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Le fanion

#1
Le fanion.

Le printemps n'avait pas fini
De peindre le joli visage,
Que d'un joli charme infini
Elle flattait d'un regard sage
Se promenant sur les cheveux
Du ciel tombés comme des vœux,

Douce et fragile esquisse d'eau
À peine troublante en silence
Tu semblais, ô lente indolence
Au parfum secret de ta peau,

Et la saison d'un air plus fin
Finissait de peindre la plaine
Et le noble pistil surfin
De la fleur qu'efface ta peine
D'un geste aussi délicieux
Que ton regard harmonieux

Douce et fragile esquisse d'eau
Tu n'osais troubler le silence
Que le vent t'offrait en cadeau
En marchant avec vigilance,

Et j'ai vu, mon amour ce jour
L'odorante et souple démarche
D'un poème qui pour toujours
À ta beauté t'offrait la marche
D'un de ses vers par un rêveur
Écrit, contemplant ta saveur,

Et ce goût, ô lente indolence
Au nectar nacré de ta peau,
Retombait avec abondance
Sur l'ombre lente d'un drapeau,

J'ai cueilli la fleur si goûteuse
De ta peau sucrée avec soin
Par le vent et l'onde sableuse
De ton œil, dont j'avais besoin
Pour dire avec intention
Je t'aime sur mon fanion...

Daniel beau le poète rêveur
16 Avril 2018
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