Je vais me livrer à un exercice que je réfute d’ordinaire, que je condamnerais en autres lieux en autres temps, je sais que l’on ne crache pas sur un mort, mais chat noir oblige, je ne pouvait faire autrement, c’est comme un cri du cœur.
Le chien est mort
en vers irréguliers pour un non-hommage à celui qui voulait l’ordre et la discipline rêvant de nous mettre tous au pas
Ho ! Le gros chien est mort,
Il n’aboiera plus ses injures,
Lui qui se prenait pour un cador,
Il ne mérite même pas mes écritures,
C’était la terreur des chats du quartier,
Il ne mordra plus les fesses du facteur ou de Marianne,
Il n’avait plus qu’un vieux dentier,
Et entendait des voix comme Jeanne,
Ho ! Le gros chien est mort,
Il se croyait racé ce molosse,
De son œil se prenant pour Albator,
Mais ce n’était qu’une vieille rosse,
Le vieux chien s’en est allé,
Ce baveux, ce puant la barbarie,
Bien au chaud dans sa niche, son palais,
Les loups déjà se battent sa seigneurie,
L’est mort le gros chien méchant,
Ce bâtard n’était qu’un mélange,
De dog français et de berger allemand,
Un chien policier mais pas un ange,
Enfin il est mort pour de bon,
Et tous les passants de la rue,
De la putain au vagabond,
N’auront plus à craindre cette verrue,
Oui, le gros chien est mort,
Voyez je n’en ai nulle peine,
Et cela ne me donne pas un remord,
Faut dire qu’il avait mauvaise haleine.
Le chien est mort
en vers irréguliers pour un non-hommage à celui qui voulait l’ordre et la discipline rêvant de nous mettre tous au pas
Ho ! Le gros chien est mort,
Il n’aboiera plus ses injures,
Lui qui se prenait pour un cador,
Il ne mérite même pas mes écritures,
C’était la terreur des chats du quartier,
Il ne mordra plus les fesses du facteur ou de Marianne,
Il n’avait plus qu’un vieux dentier,
Et entendait des voix comme Jeanne,
Ho ! Le gros chien est mort,
Il se croyait racé ce molosse,
De son œil se prenant pour Albator,
Mais ce n’était qu’une vieille rosse,
Le vieux chien s’en est allé,
Ce baveux, ce puant la barbarie,
Bien au chaud dans sa niche, son palais,
Les loups déjà se battent sa seigneurie,
L’est mort le gros chien méchant,
Ce bâtard n’était qu’un mélange,
De dog français et de berger allemand,
Un chien policier mais pas un ange,
Enfin il est mort pour de bon,
Et tous les passants de la rue,
De la putain au vagabond,
N’auront plus à craindre cette verrue,
Oui, le gros chien est mort,
Voyez je n’en ai nulle peine,
Et cela ne me donne pas un remord,
Faut dire qu’il avait mauvaise haleine.
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