelicot nouveau né du matin,
La Paix et l'Amour se confondent de sublime..
Respect des consignes, fort poétique, bravo
Joli titre, belle toile champêtre...images et sons très agréables,
faune et flore s'éveillent en beauté, sous la caresse de Phoebus, dieu soleil.
2ème quatrain : 4ème vers 13 pieds
1er tercet : 3ème vers : 11 pieds ( ja/de a/nis )
( confondent de : un peu lourd )
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6 Doux réveil FREDERIC REBOUL 9.35 médaille de bronze
Mathis, mon fils, chaque lever du jour, bonheur.
Un rayon de soleil s'éveille et m'émerveille.
Qui peut croire et rêver en des choses pareilles !
Ton sourire, ta joie de vivre sont honneur.
Tes jolis mots matinaux me vont droit au cœur.
Butinant ces fameux instants, telle une abeille.
Des récoltes, de vols en vols, tu me conseilles.
Parfois, sur un "pied" un peu gauche, sans rancœur.
Des bonjours avec ton nounours, que de tendresse.
Tu viens me demander que de douces caresses.
Un véritable petit bonbon à croquer.
Des câlins malins qui, avec amour, arrivent.
Ta simplicité et force me font craquer.
Nuit finie, avec toi, fiston, pas de dérive.
Consignes respectées, un poème tout en douceur « A la gloire de mon fils »Mathis, mon fils, chaque lever du jour, bonheur.
Un rayon de soleil s'éveille et m'émerveille.
Qui peut croire et rêver en des choses pareilles !
Ton sourire, ta joie de vivre sont honneur.
Tes jolis mots matinaux me vont droit au cœur.
Butinant ces fameux instants, telle une abeille.
Des récoltes, de vols en vols, tu me conseilles.
Parfois, sur un "pied" un peu gauche, sans rancœur.
Des bonjours avec ton nounours, que de tendresse.
Tu viens me demander que de douces caresses.
Un véritable petit bonbon à croquer.
Des câlins malins qui, avec amour, arrivent.
Ta simplicité et force me font craquer.
Nuit finie, avec toi, fiston, pas de dérive.
Un seul point négatif…la ponctuation…trop de points en finale de chaque vers, ce qui rompt l’harmonie…mais bravo tout de même
Un lever de jour où l'amour est un soleil, un sourire d'enfant...émue.
Ordonnance des rimes respectée, 12 alexandrins : pas mal !
1er quatrain : 4ème vers : 11 pieds ( sans virgule après sourire : 12 pieds )
2ème quatrain:3ème vers : 11 pieds ( sans virgules après récoltes : 12 pieds )
( craquer )
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7 Un beau matin URBAIN FATEWA 5.9
Le soleil ressuscitait dans sa tombe de nuages
Fenêtre fermée, la lumière parvint par la porte
Les couleurs suaves mélangées de toute sorte
Entouraient ma case, au dessus, un coq sage
En ouvrant la fenêtre, j’aperçus le matin du ciel
Quel beau éclairage étalé sur cette vaste campagne !
Le coq chanta et sa voix réveillait les montagnes
Des lors, tout semblait être un monde artificiel
O aurore assombrissant la première lueur de l’aube !
Le jour naissant, je vis dans les cieux, une colombe
Ce fut pour moi un beau matin plein de bonheur
La nature masquée par l’arrivée de la brouillasse,
La beauté se cachait dans ce voile épouvantable
Et je me trouvai une place assaisonnée sur la terrasse
Aube ne rime pas avec colombeFenêtre fermée, la lumière parvint par la porte
Les couleurs suaves mélangées de toute sorte
Entouraient ma case, au dessus, un coq sage
En ouvrant la fenêtre, j’aperçus le matin du ciel
Quel beau éclairage étalé sur cette vaste campagne !
Le coq chanta et sa voix réveillait les montagnes
Des lors, tout semblait être un monde artificiel
O aurore assombrissant la première lueur de l’aube !
Le jour naissant, je vis dans les cieux, une colombe
Ce fut pour moi un beau matin plein de bonheur
La nature masquée par l’arrivée de la brouillasse,
La beauté se cachait dans ce voile épouvantable
Et je me trouvai une place assaisonnée sur la terrasse
Afin de respecter le EDE, le second vers du dernier tercet aurait du rimer avec bonheur, ainsi « épouvantable » ne rime avec rien
Les rimes du 1er et second quatrains doivent être identiques
1er quatrain que des Féminines
Dernier tercet que des Féminines
Les alexandrins (12 pieds) restent à désirer
De fortes belles images
Tableau ressemblant à une superbe image biblique avant la pluie...Beau.
Les rimes dans vos 2 quatrains doivent être identiques et respecter
l''ordonnance M.F.F.M. ( bon dans votre 2ème quatrain. )
1er quatrain : 1er et 2ème vers : 14 pieds.
3ème et 4ème vers : 13 pieds (sans virgule après sage : 12 : pieds )
( de toutes sortes : pluriel )
2ème quatrain : 1er vers : 14 pieds, 2ème vers : 15 pieds, 3ème : 13 pieds
1er et 2ème tercets : Vos vers vont de13 à 17 pieds
sauf : le 3ème vers 1er tercet : 12 pieds...( alexandrin )
( aube et colombe sons différents) Manque une rime. : 1er tercet
La rime eur doit figurer dans votre 2ème tercet : 2ème vers : Ex : de peur
Quel bel éclairage me semble plus joli.
Dès lors...Sa voix réveilla,
« La beauté se cacha sous un voile dans la combe » ( par exemple)
Je pense que vous avez voulu dire :
« Mais je trouvai une place ensoleillée sur la terrasse. »
**********
8 Tôt URBAIN FATEWA 6
Comme tous les matins, le soleil se lève heureux
Laissant ses rayons lumineux réchauffer la nature
Ce qui me permettait de faire une belle lecture
Les nuages nombreux rendaient l’horizon affreux
Quand tout était calme, j’écoutai la voix du muezzin
Je sortis tôt pour m’arrêter au bord des eaux de mer
De loin, les étoiles des aubes brillaient vers la frontière
Les vagues silencieuses flottaient comme les dessins
Une bouteille de vin déborda les côtes dangereuses
Le ciel couvrait toute la terre mouillée et poussiéreuse
Le vent balayait les brouillards, les neiges et les nuages
Loin de ma vue, les îles affectées devenaient très indéfinies
Quelle heure était-elle ? Pas de montre cochée à mon bras
Et voilà une boule voluptueuse où je voyais tout en harmonie
Attention à la concordance des temps et aux alexandrins ( les rimes des 2 quatrains doivent être identiques)
« Quelle heure était-t-il »
Une bonne brassée d’air pur, belle description
Le fond de votre poème est très agréable.
Beaucoup de changement de temps, parler au présent eut été plus aisé...
Toutes vos rimes vont de 13 à 18 pieds, hélas ! Pas d'alexandrin.
Vos 2 quatrains ne respectent pas l'ordonnance des rimes
Et ne sont pas identiques...Voir l'exemple proposé.
2ème tercet : la 2ème rime aurait du être : age
Beaucoup de changement de temps, parler au présent eut été plus aisé...
Toutes vos rimes vont de 13 à 18 pieds, hélas ! Pas d'alexandrin.
Vos 2 quatrains ne respectent pas l'ordonnance des rimes
Et ne sont pas identiques...Voir l'exemple proposé.
2ème tercet : la 2ème rime aurait du être : age
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9 Matin TIERAM 9.24
S’approcher de l’aurore en la couleur de l’astre
Je m'éveille dès l'aube en ce rai me chauffant,
Mon regard vers le ciel dans un vent étouffant
C’est dans cette lueur que s’éteint l’apoastre.
Le soleil à son heure, enivre sans désastre,
Il me baigne en douceur comme on fait à l’enfant,
Et d’un seul sacrilège enivre un sot piaffant,
Admirant la lumière et cloîtrant d’un pilastre.
Fléchissant sous le règne à l’erreur est ce sort,
Qui l’oppresse en été sous un autre décor
Dont mes yeux dans l’instant lui suggère un sourire
Faut-il chercher encore en ce plus grand bonheur ?
Je ne suis pas frustrée à ce temps, que séduire ?
L’amour est une abeille au matin, butineur…
Respectl des consignes, bravo
« Est-ce-sort » un peu lourd, j’aurai mis « est-il sort »
Fort harmonieux
Un poème d'une grande beauté, harmonieux, j'ai aimé.
Alexandrins : Parfait
( Interversion des rimes :
Ordonnance des rimes dans les 2 tercets demandée : F.FM...F.M.F.)
Sourire et séduire : rimes différentes
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10 Un nouveau jour se lève LUCIE MATHIS 8.87
Dans la fraîcheur exquise du petit matin
Avec douceur et sérénité je m’éveille
Une percée de lumière couleur vermeille
Caresse subtilement ma peau de satin.
J’ouvre ma fenêtre, la lueur m’éblouit
L’aurore dévoile peu à peu ses merveilles
Le chant mélodieux des oiseaux m’émerveille
La beauté du paysage me réjouit…
Une mer de brume recouvre la montagne
Des perles de pluie cristallines l’accompagnent
Et ruissellent sur mon visage émoustillé.
L’astre flamboyant tisse l'azur de lumière
Et sous ce ciel joyeux, clair et ensoleillé
Commence une belle journée particulière…
Dans un sonnet les rimes des 2 quatrains doivent être identiques, à part cela consignes respectées
Fort belle évocation
J'ai vraiment assisté au lever du jour...
Un style aisé, très poétique, ses couleurs m'ont illuminée...Merci.
Alexandrins sauf : 2ème quatrain : 1er et 4ème vers : 11 pieds.
Attention ! les 2 quatrains doivent avoir des rimes identiques
L'ordonnance des rimes est cependant bien respectée.
( montagne et accompagnent : son identiques : accepté )
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11 Le potron-minet PAT38 8.97
J'entrouvre mes volets au soleil matinal
Dame nature m'entoure j'y suis sereine ,
L'Or du levant est une douceur belle reine
Je m'étire et bâille à ce jaune liminal .
Ce matin platine à l'effigie du Cantal
Ou l'ajour défie les quelques lueurs humaines .
Ces gouttes de rosée encensent le domaine
Fragrances de mauves au bocage santal .
L'instant déploie ses ailes œuvres liturgiques ,
Charmilles lumineuses de rayons magiques
Le nouveau monde acclame cette royauté .
Un coq bataille ses chorales solennelles
A l'aube de l'éveil ... le récit affirmé
Brille l'astre dans l'immensité sentinelle.
Respect des consignes sauf dernier vers 2ème quatrain 11 pieds
1er vers 1er tercet 11 pieds
Fort poétique
Bien, le titre.
Un lever du jour à la campagne aux accents divins, très beau tableau.
Ordonnance des rimes respectée.
( Rimes embrassées de votre 2ème quatrain : légèrement différentes
mais sons identiques , accepté)
Alexandrins sauf :
1er quatrain : 1er vers : 11 pieds
1er tercet : 1er vers : 11 pieds
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12 Boréale IBOUJO 8.44
Comme des rafales polaires d'un poussier,
Augurant sa poudreuse, fusant glaciale,
Les mânes du renard rodent aurorales,
A chacun des pas , croissent des bourgeons peaussiers
La boréale file sur la névé de mohair
Une aurore givrée avec des explosions
Vertes: L'aube dans son univers d'adoption
Étonnants phénomènes ces prairies de vair
Le Canidé lâche des poussières d'étoiles
Tandis que s'épanouit une fleur de toile
Soleil et lune se reflétant dans ses yeux
Fantasmagorique, quand la nuit acoquinée
Se joint à l'aube ,legs et hommages soyeux
Lueurs précieuses d'une venue de journée.
Les rimes des quatrains auraient du être identiques, 2ème quatrain que des masculines, ponctuation à revoir…
3ème vers premier quatrain 11 pieds
1er vers second quatrain 14 pieds
2ème vers 1er tercet 11 pieds
1er vers 2ème tercet 13 pieds
Un peu lourd ‘ fantasmagorique quand’
Coupure d’harmonie entre le 2ème et 3ème vers second quatrain
Est-ce la planète du Petit Prince ?
De belles images nordiques et aériennes...Comme c'est beau une aurore boréale !
Dommage la coupure entre explosions et vertes...
Respect de l'ordonnance des rimes.M./F.
1er quatrain : 2ème vers : 11 pieds ( sans virgule après poudreuse : 12 pieds )
3ème vers : 11 pieds
2ème quatrain : 1er vers : 14 pieds...2ème vers : 13 pieds ( ex/plo/si/ons
1er tercet : 1er vers : 13 pieds ( pou/ssi/è/res )
2ème tercet : 2ème vers :11 pieds ( sans virgule après aube : 12 pieds )
3ème vers : 11 pieds ( pré/ci/eu/ses )
1er et 2ème quatrains : les rimes doivent être identiques
glaciale et aurorale : rimes différentes.
Dommage la coupure entre explosions et vertes...
Respect de l'ordonnance des rimes.M./F.
1er quatrain : 2ème vers : 11 pieds ( sans virgule après poudreuse : 12 pieds )
3ème vers : 11 pieds
2ème quatrain : 1er vers : 14 pieds...2ème vers : 13 pieds ( ex/plo/si/ons
1er tercet : 1er vers : 13 pieds ( pou/ssi/è/res )
2ème tercet : 2ème vers :11 pieds ( sans virgule après aube : 12 pieds )
3ème vers : 11 pieds ( pré/ci/eu/ses )
1er et 2ème quatrains : les rimes doivent être identiques
glaciale et aurorale : rimes différentes.
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13 Et soudain le jour RAYMOND3 9
La- bas, au bout du quai, cesse tout baratin
Les derniers clandestins ivres quittent la scène
Lumière des ténors, airs populaires en peine,
Le sourire éclaté des fêtards au matin.
Dans son phare en exil, le maître des destins
Résoudra l’équation de son ultime cène,
Séquence d’écume le songe se promène,
Invente le ressac, résonne en son jardin.
Instants provisoires, poésie des yeux ternes
Il parle aux grains de sable et l’astre se prosterne,
Dans la solitude tout s’en va, terre, chants
Feuille à la table des buveurs témoins des chiffres,
S’éteint l’existence au phare de Cordouan
Clouée au joug, l’aurore en disquettes s’empiffre…
Consignes respectées
Nostalgique mais si poétique
Une aurore tel un sanglot, non dénuée de sens, un cri vers le créateur...
Respect de l'ordonnance des rimes M./F.
1er quatrain : 2ème vers : 13 pieds ( der/ni/ers )
1er tercet : 1er vers : 11 pieds ( sans virgule après provisoires : 12 pieds )
3ème vers : 11 pieds ( sans virgule après terre : 12 pieds )
( peine différent de scène, mais accepté car son identique )
( là-bas : accent )
********
14 Lueur matinale TIERAM 9.45 médaille d'argentC'est au petit matin que rayonne l'été
Baignant dans la lumière où l'écho s'émerveille
Et la brise caresse un instant qui réveille
Une brume au parfum d'un soupir apprêté ;
Puis s'étend la lueur d'une légèreté
Quand l'aurore époussette une nuit sans pareille,
Se découvre en silence une rose vermeille
L'effeuillant dans la nue en douce pureté ;
Mon amour, d'un regard se complaît ton sourire,
Je ne peux m'empêcher sur-le-champ te séduire
Ce désir réunit je n'entends que ton cœur ;
Car les mots font vibrer de volupté nos âmes
Et s'écoule sans fin une fraîche liqueur
Quand l'aube qui nous guette est l'écrin de nos flammes...
Tout est conforme aux consignes, magnifique tout simplement…
Une aube se lève, à son apogée l'amour explose, tout en beauté.
Alexandrins : Parfait.
Respect de l'ordonnance des rimes M./ F.
( Attention ! Sourire et séduire : rimes différentes )
*********
15 Chronique d’une routine ordinaire LUCIE MATHIS 7.40
Le réveil sonne, pas le temps de traînailler
A peine le pied par terre, je suis stressée
Fraîchement levée, je suis déjà épuisée
Faut se dépêcher, inutile de bâiller !
Les demandes incessantes de mon petit
Me font perdre toute patience, je gronde
Petit déjeuné et douche pour tout le monde
Départ pour l’école, on s’active, c’est parti !
Direction le métro, cela me rebute
Quel plaisir d’être serrée durant 40 minutes
Contre des inconnus aux douteuses odeurs…
Arrivée au boulot, une pause très brève
Au bout du rouleau, je n’ai plus du tout d’ardeur
Ma journée débute, de l’exploit elle relève !
Dans un sonnet les terminaisons des 2 quatrains doivent être identiques
1er et 2ème vers 2ème quatrains 11 pieds
1er tercet 1er et 3ème vers 11 pieds, 2ème vers 14 pieds
2ème tercet 3ème vers 13 pieds
Un vif début de matinée, empli de vérité…
Emploi du temps qui ne laisse guère le temps de voir le lever du jour,
d'en admirer la beauté, hélas ! Mais j'aurais tant voulu apercevoir un rai de soleil
à travers vos lignes...dommage !
( En poésie, les chiffres doivent être écrits en lettres )
Respect de l'ordonnance des rimes M./F.
Attention ! Dans vos 2 quatrains les rimes doivent être identiques.
1er quatrain : 1er vers : 11 pieds ( sans virgule : 12 pieds )
2ème vers : ( 11 pieds : ( sans virgule : 12 pieds )
2ème quatrain : 1er vers : 11 pieds ( sans virgule : 12 pieds )
4ème vers 11 pieds )
1er tercet : 2ème vers : 14 pieds
( petit déjeuner)
**********
16 L'éveil au travailleur de la route ZUC 8.25
Le réveil travailleur, qui toujours sonne gris,
Habillée tout de noire, dort encore la rue,
Les yeux lourds de sommeil, à cette heure incongrue,
Il s'en va au travail, en sifflant cœur aigris,
Au dépôt journalier, dans la nuit mistigris,
Se forçat sauvageon, pour tirer sa charrue,
Dans le bruit et l'ennui, qui voit là sa verrue,
Sur la vie dos courbé, pour un pain rabougris,
Enfermé il ne veut, et pour voir l'hirondelle,
Le soleil éclairer de ses doigts sa chandelle,
S'écriant liberté, parcourant les chemins,
Au volant de l'emploi, voir au ciel il imagine,
De ces mots au matin, sur plus doux parchemins,
Quand viendra son repos, pour sa tendre frangine.
Consignes respectées, 2ème vers 1er quatrain 13 pieds, aurait pu mettre « dort encor la rue » accepté en poésie
Un lever du jour bien « travailleur » !
Une vie rude qui demande beaucoup de courage, j'aime cette espérance de vie
meilleure sous' un « autre » soleil...J'ai aimé la profondeur de votre écrit.
De beaux alexandrins...( 1er tercet : 2ème vers : 13 pieds )
Respect de l'ordonnance des rimes M ./F.
( tout de noir ) (ce forçat )
17 Aube PHAEDRA 8.95
Aux heures nouvelles dans l’ocre majesté
Clepsydre des aubes goutte à goutte murmure
Sur les germes à peine ouverts de la verdure
La lente vibration de la rosée d’été.
Le Soleil à l’azur étend sa vénusté.
Tout met plus de clameur en chantant la nature
Et la forêt aux vents masse sa verte armure
Où la fontaine fait rire sa pureté.
Voici qu'un papillon, fils d'une seule aurore
Plongeant du ciel radieux sur la bourgeon sonore
Y tarit tout l'amour en même temps qu'il meurt.
Et j'aimerai ainsi que lui ma bien aimée
Avec ce matin d'or éteindre ma rumeur
En posant un baiser à ta lèvre fermée.
Consignes respectées mais 3ème vers premier quatrain et 1er vers premier tercet en 11 pieds
Le bourgeon ( faute de frappe)
Fort poétique
Une aube se dévoile très poétiquement sous formes de belles images, jolie conclusion.
Alexandrins : Presque parfait. ( 1er tercet : 2ème vers : 13 pieds )
( Une virgule après : ma bien-aimée...pour plus de compréhension )
( le bourgeon : faute de frappe ? )
18 Le début de la journée du dimanche 20 Aout 2017 URBAIN FATEWA 5.25
Le réveil travailleur, qui toujours sonne gris,
Habillée tout de noire, dort encore la rue,
Les yeux lourds de sommeil, à cette heure incongrue,
Il s'en va au travail, en sifflant cœur aigris,
Au dépôt journalier, dans la nuit mistigris,
Se forçat sauvageon, pour tirer sa charrue,
Dans le bruit et l'ennui, qui voit là sa verrue,
Sur la vie dos courbé, pour un pain rabougris,
Enfermé il ne veut, et pour voir l'hirondelle,
Le soleil éclairer de ses doigts sa chandelle,
S'écriant liberté, parcourant les chemins,
Au volant de l'emploi, voir au ciel il imagine,
De ces mots au matin, sur plus doux parchemins,
Quand viendra son repos, pour sa tendre frangine.
Consignes respectées, 2ème vers 1er quatrain 13 pieds, aurait pu mettre « dort encor la rue » accepté en poésie
Un lever du jour bien « travailleur » !
Une vie rude qui demande beaucoup de courage, j'aime cette espérance de vie
meilleure sous' un « autre » soleil...J'ai aimé la profondeur de votre écrit.
De beaux alexandrins...( 1er tercet : 2ème vers : 13 pieds )
Respect de l'ordonnance des rimes M ./F.
( tout de noir ) (ce forçat )
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17 Aube PHAEDRA 8.95
Aux heures nouvelles dans l’ocre majesté
Clepsydre des aubes goutte à goutte murmure
Sur les germes à peine ouverts de la verdure
La lente vibration de la rosée d’été.
Le Soleil à l’azur étend sa vénusté.
Tout met plus de clameur en chantant la nature
Et la forêt aux vents masse sa verte armure
Où la fontaine fait rire sa pureté.
Voici qu'un papillon, fils d'une seule aurore
Plongeant du ciel radieux sur la bourgeon sonore
Y tarit tout l'amour en même temps qu'il meurt.
Et j'aimerai ainsi que lui ma bien aimée
Avec ce matin d'or éteindre ma rumeur
En posant un baiser à ta lèvre fermée.
Consignes respectées mais 3ème vers premier quatrain et 1er vers premier tercet en 11 pieds
Le bourgeon ( faute de frappe)
Fort poétique
Une aube se dévoile très poétiquement sous formes de belles images, jolie conclusion.
Alexandrins : Presque parfait. ( 1er tercet : 2ème vers : 13 pieds )
( Une virgule après : ma bien-aimée...pour plus de compréhension )
( le bourgeon : faute de frappe ? )
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18 Le début de la journée du dimanche 20 Aout 2017 URBAIN FATEWA 5.25
Oui ! Il se peut que la pluie masque la beauté du ciel
Le soleil semblait être inondé dans la glace nuageuse
Les horizons cachés, il pleut, il pleuvait sur les roses
Le froid tombait sur la ville, et sommeil devenait le miel
O Dimanche de repos ! Pas d’astre en ce moment
Les gouttelettes fines intarissables, pérennes et humides
Réveillaient la fièvre d’amour, tous couchés comme les pintades
O soleil lève toi ! Mais le soleil marchait déjà doucement
On ne voyait rien de si beau ni lumière dans l’empyrée
Sinon que ce sol qui buvait les eaux, la terre inondée
Quand le soleil se lève on voit la belle image des nuages
Se mouvant de l’Est à L’Ouest, du Nord au Sud sur les étoiles
Une fois que les oiseaux s’étaient réveillés dans les nids,
La lumière se propageait, la terre sécha jusqu’aux presqu’iles
Les deux quatrains auraient du avoir des rimes identiques
Nuageuse/roses ne riment pas ainsi que humides/pintades et étoiles/iles
Nuages ne rime pas avec nids…
Attention aux 12 pieds des alexandrins !
Une matinée bien pluvieuse…
Un lever de soleil après la pluie...comme c'est beau !
Rimes allant de 11 à 18 pieds...Hélas ! Pas d'alexandrins.
Les rimes de vos 2 quatrains doivent être identiques ABBA
attention ! : la 2ème rime du 2ème tercet doit être identique au 3ème vers du 1er tercet
donc nuages : rime F. ne concorde pas avec nids : rime M. (FFM et FMF ( voir exemple )
( étoiles et presqu'iles... nuageuses et roses... humides et pintades...rimes différentes )
Le soleil semblait être inondé dans la glace nuageuse
Les horizons cachés, il pleut, il pleuvait sur les roses
Le froid tombait sur la ville, et sommeil devenait le miel
O Dimanche de repos ! Pas d’astre en ce moment
Les gouttelettes fines intarissables, pérennes et humides
Réveillaient la fièvre d’amour, tous couchés comme les pintades
O soleil lève toi ! Mais le soleil marchait déjà doucement
On ne voyait rien de si beau ni lumière dans l’empyrée
Sinon que ce sol qui buvait les eaux, la terre inondée
Quand le soleil se lève on voit la belle image des nuages
Se mouvant de l’Est à L’Ouest, du Nord au Sud sur les étoiles
Une fois que les oiseaux s’étaient réveillés dans les nids,
La lumière se propageait, la terre sécha jusqu’aux presqu’iles
Les deux quatrains auraient du avoir des rimes identiques
Nuageuse/roses ne riment pas ainsi que humides/pintades et étoiles/iles
Nuages ne rime pas avec nids…
Attention aux 12 pieds des alexandrins !
Une matinée bien pluvieuse…
Un lever de soleil après la pluie...comme c'est beau !
Rimes allant de 11 à 18 pieds...Hélas ! Pas d'alexandrins.
Les rimes de vos 2 quatrains doivent être identiques ABBA
attention ! : la 2ème rime du 2ème tercet doit être identique au 3ème vers du 1er tercet
donc nuages : rime F. ne concorde pas avec nids : rime M. (FFM et FMF ( voir exemple )
( étoiles et presqu'iles... nuageuses et roses... humides et pintades...rimes différentes )
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19 L’Aurore ELUARD 5
Le jour se lève et étend ses rayons sur tout l’espace,
Le jour se lève pour une nouvelle relève,
Les négociations ont enfin abouti, c’est la fin de la grève,
Loin des vautours et des rapaces, c’est la paix rien ne vous agace.
Le temps est aux loisirs et à la chasse,
La guerre est enfin finie, c’est la grande trêve,
Plus personne alors ne crève, la vie est courte et brève,
Plus rien alors ne vous pourchasse.
Circuler librement à Montmartre et à Montparnasse,
La beauté du jour et du soleil vous laissent de glace,
Les cris de joie éclatent au grand jour.
Nos âmes aux anges s’entrelacent,
Comme deux océans qui s’entrecroisent,
Et nos destinées se croisent et nos cœurs s’embrassent.
Les quatrains sont tous en rimes féminines… »jour » aurait du rimer avec « entrecroisent »
Attention aux consignes, les alexandrins font défaut…
Une aurore qui s’annonce de bons augures
Un grand moment de liesse après de longues discussions, la joie fuse et fait plaisir à lire...
Attention ! Vos rimes sont toutes féminines sauf : jour.
Revoir l'exemple proposé. Et l'ordonnance de ses rimes.
2 Alexandrins : 2ème quatrain : 2ème vers : 12 pieds...
et 2ème tercet : 3ème vers : 12 pieds
Sinon vos vers vont de 8 à 18 pieds hélas !
Attention à la répétitions du mot : et .
Belle symphonie matinale
Je me suis laissée bercer par votre lyrisme, poésie de grande qualité,
tel souffle venu déposer la beauté divine de l'aurore sur le monde...Magnifique !
Alexandrins : Parfait ( les rimes en ion : peuvent être : synérèse ou diérèse :
ex : sen/sa/tion / ou sen/sa/ti/on/ : donc accepté )
( révèlent et dentelle : sonorité identique, rimes légèrement différentes : accepté )
ordonnance des rimes M/F respectée.
***********
21 A la pointe du jour POLYMNIE2 8.37
Quand le silence enchante et que perle fleurit,
Dès l’aube tout me berce et mon regard caresse,
C’est en sons d’or de rêve ondoyés de tendresse
Que mon Âme revient vers l’esprit défleurit !*
Ciel lié à la mer, la terre se nourrit
Pour fondre les amants sans ligne qui se dresse !
C’est le jour et la nuit que l’union sans adresse*
Se fend à se confondre alliance vit, sourit.
Il est naturel simple à suivre un mouvement,
Celui qui sait aimer tisse le sentiment
Unissant l’un à l’autre en clef universelle.
Enfant de la balle es-tu, toi, lever du Jour ?
Tu joues avec un tout en tirant sur ficelles,
Que vécu pêle-mêle emballe en dons d’Amour !
L’esprit défleurit = Rien n’est comme autrefois, on est moins pensant !
Ligne = sans frontières
Sans adresse = sans localité précise, universelle
Le premier tercet aurait du être en FFM et le second en FMF, vous avez fait l’inverse
Splendide sonnet...Joli « Enfant de la balle, es tu, toi, lever du jour ? »
2ème quatrain : 4ème vers : 13 pieds ( a/lli/an/ce )
Sinon en alexandrins.
Respect de l'ordonnance des rimes M/F
***************
22 Le jour se lève, l’Orfèvre à nos pieds ! POLYMNIE2 8.80
Baille un feu flamboyant à l’aube d’un matin,
Je contemple l’acquis que mon Âme convie,
La beauté apparaît sous voile de l’envie
A l’horizon saignant, une alliance satin.
L’orchestré m’éblouit l’astre étale un festin
Illumine au profond, pur éther se marie,
Eclatent les rayons, l’or, l’argent se défient
Et l’aurore est bien là, jumelle du destin.
Bel oiseau bleu des fées aux couleurs de la Vierge,
Traverse, fend l’espace et souffle sur les cierges,
Sous la voûte céleste une pluie de senteurs !
Les essences en grelots défroissent les corsages, *
Se bénit, douce vie en ce beau jour « vibreur »*.
Et je médite Amour-Bonheur d’âge-en-âge !
Corsages= pétales et feuillages
Se bénit=se pour onConsignes respectées sauf le dernier vers ( 11 pieds)
Fort poétique
2ème quatrain 2ème vers 14 pieds, 1er tercet 1er vers 11 pieds, 2ème tercet 1er vers 13 pieds
Un paysage bien poétique
J'ai aimé ce poème fort et puissant, ce partage du quotidien de l'homme
sur le chemin du rude labeur qui est le sien, mais qui ne l'empêche pas
de contempler ce qui l'entoure, d'y ajouter une certaine noblesse...
En alexandrins sauf :
2ème quatrain : 2ème vers : 14 pieds
1er tercet : 1er et 2ème vers : 13 pieds ( ju/ra/ssi/enne ...ma/gi/ci/enne )
Respect de l'ordonnance des rimes M/F.
suivie de belles images nous menant au point du jour...Superbe !
2ème quatrain : 1er vers : 13 pieds ( Hé/li/os )
3ème vers : 11 pieds ( sans virgule après brume : 12 pieds )
1er tercet : 3ème vers : 13 pieds : ( é/clo/si/on )
2ème tercet : 3ème vers : 14 pieds ( pu/ri/fi/é...jou/i/ssan/ce )
Respect de l'ordonnance des rimes M/F.
Magnifique joyau, bravo!
***********
25 Le chemin d'Eos PHAEDRA 8.43
De sa couche royale où Thiton dort encor
La fille du matin aux avant-bras de rose
S'éveille et soudain part, maîtrisant plein d'osmose
L’élan de ses coursiers dans leur divin essor.
Elle va, et franchis la porte trempée d'or,
Et la mer saluant l'enfant, à ses pieds pose
L’héroïque baiser de son onde morose,
Tandis que l'harmonie élève son accord.
Au faite de l'azur l'urne emplit de rosée
Elle verse ses larmes, et la fleur arrosée
Parmi son lit d'aiguail se lève lentement.
C'est l'heure où le Soleil couronné de merveille,
Devant la Nymphe nue pareil au jeune amant
Couvre la Terre avec sa parure vermeille. Consignes respectées sauf 1er vers 2ème quatrain et 2ème vers second tercet 11 pieds
Merveilleux tableau empli de poésie
Consignes respectées sauf 1er vers 2ème quatrain et 2ème vers second tercet 11 pieds
Belle personnification de l'aurore.
« Parmi son lit d'aiguail se lève lentement » Très beau.
Lentement et amant : son identique : accepté )
1er quatrain : 4ème vers : 13 pieds ( cour/si/ers )
2ème quatrain : 1er vers : 11 pieds : ( sans virgule après va : 12 pieds )
1er tercet : 2ème vers :11 pieds ( sans virgule après larme : 12 pieds )
Respect de l'ordonnance des rimes M/F.
************
26 Sous les jupes de L'aube IBOUJO 7.18
Sous les jupes de l'aube des vents forts têtus
La matin sait sourire offrant à sa guise
Sa longue voilette sombre, souris -grise
Entre le cil des feuilles et le rose un peu cru.
La livrée des fougères s'unit aux bourgeons
Face au vernis des guimpes spinescentes
Don luisant de ton au défleuri des sentes
La mûre oubliée larme l'habit sauvageon.
La forêt vend au matin ses anses hâves,
Chapeautée d'or brun et de perles concaves
L'aube neuve se marie au matin embué
Un rai bas de soleil flirte en la futaie
Le frais des nuits bleues en écho rétribué
Présage de l'éveil d'une journée qui s'égaie.
Joliment poétique, de belles images, j'aime ce lever du jour en forêt.
Attention ! les rimes des 2 quatrains doivent être identiques.
Respect de l'ordonnance des rimes M/F.
1er quatrain : 2ème vers : 10 pieds....4ème vers : 13 pieds.
2ème quatrain : 2ème vers : 10 pieds ….3ème vers : 11 pieds
1er tercet : 1er vers : 11 pieds ….3ème vers : 13 pieds
2ème tercet : 1er vers : 11 pieds....3ème vers : 13 pieds
Attention aux alexandrins !!! Recompter bien les syllabes !!!
Le jour se lève ELUARD
Un jour, la vie en solitude,
Un jour, la vie nous appartient.
Un jour, la vie nous fuit,
Un jour la vie s’en va et l’on s’en va avec.
Un jour, le jour se lève,
La vie, la vie réapparaît.
Un jour, le soleil se couche,
Et il se trouve qu’en ce jour, la vie n’est plus là,
On n’est plus là.
Un jour, il se trouve que l’on n’est plus les mêmes,
Quelque chose a changé,
Mais qu’est-ce qui a bien pu changer ?
Est-ce le jour ? Est-ce le temps ?
Est-ce la vie ? Est-ce…….. ?
Est-ce nous-mêmes ?
Evidemment le tout change !
Le tout s’en va,
Le temps, la vie et surtout l’autre,
L’autre qui joue notre rôle,
Nous qui jouons son rôle,
Un drôle de rôle ! N’est-ce pas ?
Tout est drôle puisque tout s’en va,
Le tout s’en va, car plus de rôle,
Plus de rôle à jouer, que ce soit pour nous ou pour l’autre
Tous les rôles ont été joués
Excepté un seul
Celui de l’autre !!!.........
Aurore, ma pierre de lune IBOUJO
Mystère du jour qui vient au monde bien seul,
Ma pierre de lune, au teint d'aurore claire,
Fièvre de lumière, veuve , sans son koheul ,
Bruit de rosée, sortant de a niche vulvaire
La nuit s'endort, bientôt le pervenche du ciel,
Eclairant la moitié du globe une journée,
D'un souffle d'air aux bruits sensoriels,
J'hume l'œil mis clos , d'aise encapuchonnée.
En la mâtine, mains , joues e teintent rosées
Un tête à tête promenant mon âme avisée
Mon corps se désengourdit au petit matin
J'entends le chant des oiseaux, repousser la fleur
L'éclat de satin des ailes du pêcheur- Martin,
Le jour point pimpant , plutonique sans vigueur .
Plutonique =pierre de lune
koheul = khôl
bruit de rosée = du verbe bruire
Le lever du jour LLUMIERELIVE
En les prémices feutrées d’un matin nouveau
Le firmament dévêt son encre taciturne,
En l’abandon de sa pèlerine nocturne
Les rumeurs de la nuit s’effilent en écheveau,
Eclosant de l’Empyrée, sans aucun biveau,
L’astre de lumière en abandonnant Saturne,
Renonçant aux venteux augures de Vulturne,
Renait et s’étire en céleste baliveau,
Et dans cette aurore éternelle je m’éveille,
Cette lueur de vie inchangée m’émerveille,
Au fond de mon âme résonne l’Angélus,
Les confins de l’Eden en volutes azurées
Laissent percevoir les attraits d’un oculus
En ces matines inextinguibles et mesurées.
Le jour se lève et étend ses rayons sur tout l’espace,
Le jour se lève pour une nouvelle relève,
Les négociations ont enfin abouti, c’est la fin de la grève,
Loin des vautours et des rapaces, c’est la paix rien ne vous agace.
Le temps est aux loisirs et à la chasse,
La guerre est enfin finie, c’est la grande trêve,
Plus personne alors ne crève, la vie est courte et brève,
Plus rien alors ne vous pourchasse.
Circuler librement à Montmartre et à Montparnasse,
La beauté du jour et du soleil vous laissent de glace,
Les cris de joie éclatent au grand jour.
Nos âmes aux anges s’entrelacent,
Comme deux océans qui s’entrecroisent,
Et nos destinées se croisent et nos cœurs s’embrassent.
Les quatrains sont tous en rimes féminines… »jour » aurait du rimer avec « entrecroisent »
Attention aux consignes, les alexandrins font défaut…
Une aurore qui s’annonce de bons augures
Un grand moment de liesse après de longues discussions, la joie fuse et fait plaisir à lire...
Attention ! Vos rimes sont toutes féminines sauf : jour.
Revoir l'exemple proposé. Et l'ordonnance de ses rimes.
2 Alexandrins : 2ème quatrain : 2ème vers : 12 pieds...
et 2ème tercet : 3ème vers : 12 pieds
Sinon vos vers vont de 8 à 18 pieds hélas !
Attention à la répétitions du mot : et .
*********
20 En Symphonie POLYMNIE2 8.50
Le jour s’éveille à peine et voyage en calice
Le silence errant bordé d’agitations,
La Coupe passant salive en vibrations,
La manne en doux soleil praline le délice !
L’air murmure et cadence un rythme en doux complice
Berçant de branche en bras toutes sensations,
Papillonnent les sons en bénédictions
Par les oiseaux chanteurs gazouillant sur la lice.
Prises d’enchantement les couleurs se révèlent
Soufflent sur l’invisible en mes yeux leur dentelle :
Tinte le frais lilas, sonne le blanc muguet !
En baume généreux je reçois l’air d’ivresse
Et grâce aux mouvements les parfums font le guet,
Mon Âme en pur émoi tapisse l’allégresse !
Certaines rimes en diérèse, donc alexandrins respectésLe jour s’éveille à peine et voyage en calice
Le silence errant bordé d’agitations,
La Coupe passant salive en vibrations,
La manne en doux soleil praline le délice !
L’air murmure et cadence un rythme en doux complice
Berçant de branche en bras toutes sensations,
Papillonnent les sons en bénédictions
Par les oiseaux chanteurs gazouillant sur la lice.
Prises d’enchantement les couleurs se révèlent
Soufflent sur l’invisible en mes yeux leur dentelle :
Tinte le frais lilas, sonne le blanc muguet !
En baume généreux je reçois l’air d’ivresse
Et grâce aux mouvements les parfums font le guet,
Mon Âme en pur émoi tapisse l’allégresse !
Belle symphonie matinale
Je me suis laissée bercer par votre lyrisme, poésie de grande qualité,
tel souffle venu déposer la beauté divine de l'aurore sur le monde...Magnifique !
Alexandrins : Parfait ( les rimes en ion : peuvent être : synérèse ou diérèse :
ex : sen/sa/tion / ou sen/sa/ti/on/ : donc accepté )
( révèlent et dentelle : sonorité identique, rimes légèrement différentes : accepté )
ordonnance des rimes M/F respectée.
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21 A la pointe du jour POLYMNIE2 8.37
Quand le silence enchante et que perle fleurit,
Dès l’aube tout me berce et mon regard caresse,
C’est en sons d’or de rêve ondoyés de tendresse
Que mon Âme revient vers l’esprit défleurit !*
Ciel lié à la mer, la terre se nourrit
Pour fondre les amants sans ligne qui se dresse !
C’est le jour et la nuit que l’union sans adresse*
Se fend à se confondre alliance vit, sourit.
Il est naturel simple à suivre un mouvement,
Celui qui sait aimer tisse le sentiment
Unissant l’un à l’autre en clef universelle.
Enfant de la balle es-tu, toi, lever du Jour ?
Tu joues avec un tout en tirant sur ficelles,
Que vécu pêle-mêle emballe en dons d’Amour !
L’esprit défleurit = Rien n’est comme autrefois, on est moins pensant !
Ligne = sans frontières
Sans adresse = sans localité précise, universelle
Splendide sonnet...Joli « Enfant de la balle, es tu, toi, lever du jour ? »
2ème quatrain : 4ème vers : 13 pieds ( a/lli/an/ce )
Sinon en alexandrins.
Respect de l'ordonnance des rimes M/F
***************
22 Le jour se lève, l’Orfèvre à nos pieds ! POLYMNIE2 8.80
Baille un feu flamboyant à l’aube d’un matin,
Je contemple l’acquis que mon Âme convie,
La beauté apparaît sous voile de l’envie
A l’horizon saignant, une alliance satin.
L’orchestré m’éblouit l’astre étale un festin
Illumine au profond, pur éther se marie,
Eclatent les rayons, l’or, l’argent se défient
Et l’aurore est bien là, jumelle du destin.
Bel oiseau bleu des fées aux couleurs de la Vierge,
Traverse, fend l’espace et souffle sur les cierges,
Sous la voûte céleste une pluie de senteurs !
Les essences en grelots défroissent les corsages, *
Se bénit, douce vie en ce beau jour « vibreur »*.
Et je médite Amour-Bonheur d’âge-en-âge !
Corsages= pétales et feuillages
Se bénit=se pour on
Fort poétique
Que de beauté ! Que de belles métaphores ! Une merveille.
En alexandrins sauf :
1er quatrain : 4ème vers : 13 pieds ( a/lli/an/ce )
2ème tercet : 11 pieds ( je /mé/di/te a/mour...)
***********
23 Livraison à la centrale du Bugey ZUC 8.62
Au petit matin gris, tôt je parti battant,
Ma tenue de travail mise comme une armure,
Dans l'ombre traversant, dans un léger murmure,
De noirs coteaux dressés, sous le vent d'est lattant,
Je traversais le Rhône, d'un sombre vert Satan,
Quelques reflets du jour, que la rive déjà emmure,
Sous les piles d'un pont, sous les ronciers aux mures,
Grandissaient maintenant, sur la plaine éclatant,
Au loin dans le décor, la ligne jurassienne,
De la brume sortait, je les vis magiciennes,
Comme des châteaux forts ou des moulins à vents,
Crachant leur vapeur ocre, les quatre tours béantes,
Majestueuses dames, à l'aurore souvent,
Don Quichotte me font, à l'assaut des géantes
Consignes respectées sauf les alexandrins…En alexandrins sauf :
1er quatrain : 4ème vers : 13 pieds ( a/lli/an/ce )
2ème tercet : 11 pieds ( je /mé/di/te a/mour...)
***********
23 Livraison à la centrale du Bugey ZUC 8.62
Au petit matin gris, tôt je parti battant,
Ma tenue de travail mise comme une armure,
Dans l'ombre traversant, dans un léger murmure,
De noirs coteaux dressés, sous le vent d'est lattant,
Je traversais le Rhône, d'un sombre vert Satan,
Quelques reflets du jour, que la rive déjà emmure,
Sous les piles d'un pont, sous les ronciers aux mures,
Grandissaient maintenant, sur la plaine éclatant,
Au loin dans le décor, la ligne jurassienne,
De la brume sortait, je les vis magiciennes,
Comme des châteaux forts ou des moulins à vents,
Crachant leur vapeur ocre, les quatre tours béantes,
Majestueuses dames, à l'aurore souvent,
Don Quichotte me font, à l'assaut des géantes
2ème quatrain 2ème vers 14 pieds, 1er tercet 1er vers 11 pieds, 2ème tercet 1er vers 13 pieds
Un paysage bien poétique
J'ai aimé ce poème fort et puissant, ce partage du quotidien de l'homme
sur le chemin du rude labeur qui est le sien, mais qui ne l'empêche pas
de contempler ce qui l'entoure, d'y ajouter une certaine noblesse...
En alexandrins sauf :
2ème quatrain : 2ème vers : 14 pieds
1er tercet : 1er et 2ème vers : 13 pieds ( ju/ra/ssi/enne ...ma/gi/ci/enne )
Respect de l'ordonnance des rimes M/F.
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24 Beauté d'émoi en point du jour... PROSE16 9.46 médaille d'or
Le dais satin noir se délave au firmament,
Séléné pâlissante murmure aux étoiles
« Le temps nous est compté, disparaissons du voile »,
Clignant des yeux, elles éteignent leurs filaments...
Hélios le Flamboyant parade fièrement
Déployant sa chevelure d'or sur la toile,
Noyant limbes de brume, l'azur se dévoile,
Le jour naissant trouble mon âme, éperdument...
L'onde miroir en couleurs irisées scintille,
Au sein des corolles la perle d'eau vacille,
Éclosion divine de parfums enchanteurs...
Ô sublime levant, source de renaissance,
Tu règnes en mon cœur impunément, novateur,
Mon esprit purifié savoure ta jouissance...
Belle entrée en matière : « Le dais de satin noir se délave au firmament »24 Beauté d'émoi en point du jour... PROSE16 9.46 médaille d'or
Le dais satin noir se délave au firmament,
Séléné pâlissante murmure aux étoiles
« Le temps nous est compté, disparaissons du voile »,
Clignant des yeux, elles éteignent leurs filaments...
Hélios le Flamboyant parade fièrement
Déployant sa chevelure d'or sur la toile,
Noyant limbes de brume, l'azur se dévoile,
Le jour naissant trouble mon âme, éperdument...
L'onde miroir en couleurs irisées scintille,
Au sein des corolles la perle d'eau vacille,
Éclosion divine de parfums enchanteurs...
Ô sublime levant, source de renaissance,
Tu règnes en mon cœur impunément, novateur,
Mon esprit purifié savoure ta jouissance...
suivie de belles images nous menant au point du jour...Superbe !
2ème quatrain : 1er vers : 13 pieds ( Hé/li/os )
3ème vers : 11 pieds ( sans virgule après brume : 12 pieds )
1er tercet : 3ème vers : 13 pieds : ( é/clo/si/on )
2ème tercet : 3ème vers : 14 pieds ( pu/ri/fi/é...jou/i/ssan/ce )
Respect de l'ordonnance des rimes M/F.
Magnifique joyau, bravo!
***********
25 Le chemin d'Eos PHAEDRA 8.43
De sa couche royale où Thiton dort encor
La fille du matin aux avant-bras de rose
S'éveille et soudain part, maîtrisant plein d'osmose
L’élan de ses coursiers dans leur divin essor.
Elle va, et franchis la porte trempée d'or,
Et la mer saluant l'enfant, à ses pieds pose
L’héroïque baiser de son onde morose,
Tandis que l'harmonie élève son accord.
Au faite de l'azur l'urne emplit de rosée
Elle verse ses larmes, et la fleur arrosée
Parmi son lit d'aiguail se lève lentement.
C'est l'heure où le Soleil couronné de merveille,
Devant la Nymphe nue pareil au jeune amant
Couvre la Terre avec sa parure vermeille.
Merveilleux tableau empli de poésie
Consignes respectées sauf 1er vers 2ème quatrain et 2ème vers second tercet 11 pieds
Belle personnification de l'aurore.
« Parmi son lit d'aiguail se lève lentement » Très beau.
Lentement et amant : son identique : accepté )
1er quatrain : 4ème vers : 13 pieds ( cour/si/ers )
2ème quatrain : 1er vers : 11 pieds : ( sans virgule après va : 12 pieds )
1er tercet : 2ème vers :11 pieds ( sans virgule après larme : 12 pieds )
Respect de l'ordonnance des rimes M/F.
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26 Sous les jupes de L'aube IBOUJO 7.18
Sous les jupes de l'aube des vents forts têtus
La matin sait sourire offrant à sa guise
Sa longue voilette sombre, souris -grise
Entre le cil des feuilles et le rose un peu cru.
La livrée des fougères s'unit aux bourgeons
Face au vernis des guimpes spinescentes
Don luisant de ton au défleuri des sentes
La mûre oubliée larme l'habit sauvageon.
La forêt vend au matin ses anses hâves,
Chapeautée d'or brun et de perles concaves
L'aube neuve se marie au matin embué
Un rai bas de soleil flirte en la futaie
Le frais des nuits bleues en écho rétribué
Présage de l'éveil d'une journée qui s'égaie.
Attention ! les rimes des 2 quatrains doivent être identiques.
Respect de l'ordonnance des rimes M/F.
1er quatrain : 2ème vers : 10 pieds....4ème vers : 13 pieds.
2ème quatrain : 2ème vers : 10 pieds ….3ème vers : 11 pieds
1er tercet : 1er vers : 11 pieds ….3ème vers : 13 pieds
2ème tercet : 1er vers : 11 pieds....3ème vers : 13 pieds
Attention aux alexandrins !!! Recompter bien les syllabes !!!
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HORS CONCOURS
Le jour se lève ELUARD
Un jour, la vie en solitude,
Un jour, la vie nous appartient.
Un jour, la vie nous fuit,
Un jour la vie s’en va et l’on s’en va avec.
Un jour, le jour se lève,
La vie, la vie réapparaît.
Un jour, le soleil se couche,
Et il se trouve qu’en ce jour, la vie n’est plus là,
On n’est plus là.
Un jour, il se trouve que l’on n’est plus les mêmes,
Quelque chose a changé,
Mais qu’est-ce qui a bien pu changer ?
Est-ce le jour ? Est-ce le temps ?
Est-ce la vie ? Est-ce…….. ?
Est-ce nous-mêmes ?
Evidemment le tout change !
Le tout s’en va,
Le temps, la vie et surtout l’autre,
L’autre qui joue notre rôle,
Nous qui jouons son rôle,
Un drôle de rôle ! N’est-ce pas ?
Tout est drôle puisque tout s’en va,
Le tout s’en va, car plus de rôle,
Plus de rôle à jouer, que ce soit pour nous ou pour l’autre
Tous les rôles ont été joués
Excepté un seul
Celui de l’autre !!!.........
Aurore, ma pierre de lune IBOUJO
Mystère du jour qui vient au monde bien seul,
Ma pierre de lune, au teint d'aurore claire,
Fièvre de lumière, veuve , sans son koheul ,
Bruit de rosée, sortant de a niche vulvaire
La nuit s'endort, bientôt le pervenche du ciel,
Eclairant la moitié du globe une journée,
D'un souffle d'air aux bruits sensoriels,
J'hume l'œil mis clos , d'aise encapuchonnée.
En la mâtine, mains , joues e teintent rosées
Un tête à tête promenant mon âme avisée
Mon corps se désengourdit au petit matin
J'entends le chant des oiseaux, repousser la fleur
L'éclat de satin des ailes du pêcheur- Martin,
Le jour point pimpant , plutonique sans vigueur .
Plutonique =pierre de lune
koheul = khôl
bruit de rosée = du verbe bruire
Le lever du jour LLUMIERELIVE
En les prémices feutrées d’un matin nouveau
Le firmament dévêt son encre taciturne,
En l’abandon de sa pèlerine nocturne
Les rumeurs de la nuit s’effilent en écheveau,
Eclosant de l’Empyrée, sans aucun biveau,
L’astre de lumière en abandonnant Saturne,
Renonçant aux venteux augures de Vulturne,
Renait et s’étire en céleste baliveau,
Et dans cette aurore éternelle je m’éveille,
Cette lueur de vie inchangée m’émerveille,
Au fond de mon âme résonne l’Angélus,
Les confins de l’Eden en volutes azurées
Laissent percevoir les attraits d’un oculus
En ces matines inextinguibles et mesurées.
Le matin d’Olga LURON1er
En approche silencieuse de son pas félin,
Recherchant dès potron-minet une caresse,
Sur son joli poil soyeux, le matin tendresse,
S’étirant gentiment sur mon beau drap de lin.
Au frôlement, murmure un court ronronnement,
D’un réveil en douceur, elle devint tigresse,
Par des gestes d’amour, elle se voyait princesse,
En entamant cette journée royalement.
Je m’introduisais gentiment dans ses rêves,
Quand de cette nuit, j’ne voulais en faire la trêve,
Dégustant à foison ces moments de plaisirs.
A l’instant matinal qui s’en fin, recommence,
Double sens, la chatte d’Olga était hors concours !
Au grand jour, toujours à mes cotés, quelle chance !
En approche silencieuse de son pas félin,
Recherchant dès potron-minet une caresse,
Sur son joli poil soyeux, le matin tendresse,
S’étirant gentiment sur mon beau drap de lin.
Au frôlement, murmure un court ronronnement,
D’un réveil en douceur, elle devint tigresse,
Par des gestes d’amour, elle se voyait princesse,
En entamant cette journée royalement.
Je m’introduisais gentiment dans ses rêves,
Quand de cette nuit, j’ne voulais en faire la trêve,
Dégustant à foison ces moments de plaisirs.
A l’instant matinal qui s’en fin, recommence,
Double sens, la chatte d’Olga était hors concours !
Au grand jour, toujours à mes cotés, quelle chance !
Dernière édition:
