Le doux ciel de ton regard
Le doux ciel de ton regard me pénètre,
tandis que je touche, en tremblant, tes mamelons si fermes,
libres de toute attache,
débordant de ta tunique transparente de lin,
tandis que je touche, en tremblant, tes mamelons si fermes,
libres de toute attache,
débordant de ta tunique transparente de lin,
tu es si radieuse que les oiselles vont à ta rencontre,
et te célèbrent sans cesse à travers le monde,
ô ma Maîtresse, ma Sirène, toi qui m’as choisie
pour psalmodier ta gloire et ta tendresse.
et te célèbrent sans cesse à travers le monde,
ô ma Maîtresse, ma Sirène, toi qui m’as choisie
pour psalmodier ta gloire et ta tendresse.
Donne-moi encore des baisers de braise,
j’ai tant besoin de ta Chair contre la mienne,
reprenons notre marche maintenant,
le soleil s’accroche à ma longue chevelure d’ébène,
j’ai tant besoin de ta Chair contre la mienne,
reprenons notre marche maintenant,
le soleil s’accroche à ma longue chevelure d’ébène,
nous errons, paumes entrelacées, parmi les champs,
les bocages, et les forêts du Maine, ma robe courte,
et mes bas de soie brasillent en ce matin de mai,
mes hauts talons scandent sur les dais des sentes,
les bocages, et les forêts du Maine, ma robe courte,
et mes bas de soie brasillent en ce matin de mai,
mes hauts talons scandent sur les dais des sentes,
et des mousses, des rimes de clarté.
J’ai embrassé tes mains, cette nuit, à la lueur
des cierges de lune, quand tu m’as possédée, seins contre seins,
sexe contre sexe, et conduite sur l’autel de la Jouissance,
J’ai embrassé tes mains, cette nuit, à la lueur
des cierges de lune, quand tu m’as possédée, seins contre seins,
sexe contre sexe, et conduite sur l’autel de la Jouissance,
je me suis réfugiée ensuite en la plage de tes bras de roseau
avant de recommencer.
Je me suis réveillée voilà peu alors que tu dors encore, nue,
revêtue du lait de ma sève,
avant de recommencer.
Je me suis réveillée voilà peu alors que tu dors encore, nue,
revêtue du lait de ma sève,
bercée par les langueurs de nos étreintes.
Je veux devenir ta peau, et n’être plus qu’Une avec toi,
j’adore tout de toi, ma déesse, le parfum de tes habits que je hume,
la blancheur mystique de ta poitrine,
Je veux devenir ta peau, et n’être plus qu’Une avec toi,
j’adore tout de toi, ma déesse, le parfum de tes habits que je hume,
la blancheur mystique de ta poitrine,
les lys purs de ton corps que je découvre, et les fards de
ton visage. Je garde par devers moi, comme trophée,
ta culotte dont tu ne te sers plus comme moi,
tu préfères sentir contre ta peau
ton visage. Je garde par devers moi, comme trophée,
ta culotte dont tu ne te sers plus comme moi,
tu préfères sentir contre ta peau
l’hymne de tes bas et de tes porte-jarretelles si agréables.
Bientôt, sur l’ivoire de notre couche,
je te posséderai, ô ma Souveraine,
et tu seras Mienne, je le veux , ô ma féale!
Bientôt, sur l’ivoire de notre couche,
je te posséderai, ô ma Souveraine,
et tu seras Mienne, je le veux , ô ma féale!
Sophie Rivière