Des larmes versées sur un visage ravinent
Puis tombent ruisselantes sous le pantalon,
Elles se métamorphosent dès lors en urine
Pour s’écouler sans contrôle dans les chaussons.
Quand la peine se fond avec l’incontinence
Et que les pensées peinent à leur revenir,
Alzheimer guette ces personnes sans défense
La tête ne peut plus alors rien retenir.
Avant le goûter pour s’évader de leur bulle
Ils souhaitent toujours la venue de leurs enfants,
Les yeux fixés en direction de la pendule
Les heures comptent double pour ses résidents.
Comme tous ces chemins qui mènent au cimetière
Ils y pensent ces pachydermes au départ,
Un dernier baiser puis se ferment les paupières
La mort vient de les sortir de ce cauchemar.