Le clavecin du printemps
Les roses trémières éclosent
dans le Soleil fardé de Lumière,
tu trempes ton visage
dans le clavecin du printemps,
dans le Soleil fardé de Lumière,
tu trempes ton visage
dans le clavecin du printemps,
les étoiles et la lune s’évadent
au loin vers l’occident,
là où tu gouvernes en ton île,
au centre de l’Univers.
au loin vers l’occident,
là où tu gouvernes en ton île,
au centre de l’Univers.
Ma Muse, ma Sirène,
vois, je grave à la craie des saisons
le ciel d’azur de ton coeur,
et la bonté de ton âme,
vois, je grave à la craie des saisons
le ciel d’azur de ton coeur,
et la bonté de ton âme,
immerge-moi à l’infini
parmi les vagues de ta douceur,
ouvre dans le pain des heures
la cité grandiose de ta beauté
parmi les vagues de ta douceur,
ouvre dans le pain des heures
la cité grandiose de ta beauté
à l’arche de mes paumes,
et à la mantille du silence
que bercent
parfois les essaims des oiseaux.
et à la mantille du silence
que bercent
parfois les essaims des oiseaux.
Je suis ta vigie d’harmonie,
je m’accroche aux rives de tes bras,
et
au goût de tes baisers,
tu ne résistes pas à la strophe de ma Passion,
pendant que je renais
en l’écorce de mes mots,
dessus l’océan de ma nudité.
je m’accroche aux rives de tes bras,
et
au goût de tes baisers,
tu ne résistes pas à la strophe de ma Passion,
pendant que je renais
en l’écorce de mes mots,
dessus l’océan de ma nudité.
J’avancerai dès la brune toutes voiles dehors,
en l’ère de notre Féminité,
et par l’écorce de tes mots,
je deviendrai ta Dame à jamais !
en l’ère de notre Féminité,
et par l’écorce de tes mots,
je deviendrai ta Dame à jamais !
Sophie Rivière