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LE FEU : UNE PPROVIDENCE

ELUARD

Maître Poète
#1
Un silex, deux silex, un frottement : Naissance du feu
Feu magique, magnifique
Feu couleur or et ocre
Feu étincelant et féerique
Feu grandiose et extraordinaire
Le feu une force de la nature
Le feu première grande découverte de l’homme
Qui fut son aventure
Qui alla décider de son avenir et de son devenir
Homme effrayé
Feu peu à peu apprivoisé
Feu acclamé en apothéose
Feu valeureux et chaleureux
Tu es le bienvenu dans tous les foyers
Même dans les foyers de feu
Homme grâce au feu réchauffé
Chassa animaux et tua bêtes
Coula or et forgea métaux et fer
Et s’en alla faire la guerre
Aux quatre coins de la terre
Sans prêter attention et sans se soucier de son avenir
L’homme coupa arbres et incendia forêts
Le feu au départ compagnon de l’homme de toujours
Est devenu son ennemi pour toujours
Pyromane et incendiaire
L’homme et le feu sont devenus de pires adversaires
L’homme cracha le feu
Et multiplia les foyers de feu
Et se plait dans ce jeu
S’enferme de plus en plus dans une fournaise de feu
Dans un étau d’enfer
Essaie de se frayer un chemin
Que du feu, que du feu
L’homme s’accroche
Mais c’est sûr l’heure approche
Au feu, au feu…….
Nulle approche.