Le cantique de ta lumière
J’ai dormi, hier soir, ma Douce,
d’un sommeil profond et lourd,
hanté par les tercets de ton souvenir.
J’ai revu le cantique de ta lumière
quand les frottements de ta robe
éclairaient la scansion de tes escarpins
dessus les graviers de notre allée,
tu me récitais des lais d’amour
que je reprenais en lançant
mes paumes vers le ciel,
les violettes parsemaient les bois,
les arbres répandaient leur parfum,
au loin, la splendeur des blés
murmurait les doigts de ta beauté,
ta longue chevelure d’ébène
flottait au vent de tes pas,
et le soir, tes étreintes disaient
l’éloquence de ton Désir.
Pourquoi es-tu partie un jour de printemps
alors que chantaient les oiseaux
en notre jardin,
je sens encore la clarté de tes baisers,
le missel de tes seins
et de ton sexe contre les miens.
Reviens mon Impératrice d’infini,
échangeons à nouveau
les rimes de nos sensualités
afin d’atteindre
chaque jour
l’ardeur de la Jouissance !
Sophie Rivière
J’ai dormi, hier soir, ma Douce,
d’un sommeil profond et lourd,
hanté par les tercets de ton souvenir.
J’ai revu le cantique de ta lumière
quand les frottements de ta robe
éclairaient la scansion de tes escarpins
dessus les graviers de notre allée,
tu me récitais des lais d’amour
que je reprenais en lançant
mes paumes vers le ciel,
les violettes parsemaient les bois,
les arbres répandaient leur parfum,
au loin, la splendeur des blés
murmurait les doigts de ta beauté,
ta longue chevelure d’ébène
flottait au vent de tes pas,
et le soir, tes étreintes disaient
l’éloquence de ton Désir.
Pourquoi es-tu partie un jour de printemps
alors que chantaient les oiseaux
en notre jardin,
je sens encore la clarté de tes baisers,
le missel de tes seins
et de ton sexe contre les miens.
Reviens mon Impératrice d’infini,
échangeons à nouveau
les rimes de nos sensualités
afin d’atteindre
chaque jour
l’ardeur de la Jouissance !
Sophie Rivière