Le calice de ta bouche
Les arbres se déploient aujourd’hui
quand
montent dans l’azur
les sonnets des fleurs.
L’ombre reconnaît
le cristal de tes rires,
je m’approche de toi,
ô ma perle d’Infini,
languide, et
je dépose
sur
le calice de ta bouche,
l’émoi de mes ivresses,
puis,
nous partons nous promener
parmi l’écume du silence,
troublée seulement
par
la
scansion de nos escarpins.
Nous cheminons
paume contre paume
sous la voûte des lys,
bercées par le frou-frou de nos robes de lin,
parfois,
des senteurs d’alcôve montent
dessus
l’ongle des rayons.
Tes cheveux d’obsidienne
répandus
dessus
la gracilité de ton cou
volètent, aériens,
quand
s’attardent
les doigts du vent,
les heures passent ainsi,
délicieuses, et,
nous songeons,
heureuses,
à
nos prochaines promenades,
en
la virginité de l’aurore.
Sophie Rivière
Les arbres se déploient aujourd’hui
quand
montent dans l’azur
les sonnets des fleurs.
L’ombre reconnaît
le cristal de tes rires,
je m’approche de toi,
ô ma perle d’Infini,
languide, et
je dépose
sur
le calice de ta bouche,
l’émoi de mes ivresses,
puis,
nous partons nous promener
parmi l’écume du silence,
troublée seulement
par
la
scansion de nos escarpins.
Nous cheminons
paume contre paume
sous la voûte des lys,
bercées par le frou-frou de nos robes de lin,
parfois,
des senteurs d’alcôve montent
dessus
l’ongle des rayons.
Tes cheveux d’obsidienne
répandus
dessus
la gracilité de ton cou
volètent, aériens,
quand
s’attardent
les doigts du vent,
les heures passent ainsi,
délicieuses, et,
nous songeons,
heureuses,
à
nos prochaines promenades,
en
la virginité de l’aurore.
Sophie Rivière