Le tonnerre crispe les poings
Je n’entends que lui, que lui
Tous les jours à la même heure
Il entre comme un déchaîné
L’orage me fait frémir de peur
Sa voix sourde répand la haine
Je suis tout petit, je le sais
Mais lui le sait pas, il hurle!
Sa grosse voix fait trembler
Les meubles, mes peluches et moi
Je me cache sous le lit
Pour me protéger de la pluie
Tous les jours, à la même heure
Ses yeux soudain deviennent noirs
Je ne vois qu’eux me châtier
Comme une feuille dans la rafale
Et je pleure en silence
Ma terreur de ne plus savoir
Me relever encore un fois
Pour affronter le destin
Une douce pluie sur mes joues
Essaie d’effacer la douleur
Je ne sens qu’elle, qu’elle
Qui me torture par en-dedans
Je n’entends que lui, que lui
Tous les jours à la même heure
Il entre comme un déchaîné
L’orage me fait frémir de peur
Sa voix sourde répand la haine
Je suis tout petit, je le sais
Mais lui le sait pas, il hurle!
Sa grosse voix fait trembler
Les meubles, mes peluches et moi
Je me cache sous le lit
Pour me protéger de la pluie
Tous les jours, à la même heure
Ses yeux soudain deviennent noirs
Je ne vois qu’eux me châtier
Comme une feuille dans la rafale
Et je pleure en silence
Ma terreur de ne plus savoir
Me relever encore un fois
Pour affronter le destin
Une douce pluie sur mes joues
Essaie d’effacer la douleur
Je ne sens qu’elle, qu’elle
Qui me torture par en-dedans