Le halo de ma pureté
Nous errons, paumes entrelacées, adossées
parmi les ciels d’azur du Maine, parmi les cimes des nuages,
les roses, les amarantes, et les violettes blanches
nous révèrent à chacun de nos pas,
parmi les ciels d’azur du Maine, parmi les cimes des nuages,
les roses, les amarantes, et les violettes blanches
nous révèrent à chacun de nos pas,
parfois, je m’arrête, je te quitte, et je cueille des lys
que je t’offre à genoux, ô Sirène, ma Vie, ma Maîtresse.
Sens-tu l’océan de mon coeur qui ne bat que pour toi,
mon corps d’ivoire connaît les étoiles de ton regard,
que je t’offre à genoux, ô Sirène, ma Vie, ma Maîtresse.
Sens-tu l’océan de mon coeur qui ne bat que pour toi,
mon corps d’ivoire connaît les étoiles de ton regard,
tu possèdes le parfum des nuages,
et la volupté de ma Grâce,
ta longue chevelure d’ébène rejoint la mienne
quand je me penche vers toi
et la volupté de ma Grâce,
ta longue chevelure d’ébène rejoint la mienne
quand je me penche vers toi
pour t’offrir le miracle d’un baiser
dessus l’ivresse de tes paupières de douceur,
je te sers contre moi alors, et
la guirlande des fraîcheurs nous envahit.
dessus l’ivresse de tes paupières de douceur,
je te sers contre moi alors, et
la guirlande des fraîcheurs nous envahit.
Prends-moi plus fort contre toi, j’ai si envie de toi,
nous traversons des hameaux,
l’essaim de nos escarpins scande
la flamme d’autel de nos étreintes,
nous traversons des hameaux,
l’essaim de nos escarpins scande
la flamme d’autel de nos étreintes,
j’égrène le divin souvenir de notre Passion si belle,
et le halo de ma pureté.
Prêtresse de Sappho, tu m’emmènes à tout instant
sur les chemins du Soleil,
et le halo de ma pureté.
Prêtresse de Sappho, tu m’emmènes à tout instant
sur les chemins du Soleil,
sur le sanctuaire de ta clarté,
nos robes de tulle et nos bas de soie noirs recueillent
dans les champs d’asphodèles des stances de lueurs,
le Désir monte en moi, suppliante,
nos robes de tulle et nos bas de soie noirs recueillent
dans les champs d’asphodèles des stances de lueurs,
le Désir monte en moi, suppliante,
je te conduis dans un bosquet dominant notre vallon,
et je m’écrie : -ô ma Muse, ôte mes vêtements,
fais de même, allonge-moi dessus le baldaquin des mousses,
chevauche-moi, magnifie mes beaux seins lourds,
et je m’écrie : -ô ma Muse, ôte mes vêtements,
fais de même, allonge-moi dessus le baldaquin des mousses,
chevauche-moi, magnifie mes beaux seins lourds,
et l’archipel de ma Fourrure-pétales, je te l’ordonne,
j’ai tant besoin de tes iris de vice dans les miens, et
avec tes sens d’amante, conduis-moi jusqu’aux plages de
la Jouissance, et je serai Tienne à jamais, ô ton Élue !
j’ai tant besoin de tes iris de vice dans les miens, et
avec tes sens d’amante, conduis-moi jusqu’aux plages de
la Jouissance, et je serai Tienne à jamais, ô ton Élue !
Sophie Rivière