Le dernier
Un nouveau départ, une nouvelle année,
Une rencontre au hasard, une âme troublée.
C'est ainsi que mes pensées se sont agitées,
De surprise, de peur, puis de laisser-aller.
Sans crier gare, des sentiments se sont installés,
Sans n'avoir jamais croisé ton regard ni même t'avoir effleuré.
C'est ta personnalité fantasque, confiante et affirmée,
Qui a semé le désordre dans mon cœur esseulé.
Je t'ai confié mon histoire, mes peurs et mes regrets,
Tu m'écoutais, me comprenais et à ta manière me rassurais.
Je pensais avoir trouvé ce que j'attendais depuis des années,
Après que mon premier amour, tragiquement, m'ait quitté..
Ce n'est guère une pâle copie que longtemps, j'ai cherché,
Mais une complicité, des rires et des valeurs partagées.
J'ai cru que le destin cette fois avait brillamment joué,
Son rôle d'entremetteur vers un avenir plus sucré.
Malheureusement, ma sensibilité exacerbée s'en est mêlée,
J'ai cru que tu l'avais cernée, et même apprivoisée.
Doucement, de moi en réalité tu t'es lassé,
Ne t'apportant rien de ce que tu avais imaginé.
Dès le départ, j'ai parlé du temps qu'il me fallait,
Tu semblais plutôt à l'aise avec cette idée,
Mais je n'ai pas assez exprimé mon hypersensibilité,
Et rapidement, je me suis retrouvée submergée.
Me presser, me forcer et me culpabiliser,
N'étaient pas pour moi des marques de sentiments partagés.
J'ai alors reculé, fait demi-tour pour te tester,
Je voulais de toutes les façons pouvoir me rassurer.
Ce soir, j'ai eu la réponse et tu m'as tellement blessé,
Je me sens abîmée, triste et totalement désemparée.
Je ne sais pas à quoi m'accrocher après m'être tant livrée,
Il apparaît que je me suis fourvoyée alors que je te pensais vrai.
J'aimerais te détester, te haïr, te souhaiter les peines les plus acérées,
Mais mon cœur saigne et je me noie sous le flot de mes pensées.
Le manque me hante, me poursuit, m'empêche de respirer,
Moi qui avais déjà rêvé, que tu serais le dernier.
~ Calith ~
Un nouveau départ, une nouvelle année,
Une rencontre au hasard, une âme troublée.
C'est ainsi que mes pensées se sont agitées,
De surprise, de peur, puis de laisser-aller.
Sans crier gare, des sentiments se sont installés,
Sans n'avoir jamais croisé ton regard ni même t'avoir effleuré.
C'est ta personnalité fantasque, confiante et affirmée,
Qui a semé le désordre dans mon cœur esseulé.
Je t'ai confié mon histoire, mes peurs et mes regrets,
Tu m'écoutais, me comprenais et à ta manière me rassurais.
Je pensais avoir trouvé ce que j'attendais depuis des années,
Après que mon premier amour, tragiquement, m'ait quitté..
Ce n'est guère une pâle copie que longtemps, j'ai cherché,
Mais une complicité, des rires et des valeurs partagées.
J'ai cru que le destin cette fois avait brillamment joué,
Son rôle d'entremetteur vers un avenir plus sucré.
Malheureusement, ma sensibilité exacerbée s'en est mêlée,
J'ai cru que tu l'avais cernée, et même apprivoisée.
Doucement, de moi en réalité tu t'es lassé,
Ne t'apportant rien de ce que tu avais imaginé.
Dès le départ, j'ai parlé du temps qu'il me fallait,
Tu semblais plutôt à l'aise avec cette idée,
Mais je n'ai pas assez exprimé mon hypersensibilité,
Et rapidement, je me suis retrouvée submergée.
Me presser, me forcer et me culpabiliser,
N'étaient pas pour moi des marques de sentiments partagés.
J'ai alors reculé, fait demi-tour pour te tester,
Je voulais de toutes les façons pouvoir me rassurer.
Ce soir, j'ai eu la réponse et tu m'as tellement blessé,
Je me sens abîmée, triste et totalement désemparée.
Je ne sais pas à quoi m'accrocher après m'être tant livrée,
Il apparaît que je me suis fourvoyée alors que je te pensais vrai.
J'aimerais te détester, te haïr, te souhaiter les peines les plus acérées,
Mais mon cœur saigne et je me noie sous le flot de mes pensées.
Le manque me hante, me poursuit, m'empêche de respirer,
Moi qui avais déjà rêvé, que tu serais le dernier.
~ Calith ~
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