CONCOURS : le cadeau
Du 20 novembre au 1er décembre
Résultats 4 décembre
Thème :
Vous avez probablement reçu au cours de votre vie un cadeau qui ne vous a pas enthousiasmé…
Avez-vous fait bonne figure et qu’est devenu ce présent ?
Consignes :
Rimes riches en ABAB
Aucune autre contrainte
Attention à l’orthographe, accords et ponctuation
Je demande aux concurrents d’attendre les résultats pour poster sur leur page personnelle les poèmes présentés au concours
Ne pas mettre de poèmes dans la rubrique commentaire
Si vous souhaitez faire partie du jury me contacter sur mon MP
Chaque participant peut envoyer 3 poèmes
Chef de jury : Llumierelive
Du 20 novembre au 1er décembre
Résultats 4 décembre
Thème :
Vous avez probablement reçu au cours de votre vie un cadeau qui ne vous a pas enthousiasmé…
Avez-vous fait bonne figure et qu’est devenu ce présent ?
Consignes :
Rimes riches en ABAB
Aucune autre contrainte
Attention à l’orthographe, accords et ponctuation
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Chef de jury : Llumierelive
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Médaille d'or MARGHO 8.72
Médaille d'argent MARGHO 8.67
Médaille de bronze MARGHO 8.65
Médaille d'argent MARGHO 8.67
Médaille de bronze MARGHO 8.65
1 Vatel 2018 MARGHO médaille d'or 8.72
Accompagné de fleurs et d’un vin de bordeaux,
Enrubanné de rouge et orné de faveurs,
Savamment recouvert d’un beau papier cadeau,
Le si précieux paquet pouvait laisser rêveur…
Patiemment, doucement, en savourant l’attente,
Car joli emballage je n’osais déchirer,
Je délaçais les liens. Dieu, que j’étais contente !
Il m’offrait un présent que j’allais admirer…
Quelle déconvenue… Un robot ménager !
J’observais l’appareil, de dépit pétrifiée.
Il trônait devant moi, tel ovni étranger,
Etincelant de chromes, NF certifiées…
Un engin diabolique qui sait tout cuisiner,
Connaît chaque recette de son grand répertoire,
Et mieux que vous, dit-on, saurait tout festiner :
De la piperade à l’apéro dînatoire.
Soucieux avant tout de faire à sa façon
Qui aime cuisiner ne laissera quiconque
Assaisonner ses plats ou surveiller cuisson,
Que ce soit un ami ou un objet quelconque !
Que n’eût-il acheté caquelons de terre cuite
Cocottes émaillées ou tadjines vernis
Ainsi probablement eussé-je été séduite…
Là, l’effet fut inverse, j’y vis dysharmonie.
Je tentai de plaquer sur mes lèvres un sourire
Je ne sus déguiser… Il comprit son loupé.
En mon for intérieur, je pris parti d’en rire,
A mésalliance au moins nous allions échapper…
Réussir en amour, comme toute recette,
C’est unir ingrédients qui s’assemblent vraiment
Et il ne convient pas pour heureux tête-à-tête
De négliger l’erreur de notre appariement…
Qui offrira robot pour montrer son amour
Achètera bientôt un fer à repasser,
Voire un aspirateur… Ce n’est pas très glamour
Il faut tourner la page. Basta ! C’est du passé.
Son Vatel sous le bras, l’éconduit repartit.
Mon prince, j’attendrai : Il sera cuisinier !
Et auprès du piano, tous deux bien assortis,
Aromes et bouquets nous saurons harmonier.
Un superbe récit écrit avec brio, joli vocabulaire, un ton qui m'a beaucoup plu
du début à la fin...Et quelle belle conclusion. Bravo !
Pour une bonne moitié, de belles rimes riches,
mais les autres telles : bordeaux et cadeau sont des rimes suffisantes ( 2 sons en fin de vers )
Un beau conte en vérité avec moralité ! fort amusant…ce genre de cadeau est toujours utile s’il n’est agréable…
Quel gâteau ! Pardon quel cadeau !
J'aime votre écrit mené « tambour battant »,
ses pointes d'humour « salées, sucrées... »Bravo !
Quelques vers un peu longs et seulement 7 rimes riches, dommage !
(le reste est en rimes suffisantes : 2 sons en fin de vers)
Respect du ABAB mais la richesse des rimes reste pauvre…
Une envolée d’humour et de jeux de mots qui effleure tout juste le thème demandé
*********
5 Mon troisième bol, comme dab, un bad… FREDERIC REBOUL 6.44
Ras le bol, pas de bol, c’est ironique mais sans critique.
Ce troisième et énième bol fut la goutte d’eau
Qui fit déborder le vase et devint enfin unique !
Pas de panique, le bateau coule, je reste cool, toujours le radeau…
Je radote ! Non ! Je m’exprime avec mes mots !
Si laids que le lait ne l’ai…meuh ! Pas…
Je rumine des idées et des idéaux.
Apparemment, c’est vachement bas !
Je remonte le niveau, m’équilibre, je jongle avec ce bol,
Quelle chance car celui-ci n’en était pas une !
On ne refilera pas un coup à des clowns ! Cà fait rire les idoles qui rigolent !
Un rôle à tenir ! Devant aux offrants, je n’en rate pas une…
Une multitude d’attitudes, en altitude, je redescends
Vers des vers plus simples et encore, tel de l’or, plus aériens.
Ce bol, non décent, vole en morceaux. Tel du sucre, il encolle ma peau de vache qui cache du faux décent.
Récent ! Non ! Une fin et de malins mots pour finir ce bol, c’est du chocolat, ce matin, çà fait du bien…
Un ton dynamique et de très bons jeux de mots que vous maniez à merveille !
8 Rimes riches seulement ( le reste est en rimes suffisantes : 2 sons en fin de vers )
Quelques vers un peu longs vers la fin de votre écrit.
Quel cadeau qui mène au ras le bol ! Mais pas d'ennui en vous lisant...Merci.
Rimes riches : un peu trop insuffisantes…malgré de bons jeux de mots je recherche le thème imposé
************
6 Un anneau mal ajusté LUCIE MATHIS 7.9
Nous nous sommes rencontrés un soir par égard
Depuis nous nous sommes plus quittés
Je me perdais dans son profond regard
C’était mon plus bel amour, j’étais flattée.
Pour me déclarer sa belle flamme
Il avait réservé une table, prévu un cadeau
J’avais mis une robe ajustée à mon corps de femme
Coloré mes lèvres et noircis mes yeux d’ado.
Il avait commandé deux coupes à bulles
Puis a sorti de sa poche un bel écrin
Interloquée, j’ouvris la boite, l’air ridicule
À l’intérieur, trônait un anneau en or fin.
Bouleversée, je cherchais mes mots
Pour exprimer mon émotion subite
Je bafouillais en forçant pour glisser entre deux maux
À mon doigt la bague, trop petite…
Quelle déception, j'espère qu'il aura pu faire un échange.
10 rimes riches, le reste est en rimes suffisantes ( 2 sons en fin de vers)
( j'avais noirci... 2ème vers 3ème Q. )
( nous ne nous sommes plus quittés 3ème vers 3ème Q. )
Attention à la concordance des temps : avait sorti... J'avais ouvert...
Suggestion :
" Je bafouillais, forçant entre deux mots,
La bague à mon doigt, hélas trop petite ! "
Les rimes ne sont pas toujours riches…Une belle histoire amusante et triste à la fois
***********
7 Mon Amour, mon bijou IBOUJO 7.37
Il va sûrement m'offrir un bijou, demain, c'est mon anniversaire
Un dîner aux chandelles, finesse d'une bonne table
Il connaît bien mes gouts, bracelet en Or ou brillant de chez * d' Anvers*
Des bulles à volonté, je le sais très capable
Il connaît mon péché mignon pour le champagne
Le dessert servi, il pose malicieux, une boîte enrubannée de mystère
À la forme du paquet, le pays de cocagne!
C'est un bijou, pensai-je, sa démarche est princière
Je l'accueille d’un sourire, l'embrassant sans effusions particulières
A-t-il remarque ma déception du non savoir faire ?
C'est un collier de cou, en velours noir, avec au centre le camée de sa mère
Mais dans la tête me trotte une idée, une exécution pour le satisfaire!
Le soir, alors que nous nous glissions dans des draps en flanelle
"Puisque tu as cet attachement à ta mère"
J'avais dans l'armoire, un loup et un foulard de soie " Chanel,"
Je vais te ligoter et jouer de toi par devant par derrière
Je te « sous – doigts », le collier un zeste chien, je le serre
Tu fais le roi , sans grimace tu te laisses faire, pris à mailles, pris à trou !
C'est la magie du cadeau futile, ou comment détourner l'objet déplaisant avec l’imaginaire
En un cadeau précieux ,cadeau fourre- tout pour couple canaillou
Merci mon petit bijou.
Pas mal cette association d'idée avec le velours noir de cou et l’exécution...
Mais bienheureusement, conclusion coquine. Belle imagination,
10 rimes riches, le reste est en rimes suffisantes ( 2 sons en fin de vers )
répétition ? " bracelet en or ..."
( Attention à l'association des vers en ère et ière : sons différents )
( trou et canaillou : rimes pauvres ) ( fautes de frappe ; remarqué, goût )
Un bon jeu de mots en votre 1er vers, 4ème quatrain :
"J’aurai pu vous mettre un cas d’eau comme une crue,"
14 rimes riches...Bravo !
( émoustiller et bailler : sons différents )
A part quelques rimes suffisantes bons jeux de mots…un cadeau pour les juges
***************
Je n'ai vu qu'un sacrifice pour votre mari, dommage !
36 rimes riches, le reste est en rimes suffisantes ( 2 sons en fin de vers )
( telles celles d'antan )
La plupart en rimes riches, bravo !
Augustes fenêtres…agréable lecture avec une chute qui laisse pantois
*****************
10 Un cadeau en or qui ne dure ! POLYMNIE2 7.30
Son mari vient la chercher au bureau,
Lui dit : « tu as reçu une drôle de surprise,
Elle t’attend à la maison, c’est un beau cadeau »!
De qui ? « Tu vas être étonnée, c’est madame Elise » !
« Oh non chéri, pas elle ! Je ne peux l’accepter, tu le sais,
Je ne serai jamais faux jeton ! c’est quoi au juste ce présent
Qui tombe du ciel, sans date particulière, comme un jouet » ?
Lui : C’est une table à ouvrages en chêne telle celles d’antan !
La même que celle de ta tante, utile, ne prend que peu de place ».
Je sens que ma face est prête à pleurer, en recevant une telle offre !
Le pire, je n’ai rien à reprocher à cette Dame sauf qu’un rien agace!
Je le reconnais bien, et je ne peux, ne veux pas faire de la suroffre !
Arrivés chez eux elle admire la beauté, se détend le gel amoureux !
Lui : « Ce soir, nous sommes invités chez Elise avec mes parents
Mon frère et sa femme » ! Elle : « La coupe est pleine d’heureux
Et moi l’âme en peine, me noie en plein délire, l’air apparent » !
L’angoisse la tenaille, le visage dans les ‘vapes’, malheureux !
Comment dire merci en cette joyeuse soirée tout un chacun ?
Ce qu’elle ne supporte pas « être au cœur du mercureux » !
Elle apprécie de se joindre mais refuse de briller d’aucun.
Comme par miracle, la famille s’éloigne de la cuisine,
Elle reste seule, aide Elise, et là, un élan inconnu
La pousse dans ses bras, en merci qui voisine,
Affectueux la délivre, ouverte et toute nue !
Dur moment passé, l’âme agenouillée
A su parler sans en rajouter,
Avec toujours une gêne verrouillée
Qui ne laisse rien s’égoutter.
Bienheureuse table à ouvrages a trouvé embonpoint,
Astiquée avec amour, ne gémissait plus la régence
D’un complet attirail, fils, aiguilles, crochet tous points,
Près d’un fauteuil, pour raccommodage en urgence !
Elle apprécie les cadeaux, seule avec eux, précieux,
Ils lui parlent comme elle leur parle, cœur acteur,
Ils sont puissants « fils amants » révérencieux
Sont présents aux visites de leurs chers donateurs !
Qu’est-elle devenue la table ? Plus fidèle que son époux !
Vingt ans après, il la disait sienne, voulait la faire reluire!
Elle a téléphoné à Elise, pour tâter le pouls?
« Je vous l’ai offerte car vous vous êtes mise avec lui » ! bel entreluire !
Le terme ne passait pas ! « A vie, époux nous étions » !
Vexée en son for-intérieur et la rage dehors,
Elle a pris la voiture, table rendue à domicile, à la vitesse d’un avion !
Ces termes de campagne, Vieille France, l’ont tuée dès-lors !
Précisant à son mari que jamais elle ferait commerce avec un divorce !
Quant à Elise, le pourquoi une aiguille restait en travers ?
Un, je ne sais quoi, qui ne regardait qu’elle, était l’amorce !
« Dehors la vie est belle, j’ai trouvé jumelle de la table, son revers » !
Un poème un peu long que j'ai dû relire pour bien m'imprégner de son sens,
la table était un marchandage, que vous avez découvert après coup,
pas plaisant du tout et, déception compréhensive !
24 rimes riches, le reste est en rimes suffisantes ( 2 sons en fin de vers )
Un bon jeu de mot : Papa " fou gère " ! et bien approprié à votre récit.
24 rimes riches, le reste est en rimes suffisantes ( 2 sons en fin de vers )
Accompagné de fleurs et d’un vin de bordeaux,
Enrubanné de rouge et orné de faveurs,
Savamment recouvert d’un beau papier cadeau,
Le si précieux paquet pouvait laisser rêveur…
Patiemment, doucement, en savourant l’attente,
Car joli emballage je n’osais déchirer,
Je délaçais les liens. Dieu, que j’étais contente !
Il m’offrait un présent que j’allais admirer…
Quelle déconvenue… Un robot ménager !
J’observais l’appareil, de dépit pétrifiée.
Il trônait devant moi, tel ovni étranger,
Etincelant de chromes, NF certifiées…
Un engin diabolique qui sait tout cuisiner,
Connaît chaque recette de son grand répertoire,
Et mieux que vous, dit-on, saurait tout festiner :
De la piperade à l’apéro dînatoire.
Soucieux avant tout de faire à sa façon
Qui aime cuisiner ne laissera quiconque
Assaisonner ses plats ou surveiller cuisson,
Que ce soit un ami ou un objet quelconque !
Que n’eût-il acheté caquelons de terre cuite
Cocottes émaillées ou tadjines vernis
Ainsi probablement eussé-je été séduite…
Là, l’effet fut inverse, j’y vis dysharmonie.
Je tentai de plaquer sur mes lèvres un sourire
Je ne sus déguiser… Il comprit son loupé.
En mon for intérieur, je pris parti d’en rire,
A mésalliance au moins nous allions échapper…
Réussir en amour, comme toute recette,
C’est unir ingrédients qui s’assemblent vraiment
Et il ne convient pas pour heureux tête-à-tête
De négliger l’erreur de notre appariement…
Qui offrira robot pour montrer son amour
Achètera bientôt un fer à repasser,
Voire un aspirateur… Ce n’est pas très glamour
Il faut tourner la page. Basta ! C’est du passé.
Son Vatel sous le bras, l’éconduit repartit.
Mon prince, j’attendrai : Il sera cuisinier !
Et auprès du piano, tous deux bien assortis,
Aromes et bouquets nous saurons harmonier.
Un superbe récit écrit avec brio, joli vocabulaire, un ton qui m'a beaucoup plu
du début à la fin...Et quelle belle conclusion. Bravo !
Pour une bonne moitié, de belles rimes riches,
mais les autres telles : bordeaux et cadeau sont des rimes suffisantes ( 2 sons en fin de vers )
Un beau conte en vérité avec moralité ! fort amusant…ce genre de cadeau est toujours utile s’il n’est agréable…
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2 Pieux mensonge, MARGHO médaille de bronze 8.65
Il m’offrit son cœur en cadeau
Et je ne savais pas qu’en faire…
Mais comment dire à cet ado
La vérité sans contrefaire ?
C’était un joli damoiseau,
Elfe bouclé aux cheveux d’or,
Plutôt gracile, un fin museau,
De beaux yeux bleus : Un vrai trésor !
Beaux bruns au regard ténébreux,
Plutôt costauds, un brin machos,
Supplantaient de loin l’amoureux
Au regard battu de chow-chow
Alors qu’il attendait, fébrile
De mes lèvres un premier baiser
Je me devais d’être habile
Ce qui n’était pas tâche aisée
Soudain me vint la solution :
Je lui avouais avec gêne
En simulant grande émotion
Que Lesbos était en mes gènes !
Une fort belle idée que celle de ce jeune homme éconduit avec délicatesse et
quelle porte de sortie ! Bravo !
De belles rimes riches en vos deux derniers quatrains, mais beaucoup de rimes suffisantes
telles : damoiseau et museau ( 2 sons en fin de vers )
Rimes suffisantes pour la plupart mais l’histoire est très divertissante…Vous avez su trouver une solution radicale !
*******************
3 Un cadeau empoisonné, un grand mois sans gros mots pour mon petit moi FREDERIC REBOUL 6.52
Petit Mathis, mon fils, un défi qui n’est pas un cadeau.
J’embrume pour mieux réapparaître !
Cà sonne, rebondit et refroidit, en même temps, un gros lot tombé résonne d’en haut…
En aucun cas, do eût été muet, mirer le sol, des fas bleus pour des hommes et des êtres…
Noël arrive et te fait peur, un cadeau pour ces quatre évènements.
Un père, une mère, un anniversaire et Noël qui te font croire en monts et merveilles, magnificences.
D’une paire, deux coups, Petit Jésus, j’eus dû me presser pour te concentrer en vers vers le firmament…
En ce 24 décembre, deux membres ont décidé que ce jour soit une offrande, une renaissance.
Je sais, ce n’est pas un cadeau pour toi et moi.
Deux cadeaux au lieu d’un, avec émoi.
Une année de plus pour penser à soi.
Un petit rien devient grand, qu’est-ce que tu crois !
Je vois en nous des moments qui décrivent
Des instants qui dérivent,
Versent des vers, vers ceux qui écrivent des mots avec des O et des BA et inscrivent
Des lettres qui affranchissent des missives.
Mathis ! Cet anniversaire est, au ciel, essentiel, approchant Noël.
Te semble-t-il un cadeau, ce jour où tu vis, vers Râ, le jour ?
Ce présent, oh précieux, au pluriel !
Nous ferons tout pour…
Rire et dire, que quelquefois,
Des fois, sans loi,
Nous partageons parfois…
Que dis-je ! Chaque année, fêtons le réveillon, une foi…
Il est vrai qu'avoir à résumer 4 événements en un seul,
n'est pas toujours très facile, l'un ne met pas l'autre en valeur,
on a l'impression d'être lésé ou de léser la personne concernée et surtout en fin d'année !
De bons jeux de mots.
8 rimes riches et le reste est en rimes suffisantes ( 2 sons en fin de vers) hélas !
4 quatrains en ABAB et 3 en AABB
Pour la plupart les rimes sont suffisantes ou pauvres, empli de jeux de mots mais un peu éloigné du thème…
Des vers trop longs ou trop courts altèrent l’harmonie
*************
Il m’offrit son cœur en cadeau
Et je ne savais pas qu’en faire…
Mais comment dire à cet ado
La vérité sans contrefaire ?
C’était un joli damoiseau,
Elfe bouclé aux cheveux d’or,
Plutôt gracile, un fin museau,
De beaux yeux bleus : Un vrai trésor !
Beaux bruns au regard ténébreux,
Plutôt costauds, un brin machos,
Supplantaient de loin l’amoureux
Au regard battu de chow-chow
Alors qu’il attendait, fébrile
De mes lèvres un premier baiser
Je me devais d’être habile
Ce qui n’était pas tâche aisée
Soudain me vint la solution :
Je lui avouais avec gêne
En simulant grande émotion
Que Lesbos était en mes gènes !
Une fort belle idée que celle de ce jeune homme éconduit avec délicatesse et
quelle porte de sortie ! Bravo !
De belles rimes riches en vos deux derniers quatrains, mais beaucoup de rimes suffisantes
telles : damoiseau et museau ( 2 sons en fin de vers )
Rimes suffisantes pour la plupart mais l’histoire est très divertissante…Vous avez su trouver une solution radicale !
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3 Un cadeau empoisonné, un grand mois sans gros mots pour mon petit moi FREDERIC REBOUL 6.52
Petit Mathis, mon fils, un défi qui n’est pas un cadeau.
J’embrume pour mieux réapparaître !
Cà sonne, rebondit et refroidit, en même temps, un gros lot tombé résonne d’en haut…
En aucun cas, do eût été muet, mirer le sol, des fas bleus pour des hommes et des êtres…
Noël arrive et te fait peur, un cadeau pour ces quatre évènements.
Un père, une mère, un anniversaire et Noël qui te font croire en monts et merveilles, magnificences.
D’une paire, deux coups, Petit Jésus, j’eus dû me presser pour te concentrer en vers vers le firmament…
En ce 24 décembre, deux membres ont décidé que ce jour soit une offrande, une renaissance.
Je sais, ce n’est pas un cadeau pour toi et moi.
Deux cadeaux au lieu d’un, avec émoi.
Une année de plus pour penser à soi.
Un petit rien devient grand, qu’est-ce que tu crois !
Je vois en nous des moments qui décrivent
Des instants qui dérivent,
Versent des vers, vers ceux qui écrivent des mots avec des O et des BA et inscrivent
Des lettres qui affranchissent des missives.
Mathis ! Cet anniversaire est, au ciel, essentiel, approchant Noël.
Te semble-t-il un cadeau, ce jour où tu vis, vers Râ, le jour ?
Ce présent, oh précieux, au pluriel !
Nous ferons tout pour…
Rire et dire, que quelquefois,
Des fois, sans loi,
Nous partageons parfois…
Que dis-je ! Chaque année, fêtons le réveillon, une foi…
Il est vrai qu'avoir à résumer 4 événements en un seul,
n'est pas toujours très facile, l'un ne met pas l'autre en valeur,
on a l'impression d'être lésé ou de léser la personne concernée et surtout en fin d'année !
De bons jeux de mots.
8 rimes riches et le reste est en rimes suffisantes ( 2 sons en fin de vers) hélas !
4 quatrains en ABAB et 3 en AABB
Pour la plupart les rimes sont suffisantes ou pauvres, empli de jeux de mots mais un peu éloigné du thème…
Des vers trop longs ou trop courts altèrent l’harmonie
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4 Pas « tisse", "ris » selon les cas… FREDERIC REBOUL 7.18
Lecteurs, avec coeur, je m’envole et vous dévoile que,
Fugace et non fougasse,
Cela m'implique,
Ceci m'agace...
Ce gâteau n’était vraiment pas un cadeau.
Lui fourré, moi, bourré…
Friandises, disent, ceux qui piquent ces mots
Acidulés, complètement beurrés et surtout mal barrés…
Enfin, le vin, ce devin, devint l’arôme du rhum…
Je suis, tout nu, j’emmêle et tu démêles, des mots devenus ronds et babas !
Tel Macron, ce macaron, plusieurs façons, complètement imbibé, l’homme !
Oh ! Rome tu ne me vaincras pas, je me bats…
Romulus a, lui, lu, biscuité, bu et discuté avec tous ces vers,
Remus loue plutôt, sans clowns ni vices, je ressentis
Une certaine ou des centaines d’émotions envers…
Rimes et traditions anti…
Glaçages puis lissages qui veulent rentrer dans le moule !
Il ne faut pas mettre les deux pieds dans le plat
Pour procurer un éclat tel un taré de chocolat, à la cool !
Mille feuilles ne suffiront pas…
J’espère que cet éclair ne donnera pas des pets de nonnes aux religieuses.
Mielleuses et sucrées, je vais me faire entarter.
A la fleur d’orange suite à un orage, la fin est délicieuse.
Une faim heureuse qui creuse et dérange la crème des encartés…
Très bon jeu de mots en votre titre.Lecteurs, avec coeur, je m’envole et vous dévoile que,
Fugace et non fougasse,
Cela m'implique,
Ceci m'agace...
Ce gâteau n’était vraiment pas un cadeau.
Lui fourré, moi, bourré…
Friandises, disent, ceux qui piquent ces mots
Acidulés, complètement beurrés et surtout mal barrés…
Enfin, le vin, ce devin, devint l’arôme du rhum…
Je suis, tout nu, j’emmêle et tu démêles, des mots devenus ronds et babas !
Tel Macron, ce macaron, plusieurs façons, complètement imbibé, l’homme !
Oh ! Rome tu ne me vaincras pas, je me bats…
Romulus a, lui, lu, biscuité, bu et discuté avec tous ces vers,
Remus loue plutôt, sans clowns ni vices, je ressentis
Une certaine ou des centaines d’émotions envers…
Rimes et traditions anti…
Glaçages puis lissages qui veulent rentrer dans le moule !
Il ne faut pas mettre les deux pieds dans le plat
Pour procurer un éclat tel un taré de chocolat, à la cool !
Mille feuilles ne suffiront pas…
J’espère que cet éclair ne donnera pas des pets de nonnes aux religieuses.
Mielleuses et sucrées, je vais me faire entarter.
A la fleur d’orange suite à un orage, la fin est délicieuse.
Une faim heureuse qui creuse et dérange la crème des encartés…
Quel gâteau ! Pardon quel cadeau !
J'aime votre écrit mené « tambour battant »,
ses pointes d'humour « salées, sucrées... »Bravo !
Quelques vers un peu longs et seulement 7 rimes riches, dommage !
(le reste est en rimes suffisantes : 2 sons en fin de vers)
Respect du ABAB mais la richesse des rimes reste pauvre…
Une envolée d’humour et de jeux de mots qui effleure tout juste le thème demandé
*********
5 Mon troisième bol, comme dab, un bad… FREDERIC REBOUL 6.44
Ras le bol, pas de bol, c’est ironique mais sans critique.
Ce troisième et énième bol fut la goutte d’eau
Qui fit déborder le vase et devint enfin unique !
Pas de panique, le bateau coule, je reste cool, toujours le radeau…
Je radote ! Non ! Je m’exprime avec mes mots !
Si laids que le lait ne l’ai…meuh ! Pas…
Je rumine des idées et des idéaux.
Apparemment, c’est vachement bas !
Je remonte le niveau, m’équilibre, je jongle avec ce bol,
Quelle chance car celui-ci n’en était pas une !
On ne refilera pas un coup à des clowns ! Cà fait rire les idoles qui rigolent !
Un rôle à tenir ! Devant aux offrants, je n’en rate pas une…
Une multitude d’attitudes, en altitude, je redescends
Vers des vers plus simples et encore, tel de l’or, plus aériens.
Ce bol, non décent, vole en morceaux. Tel du sucre, il encolle ma peau de vache qui cache du faux décent.
Récent ! Non ! Une fin et de malins mots pour finir ce bol, c’est du chocolat, ce matin, çà fait du bien…
8 Rimes riches seulement ( le reste est en rimes suffisantes : 2 sons en fin de vers )
Quelques vers un peu longs vers la fin de votre écrit.
Quel cadeau qui mène au ras le bol ! Mais pas d'ennui en vous lisant...Merci.
Rimes riches : un peu trop insuffisantes…malgré de bons jeux de mots je recherche le thème imposé
************
6 Un anneau mal ajusté LUCIE MATHIS 7.9
Nous nous sommes rencontrés un soir par égard
Depuis nous nous sommes plus quittés
Je me perdais dans son profond regard
C’était mon plus bel amour, j’étais flattée.
Pour me déclarer sa belle flamme
Il avait réservé une table, prévu un cadeau
J’avais mis une robe ajustée à mon corps de femme
Coloré mes lèvres et noircis mes yeux d’ado.
Il avait commandé deux coupes à bulles
Puis a sorti de sa poche un bel écrin
Interloquée, j’ouvris la boite, l’air ridicule
À l’intérieur, trônait un anneau en or fin.
Bouleversée, je cherchais mes mots
Pour exprimer mon émotion subite
Je bafouillais en forçant pour glisser entre deux maux
À mon doigt la bague, trop petite…
10 rimes riches, le reste est en rimes suffisantes ( 2 sons en fin de vers)
( j'avais noirci... 2ème vers 3ème Q. )
( nous ne nous sommes plus quittés 3ème vers 3ème Q. )
Attention à la concordance des temps : avait sorti... J'avais ouvert...
Suggestion :
" Je bafouillais, forçant entre deux mots,
La bague à mon doigt, hélas trop petite ! "
Les rimes ne sont pas toujours riches…Une belle histoire amusante et triste à la fois
***********
7 Mon Amour, mon bijou IBOUJO 7.37
Il va sûrement m'offrir un bijou, demain, c'est mon anniversaire
Un dîner aux chandelles, finesse d'une bonne table
Il connaît bien mes gouts, bracelet en Or ou brillant de chez * d' Anvers*
Des bulles à volonté, je le sais très capable
Il connaît mon péché mignon pour le champagne
Le dessert servi, il pose malicieux, une boîte enrubannée de mystère
À la forme du paquet, le pays de cocagne!
C'est un bijou, pensai-je, sa démarche est princière
Je l'accueille d’un sourire, l'embrassant sans effusions particulières
A-t-il remarque ma déception du non savoir faire ?
C'est un collier de cou, en velours noir, avec au centre le camée de sa mère
Mais dans la tête me trotte une idée, une exécution pour le satisfaire!
Le soir, alors que nous nous glissions dans des draps en flanelle
"Puisque tu as cet attachement à ta mère"
J'avais dans l'armoire, un loup et un foulard de soie " Chanel,"
Je vais te ligoter et jouer de toi par devant par derrière
Je te « sous – doigts », le collier un zeste chien, je le serre
Tu fais le roi , sans grimace tu te laisses faire, pris à mailles, pris à trou !
C'est la magie du cadeau futile, ou comment détourner l'objet déplaisant avec l’imaginaire
En un cadeau précieux ,cadeau fourre- tout pour couple canaillou
Merci mon petit bijou.
Mais bienheureusement, conclusion coquine. Belle imagination,
10 rimes riches, le reste est en rimes suffisantes ( 2 sons en fin de vers )
répétition ? " bracelet en or ..."
( Attention à l'association des vers en ère et ière : sons différents )
( trou et canaillou : rimes pauvres ) ( fautes de frappe ; remarqué, goût )
Rimes…pas très riches…Mais vous avez su nous conter une histoire très amusante !
***********
8 Don d’un petit verre de vers. LURON1er 7.45
Un petit cadeau de belles rimes riches pour nabab,
Si difficile à trouver où même à écrire
Est plus reluisant qu’une seule offre de baobab,
Je vous offre ce poème, cette blague pour rire.
C’est sous la contrainte qu’il faut vous émoustiller,
Oui, un petit chaos pour toutes les belles en prime,
Qui veulent savoir si bonne figure vous fait bailler,
En devoir d’apprécier mon offrande de frime.
Mais ne faites pas grise mine, j’ne veux que de l’humour,
Pas matérialiste pour deux ronds, fais don au juge,
Qui pour les écrivaillons lui donne son amour,
En un écrit court, j’vous avance ce subterfuge.
J’aurai pu vous mettre un cas d’eau comme une crue,
N’attendant que la note aujourd’hui ne dénote,
Pourtant, je crois bien que vous ne m’auriez pas cru,
Surnageant sur ce bassin comme une gymnote.
Çà c'est un cadeau inattendu, mais fort bien tourné***********
8 Don d’un petit verre de vers. LURON1er 7.45
Un petit cadeau de belles rimes riches pour nabab,
Si difficile à trouver où même à écrire
Est plus reluisant qu’une seule offre de baobab,
Je vous offre ce poème, cette blague pour rire.
C’est sous la contrainte qu’il faut vous émoustiller,
Oui, un petit chaos pour toutes les belles en prime,
Qui veulent savoir si bonne figure vous fait bailler,
En devoir d’apprécier mon offrande de frime.
Mais ne faites pas grise mine, j’ne veux que de l’humour,
Pas matérialiste pour deux ronds, fais don au juge,
Qui pour les écrivaillons lui donne son amour,
En un écrit court, j’vous avance ce subterfuge.
J’aurai pu vous mettre un cas d’eau comme une crue,
N’attendant que la note aujourd’hui ne dénote,
Pourtant, je crois bien que vous ne m’auriez pas cru,
Surnageant sur ce bassin comme une gymnote.
Un bon jeu de mots en votre 1er vers, 4ème quatrain :
"J’aurai pu vous mettre un cas d’eau comme une crue,"
14 rimes riches...Bravo !
( émoustiller et bailler : sons différents )
A part quelques rimes suffisantes bons jeux de mots…un cadeau pour les juges
***************
9 Le Cadeau ? POLYMNIE2 7.95
Mon mari, devant le calendrier me dit :
« Je ne peux, en ville, t’accompagner ce jour,
Achète ce qui te fait plaisir, aujourd’hui c’est samedi »!
« C’est tout vu, cela sera une jupe en forme d’abat-jour » !
Heureuse comme le gui sur vitrines enrubannées,
Exposant leurs succès derrière d’auguste fenêtres,
Mon œil attentif voit les tentations surannées,
Mais comme il est bien rond, sur côtés, mire les êtres !
Tous aux mines déçues de ne pouvoir acheter,
Je ne peux entrer, ni essayer, c’est malgré moi !
Attristée, je m’éloigne, change de quartier sans lâcheté,
D’autres boutiques se talonnaient et fuse un bel émoi !
Devant lustres et lampadaires mille étincelles de fêtes,
Je rentre toute éclairée, s’enfuit l’idée de la jupe,
Je vire mon enseigne, un toi-et-moi fera joie parfaite
Un cadeau impersonnel m’enlève un tout qui préoccupe.
Un « veille-jour » en vessie de porc efface tous remords
Et sera bienvenu au support en fer forgé noir,
Il attend d’être coiffé, oeuvre de mon mari en ses temps morts,
La lampe patientait d’être tamisée dans un coin prisé, fumoir!
Je poursuis la ville, avec quelques achats, sans soucis, déjouent !
Et l’heure tourne, je dois rentrer avant la nuit !
Quand il a vu les paquets, je ne vous dis pas l’acajou
De ses joues, sa tête étonnée quittant l’ennui !
Lui : « Ta jupe est dans quel paquet » ? Moi : « Elle est forme parapluie,
J’ai eu du mal à la plier, donc j’ai un emballage spécial,
Vois toi-même, elle éclaire de jour comme à minuit, reluit,
Chacun la met à sa taille, offrant corpuscule non spatial !
Lui : « Mais de quoi parles-tu ? Moi : « De la vessie de cochon » !
Lui : « Chou, tu as bu ou quoi ? Moi : Non, je suis à jeun tous les jours,
Je communie au calice» ! Lui : « LEQUEL ? Moi : « Mais ne sois pas ronchon !
Ouvre-le paquet : Non, pas lui, l’autre qui fait contre-jour !
Il restait tel un point d’interrogation avec enfin éclats de fou-rire !
Lui : « C’est ça ta jupe » ? moi : « Oui, c’est la forme que je voulais,
Evasée, elle change de corps simplement et bientôt va sourire !
Il restait inquiet, en saintes réflexions sur mots plein palais.
Lui : « C’est une bonne idée et m’en réjouis, mais toi alors ! quand ?
Chéri, ne sois pas fâché, je n’ai pas pu succomber à la tentation
Devant tant de personnes qui, suspendus aux clinquants
Sur étalage d’or, avaient le regard sur genoux-flexions.
Tout ça à cause de l’argent que tu m’avais remis,
Et que j’avais dans le sac ! Tu ne pourras me changer !
Regarde l’abat-jour, vois les veines endormies
Ce sont les miennes aux tiennes mélangées !
Quand, trente ans après, il a fait l’école buissonnière,
J’ai changé les meubles de place, le lampadaire en veillée
Au garage ! l’abat-jour dans un placard, belle bonbonnière !
Quant à mon insu, il a volé le corps, laissant ses veines réveillées !
Un récit palpitant, un peu long, mais où est le cadeau qui ne vous a pas emballée ?Mon mari, devant le calendrier me dit :
« Je ne peux, en ville, t’accompagner ce jour,
Achète ce qui te fait plaisir, aujourd’hui c’est samedi »!
« C’est tout vu, cela sera une jupe en forme d’abat-jour » !
Heureuse comme le gui sur vitrines enrubannées,
Exposant leurs succès derrière d’auguste fenêtres,
Mon œil attentif voit les tentations surannées,
Mais comme il est bien rond, sur côtés, mire les êtres !
Tous aux mines déçues de ne pouvoir acheter,
Je ne peux entrer, ni essayer, c’est malgré moi !
Attristée, je m’éloigne, change de quartier sans lâcheté,
D’autres boutiques se talonnaient et fuse un bel émoi !
Devant lustres et lampadaires mille étincelles de fêtes,
Je rentre toute éclairée, s’enfuit l’idée de la jupe,
Je vire mon enseigne, un toi-et-moi fera joie parfaite
Un cadeau impersonnel m’enlève un tout qui préoccupe.
Un « veille-jour » en vessie de porc efface tous remords
Et sera bienvenu au support en fer forgé noir,
Il attend d’être coiffé, oeuvre de mon mari en ses temps morts,
La lampe patientait d’être tamisée dans un coin prisé, fumoir!
Je poursuis la ville, avec quelques achats, sans soucis, déjouent !
Et l’heure tourne, je dois rentrer avant la nuit !
Quand il a vu les paquets, je ne vous dis pas l’acajou
De ses joues, sa tête étonnée quittant l’ennui !
Lui : « Ta jupe est dans quel paquet » ? Moi : « Elle est forme parapluie,
J’ai eu du mal à la plier, donc j’ai un emballage spécial,
Vois toi-même, elle éclaire de jour comme à minuit, reluit,
Chacun la met à sa taille, offrant corpuscule non spatial !
Lui : « Mais de quoi parles-tu ? Moi : « De la vessie de cochon » !
Lui : « Chou, tu as bu ou quoi ? Moi : Non, je suis à jeun tous les jours,
Je communie au calice» ! Lui : « LEQUEL ? Moi : « Mais ne sois pas ronchon !
Ouvre-le paquet : Non, pas lui, l’autre qui fait contre-jour !
Il restait tel un point d’interrogation avec enfin éclats de fou-rire !
Lui : « C’est ça ta jupe » ? moi : « Oui, c’est la forme que je voulais,
Evasée, elle change de corps simplement et bientôt va sourire !
Il restait inquiet, en saintes réflexions sur mots plein palais.
Lui : « C’est une bonne idée et m’en réjouis, mais toi alors ! quand ?
Chéri, ne sois pas fâché, je n’ai pas pu succomber à la tentation
Devant tant de personnes qui, suspendus aux clinquants
Sur étalage d’or, avaient le regard sur genoux-flexions.
Tout ça à cause de l’argent que tu m’avais remis,
Et que j’avais dans le sac ! Tu ne pourras me changer !
Regarde l’abat-jour, vois les veines endormies
Ce sont les miennes aux tiennes mélangées !
Quand, trente ans après, il a fait l’école buissonnière,
J’ai changé les meubles de place, le lampadaire en veillée
Au garage ! l’abat-jour dans un placard, belle bonbonnière !
Quant à mon insu, il a volé le corps, laissant ses veines réveillées !
Je n'ai vu qu'un sacrifice pour votre mari, dommage !
36 rimes riches, le reste est en rimes suffisantes ( 2 sons en fin de vers )
( telles celles d'antan )
La plupart en rimes riches, bravo !
Augustes fenêtres…agréable lecture avec une chute qui laisse pantois
*****************
10 Un cadeau en or qui ne dure ! POLYMNIE2 7.30
Son mari vient la chercher au bureau,
Lui dit : « tu as reçu une drôle de surprise,
Elle t’attend à la maison, c’est un beau cadeau »!
De qui ? « Tu vas être étonnée, c’est madame Elise » !
« Oh non chéri, pas elle ! Je ne peux l’accepter, tu le sais,
Je ne serai jamais faux jeton ! c’est quoi au juste ce présent
Qui tombe du ciel, sans date particulière, comme un jouet » ?
Lui : C’est une table à ouvrages en chêne telle celles d’antan !
La même que celle de ta tante, utile, ne prend que peu de place ».
Je sens que ma face est prête à pleurer, en recevant une telle offre !
Le pire, je n’ai rien à reprocher à cette Dame sauf qu’un rien agace!
Je le reconnais bien, et je ne peux, ne veux pas faire de la suroffre !
Arrivés chez eux elle admire la beauté, se détend le gel amoureux !
Lui : « Ce soir, nous sommes invités chez Elise avec mes parents
Mon frère et sa femme » ! Elle : « La coupe est pleine d’heureux
Et moi l’âme en peine, me noie en plein délire, l’air apparent » !
L’angoisse la tenaille, le visage dans les ‘vapes’, malheureux !
Comment dire merci en cette joyeuse soirée tout un chacun ?
Ce qu’elle ne supporte pas « être au cœur du mercureux » !
Elle apprécie de se joindre mais refuse de briller d’aucun.
Comme par miracle, la famille s’éloigne de la cuisine,
Elle reste seule, aide Elise, et là, un élan inconnu
La pousse dans ses bras, en merci qui voisine,
Affectueux la délivre, ouverte et toute nue !
Dur moment passé, l’âme agenouillée
A su parler sans en rajouter,
Avec toujours une gêne verrouillée
Qui ne laisse rien s’égoutter.
Bienheureuse table à ouvrages a trouvé embonpoint,
Astiquée avec amour, ne gémissait plus la régence
D’un complet attirail, fils, aiguilles, crochet tous points,
Près d’un fauteuil, pour raccommodage en urgence !
Elle apprécie les cadeaux, seule avec eux, précieux,
Ils lui parlent comme elle leur parle, cœur acteur,
Ils sont puissants « fils amants » révérencieux
Sont présents aux visites de leurs chers donateurs !
Qu’est-elle devenue la table ? Plus fidèle que son époux !
Vingt ans après, il la disait sienne, voulait la faire reluire!
Elle a téléphoné à Elise, pour tâter le pouls?
« Je vous l’ai offerte car vous vous êtes mise avec lui » ! bel entreluire !
Le terme ne passait pas ! « A vie, époux nous étions » !
Vexée en son for-intérieur et la rage dehors,
Elle a pris la voiture, table rendue à domicile, à la vitesse d’un avion !
Ces termes de campagne, Vieille France, l’ont tuée dès-lors !
Précisant à son mari que jamais elle ferait commerce avec un divorce !
Quant à Elise, le pourquoi une aiguille restait en travers ?
Un, je ne sais quoi, qui ne regardait qu’elle, était l’amorce !
« Dehors la vie est belle, j’ai trouvé jumelle de la table, son revers » !
la table était un marchandage, que vous avez découvert après coup,
pas plaisant du tout et, déception compréhensive !
24 rimes riches, le reste est en rimes suffisantes ( 2 sons en fin de vers )
Quelques rimes suffisantes…difficile à saisir le sens
*****************
11 Cadeaux Jumelés POLYMNIE2 8.31
Comment avoir la joie dans les yeux, sur les lèvres,
Deux fois offerts à la prunelle du miroir de l’Ame ?
Oui, vous avez bien entendu, cela perce la plèvre
Un laisser-aller dans le choix, d’un mari pour sa femme !
Un anniversaire avec une deuxième montre,
Un Noël avec une troisième ménagère !
Cette année-là, avec une famille monstre,
Quinze personnes chantant « petit papa ‘fou gère’ » !
Comme à l’ordinaire, je déboucle les nœuds laminés
Un par un, gagnant du temps, gênée de recevoir !
Un bel écrin me rendait toutefois un teint carat miné
Je l’ouvre, reste interdite, mal à l’aise de décevoir !
Je me contiens me ravisant, quand mon époux ose,
Et me dit : « Chérie, tu n’es pas contente » ?
Si, si, mais je ne comprends pas cette ménagère qui se pose
Alors que deux déjà sont en circuit, tentantes !
L’une permanente, l’autre en argent pour les fêtes !
Lui : « Oui, mais celle-ci est spéciale pour lave-vaisselle » ??
Moi : « Tu penses à tout, merci, merci chéri, elle est parfaite !
Que l’amour soit eau de Source qui ruisselle !
Que vivent les cuillères, les fourchettes et les couteaux
Quand le merveilleux se poursuit au son du champagne !
Toute nouvelle était la machine comme ce présent cadeau,
Le feu fait de belles braises en cette maison de campagne !
Temps passe, je hèle mon mari : « tu t’es fait avoir », tout-de-go !
« Regarde les couteaux, deux manches sont fendus » !
Lui : « Au prix que j’ai payé, ils me prennent pour dingo !
Samedi j’irai leur rendre et réclamer les résidus !
Les ‘opinels’ ont bien été changés, mais peu ont résistés
Je n’ai pas renchéri, ils ont continué à bien trancher !
J’ai donné les couverts aux enfants, les tranchants bien assistés
D’origine me restent, le métal suit, nu, jusqu’au bout démanché !
Quelle déception ! mais fort bien racontée, Bravo !*****************
11 Cadeaux Jumelés POLYMNIE2 8.31
Comment avoir la joie dans les yeux, sur les lèvres,
Deux fois offerts à la prunelle du miroir de l’Ame ?
Oui, vous avez bien entendu, cela perce la plèvre
Un laisser-aller dans le choix, d’un mari pour sa femme !
Un anniversaire avec une deuxième montre,
Un Noël avec une troisième ménagère !
Cette année-là, avec une famille monstre,
Quinze personnes chantant « petit papa ‘fou gère’ » !
Comme à l’ordinaire, je déboucle les nœuds laminés
Un par un, gagnant du temps, gênée de recevoir !
Un bel écrin me rendait toutefois un teint carat miné
Je l’ouvre, reste interdite, mal à l’aise de décevoir !
Je me contiens me ravisant, quand mon époux ose,
Et me dit : « Chérie, tu n’es pas contente » ?
Si, si, mais je ne comprends pas cette ménagère qui se pose
Alors que deux déjà sont en circuit, tentantes !
L’une permanente, l’autre en argent pour les fêtes !
Lui : « Oui, mais celle-ci est spéciale pour lave-vaisselle » ??
Moi : « Tu penses à tout, merci, merci chéri, elle est parfaite !
Que l’amour soit eau de Source qui ruisselle !
Que vivent les cuillères, les fourchettes et les couteaux
Quand le merveilleux se poursuit au son du champagne !
Toute nouvelle était la machine comme ce présent cadeau,
Le feu fait de belles braises en cette maison de campagne !
Temps passe, je hèle mon mari : « tu t’es fait avoir », tout-de-go !
« Regarde les couteaux, deux manches sont fendus » !
Lui : « Au prix que j’ai payé, ils me prennent pour dingo !
Samedi j’irai leur rendre et réclamer les résidus !
Les ‘opinels’ ont bien été changés, mais peu ont résistés
Je n’ai pas renchéri, ils ont continué à bien trancher !
J’ai donné les couverts aux enfants, les tranchants bien assistés
D’origine me restent, le métal suit, nu, jusqu’au bout démanché !
Un bon jeu de mot : Papa " fou gère " ! et bien approprié à votre récit.
24 rimes riches, le reste est en rimes suffisantes ( 2 sons en fin de vers )
Rimes riches en majorité, très émouvant…du début à la fin
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****************
12 Vengeance : MARGHO médaille d'argent 8.67
Si j’avais été sorcière,
J’aurais sans doute apprécié
Le cadeau de ma belle-mère…
Je ne l’aurais maléficiée.
Il était rare qu’à mon endroit
Elle eut un sourire angevin…
De me méfier, j’étais en droit,
Inutile d’être devin !
C’était certain, elle jubilait
A l’idée de son entourloupe :
Recevoir ainsi un balai
Me défrisait un peu la houppe…
Refusant de la satisfaire
En montrant désappointement
Je décidais de contrefaire
En souriant benoîtement
A son départ, tel potache
De la brosse, j’ôtais quelques crins
Que je collais comme moustache
A sa photo, sous le tarin !
J'ai vraiment aimé cette vengeance, quel humour aussi !
Un presque sans faute pour les rimes riches, Bravo ! ( jubilait et balai : rimes différentes )
Rimes riches en majorité ; fort drôle pour cette histoire vraie…
***********
13 D'une sainte angélique LILASYS 8.56
Enfin, voilà Noël ! La famille au complet!
Cent boules maquillaient l'arbre en érection
La table offrait en vrac de quoi rendre replet
La fête se présentait à la perfection
Pensée à ces amours partis au Paradis
Sur le croissant de lune, ils peuvent nous veiller
Éclat cachant les maux. Allez ! Croque un radis !
Une charge s'ensuit, tout fut dépareillé !
Minuit ! Père Noël vint se manifester
Pur plaisir des enfants de voir ses dons en nombre
Leur joie, quel souvenir ! Mieux, ne peut exister !
Les beaux moments figés par les flashs chassant l'ombre
Ma sœur, cette fois-là, étrangement absente
M'envoya ce colis, reçu par le facteur
Le paquet fut ouvert , à ce jour il me hante
Robe, aux tons très criards, au tour réprobateur
L'outrage me glaça. Je pleurai en silence.
Mon visage en larmes démontrait ma douleur
Mes yeux cherchaient secours dans ceux de l'assistance
Chacun se fit serment d’effacer ce malheur
Couverte de baisers, amour à profusion
Tant de ces mots gentils, "bravo, pour tout, Maman"
Mon cœur battait trop fort pour la désillusion
Tant de rage en mon sein, tel glacial aimant
Quand tous furent partis, assise en canapé
Je cherchais le motif de l'habit ridicule
Mais mon homme et ma fille, façon de rattraper,
Rendirent saugrenu cet objet pour "Hercule"
L'un dit :"Elle est parfaite...En grand rideau de douche"
"Mais non ! Comme tapis...Au festival de Cannes"
Leurs rires font du bien, rajoutant une couche,
"Génial, dit ma fille, et ma mère ricane"
Au sol, pliés en quatre, avec un mal au ventre
Leurs rêves sans confins, semblant être bourrée,
Le don empoisonné fit emprise en son centre
Tels des fous, au matin, on dansait la bourrée
Nous fîmes un tour au local des ordures
Débat sur ce tissu pour qu'il soit recyclé
Au vu de l'étiquette, choisir les procédures
Finit pendue au clou :Le procès fut bouclé
Elle fera le bonheur d'un pauvre vagabond !
Elle fut pendant des jours brocard du voisinage
Sans dire un mot d'adieu, ce trait nauséabond,
Disparut un beau jour qu'Eole avait la rage.
Une histoire bien "menée " bien écrite,
je ne suis pas ennuyée en vous lisant...Belle conclusion !
Un presque sans faute pour les rimes riches ( Maman et aimant : rimes suffisantes )
Rimes riches en l’ensemble ; fort bien conté et belle chute....emportée par le vent !
************
14 L'haleine du cerf ZUC 7.60
Suis-je bon public que jamais,
Je ne parait vraiment déçus,
Toujours je me vois satisfait,
Des présents si simples reçus,
Qu'il m'a fallut gratter la rouille,
Dans les replis de ma mémoire,
Qu'aux souvenirs passés je fouilles,
Bien cachés au fond d'une armoire,
Qu'en écoutant ma radio,
Un jour de travail ordinaire,
Débiter des trucs idiots,
Me revint l'objet débonnaire,
Par un concours de circonstance,
Concours à Albi de pulls moches,
Mon concours de vers en instance,
Je tenais mon sujet en poche,
Dans un fond Kaki et marron,
Un cerf portant belles cornes,
Cuirs aux coudes pour fanfarons,
Ma surprises restait sans borne,
Récit croustillant, chaud mais laid,
Trop sexy l'habit me déplut,
L'ai-je porté pour bricoler ?
Enterré où, je ne sais plus ?
Offrande d'un bel inconnu,
Je le préserve anonyme,
De mes proches n'est point connu,
Dans sa tête encore gamine.
Un récit qui m'a plu, j'en ai aimé le ton et la note sous-jacente ainsi que sa conclusion... Bravo !
24 Rimes riches...Bien. ( laid et bricoler : sons différents : ê et é )
( anonyme et gamine : rimes différentes )
(Je ne parais vraiment déçu...Je fouille ... cuir au coudes ... ma surprise )
Dommage : laid son ai / bricoler son é
Belle écriture
************
15 Sans substance IBOUJO 6.9
Un cadeau déplaisant ? Ma mémoire cherche qui ou par quoi j' ai été assigné
Enfant, j 'espérais un jeu de cubes, des legos, ou un train électrique, des soldats de plomb pour être combattant
Des vêtements pour être beau et bien soigné
Un costume - gilet , comme les grands avec un nœud papillon, je le trouvais élégant
Ou une cravate avec une pin-up en tenue légère et divine
Nous étions en mille neuf cent soixante dix, des parents *Peace and Love * ,auréoles de volutes portant des colliers fleuris,
Des chemises Hawaïennes, buvant l 'hydromel et du lait de brebis tire aux pis des ovines
Avec les garçons, je jouais aux Cow-boys, les filles étaient des Indiennes, comme la jolie Marie
Je rêvais au travers de la fumée de shitt que le ciel était près de moi, à cent mètres
J'imaginais y grimper avec une échelle, pour aller cueillir toutes les fleurs du grand verger
Au fond, je suis un rêveur, adulte j’espérais la plus jolie des minettes
Je désirais LA Femme : elle me ravageait
Je pouvais être épris d’un garçon, il me traitait de con, de tapette
Suis - je venimeux ? De conception non désirée, cadet d’une grande fratrie?
Esseulé, le cadeau empoisonné, c'est moi, devenant une vieille lopette
Zappe, telle une chiffe dans un coin que l'on oublie qui pourrit
Sans substance, je me donne la permission de rêver, comme je l’ai toujours espéré.
Un cadeau qui m'a émue, une bien triste idée que vous vous faites de vous-même.
Une fiction ? je l'espère, sinon personne ne doit se rabaisser, nous sommes tous imparfaits.
Malgré cela, votre écrit est bien agencé. ( quelques vers un peu longs par rapport à d'autres )
4 rimes riches seulement, le reste est en rimes suffisantes ( 2 sons en fin de vers )
( mètres et minette : rimes différentes ) ( verger et ravageaient : sons différents ; é et ê )
Vergé son é/ravageait son ai
Beaucoup de rimes suffisantes, certes cette vie n’est pas un cadeau !
***************
16 Le cadeau ADELINE0307 7.41
Sous le sapin illuminé,
Une montagne de cadeaux
Dans leur manteau de papier
Attendent bien au chaud.
Parmi tous ces présents,
L'un d'eux est pour moi !
Le plus petit ou le plus grand,
Ou celui aux mille éclats ?
Mais déjà minuit sonne,
La distribution des cadeaux
Et mon cœur fanfaronne
C'est moi qui est le plus beau
Dans son costume argenté
Drapé de son ruban rose
Une carte y est accrochée
J'imagine plein de choses
Une barbie avec ses habits
Un poney sachant voler
Et même un nouveau parapluie
Mais jamais je n'aurais pu imaginer...
Un livre, un livre de poésie !
Et pour quelle raison ?
Moi qui n'aime ni la magie
Ni les mots en chanson
Mais à bien y réfléchir
Quel cadeau merveilleux
D'avoir pensé à mon avenir
A travers ce beau livre bleu
Dommage, beaucoup de rimes suffisantes mais empli de fraicheur, bravo
J'ai aimé votre poème, il prouve qu'un cadeau pouvant déplaire
peut se révéler positif, toute chose a sa raison d'être...Bravo !
Mais seulement 4 rimes riches, ( sonne et fanfaronne... rose et choses )
le reste est en rimes pauvres ( ex. : cadeau et chaud : 1 son en fin de vers )
( illuminé et papier … merveilleux et bleu sont des rimes
différentes )
HORS CONCOURS
Anecdotique IBOUJO
En marge des événements dominants de ma vie, une anecdote gardée secrète, mais piquante
J'avais un mari double d’un supplément : Un amant
Une situation subsidiaire pittoresque et amusante
À chacune des Fêtes. À croire qu'ils étaient de mise, je recevais le même présent
Ils devaient se donner rendez-vous aux même enseignes, c'était le doublon O ! "j'adorais"
Ce même foulard cette lingerie, ce même parfum,
Couleur, texture, forme ,même magasin,
Je restais stoïquement touchée, cachant mon jeu, je les bécotais
Je les remerciais comme il se doit, en enfilant l'habit de soie
En prenant soin, de ne blesser ,ni l'un , ni l' autre , étant prête devant leurs besoins
Pour ne pas me tromper j' ai acheté. Deux coffrets à leurs initiales brodées au point de croix
Mais le plus beau dans l’affaire, ils portaient le même prénom :
Donc, les mêmes initiales oh! Cela l'arrangeait évidemment
Dans le moment crucial, imaginez ces coffrets plein à ras bord
Des cadeaux empoisonnés , que l' un comme l' autre avait payer le prix fort
La relation installée pendant dix bonnes décennies
Sachant qu’ ils fermaient les yeux ,sur mon double jeu
Quand j'ai vu arriver , un nouveau chevalier,
Sans déni
Et tout bonnement ,je me suis faite élégante
C 'est pimpante et gaie , que j’ai repiquer
À un nouveau nœud.
CADEAU !
**************
Merci du cadeau Llumierelive
Fier comme Artaban il a sorti de ses poches
Dans un papier froissé un truc mal emballé,
Je l’ai ouvert…Dieu que c’était moche !
Quelle déception… j’ai du dissimuler…
C’était un renne immonde en genre de terre cuite,
Dans son traineau une triste bonbonne de mauvais parfum…
J’aurai du tout plaquer et prendre la fuite
Et de cet amour en déclarer la fin !
J’avais 16 ans et étais fort éprise,
Ce bidule hideux veillait sur mes nuits,
Sa sinistre laideur m’inspirait surprise
Mais je l’appréciais, il venait de lui….
Ma mère devait sourire en l’époussetant !
Je n’ai jamais mis ce relent de bruyère :
Juste ouvrir le flacon…beurk.. dégoutant,
Je m’en souviens comme si c’était hier !
Et il a récidivé mon amoureux,
Encore un cadeau blèche et déroutant,
Un machin horrible vraiment affreux
D’un rouge criard et éclatant :
Lampe de chevet en forme de bocal
Avec à l’intérieur des poissons verts,
Le tout écumant de dorures pontificales
Pouah…vraiment pas mon univers !
Je me suis efforcée à ne pas grimacer,
J’ai installé cette ignominie supplémentaire
Forçant mon regard consterné à la caresser
Mais en mon for intérieur…no commentaire !
Pour la petite l’histoire je suis devenue sa femme
Et lui mon ex premier mari…
Je lui ai laissé ses cadeaux infâmes,
Et de son mauvais goût… j’en ris….
Si j’avais été sorcière,
J’aurais sans doute apprécié
Le cadeau de ma belle-mère…
Je ne l’aurais maléficiée.
Il était rare qu’à mon endroit
Elle eut un sourire angevin…
De me méfier, j’étais en droit,
Inutile d’être devin !
C’était certain, elle jubilait
A l’idée de son entourloupe :
Recevoir ainsi un balai
Me défrisait un peu la houppe…
Refusant de la satisfaire
En montrant désappointement
Je décidais de contrefaire
En souriant benoîtement
A son départ, tel potache
De la brosse, j’ôtais quelques crins
Que je collais comme moustache
A sa photo, sous le tarin !
J'ai vraiment aimé cette vengeance, quel humour aussi !
Un presque sans faute pour les rimes riches, Bravo ! ( jubilait et balai : rimes différentes )
Rimes riches en majorité ; fort drôle pour cette histoire vraie…
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13 D'une sainte angélique LILASYS 8.56
Enfin, voilà Noël ! La famille au complet!
Cent boules maquillaient l'arbre en érection
La table offrait en vrac de quoi rendre replet
La fête se présentait à la perfection
Pensée à ces amours partis au Paradis
Sur le croissant de lune, ils peuvent nous veiller
Éclat cachant les maux. Allez ! Croque un radis !
Une charge s'ensuit, tout fut dépareillé !
Minuit ! Père Noël vint se manifester
Pur plaisir des enfants de voir ses dons en nombre
Leur joie, quel souvenir ! Mieux, ne peut exister !
Les beaux moments figés par les flashs chassant l'ombre
Ma sœur, cette fois-là, étrangement absente
M'envoya ce colis, reçu par le facteur
Le paquet fut ouvert , à ce jour il me hante
Robe, aux tons très criards, au tour réprobateur
L'outrage me glaça. Je pleurai en silence.
Mon visage en larmes démontrait ma douleur
Mes yeux cherchaient secours dans ceux de l'assistance
Chacun se fit serment d’effacer ce malheur
Couverte de baisers, amour à profusion
Tant de ces mots gentils, "bravo, pour tout, Maman"
Mon cœur battait trop fort pour la désillusion
Tant de rage en mon sein, tel glacial aimant
Quand tous furent partis, assise en canapé
Je cherchais le motif de l'habit ridicule
Mais mon homme et ma fille, façon de rattraper,
Rendirent saugrenu cet objet pour "Hercule"
L'un dit :"Elle est parfaite...En grand rideau de douche"
"Mais non ! Comme tapis...Au festival de Cannes"
Leurs rires font du bien, rajoutant une couche,
"Génial, dit ma fille, et ma mère ricane"
Au sol, pliés en quatre, avec un mal au ventre
Leurs rêves sans confins, semblant être bourrée,
Le don empoisonné fit emprise en son centre
Tels des fous, au matin, on dansait la bourrée
Nous fîmes un tour au local des ordures
Débat sur ce tissu pour qu'il soit recyclé
Au vu de l'étiquette, choisir les procédures
Finit pendue au clou :Le procès fut bouclé
Elle fera le bonheur d'un pauvre vagabond !
Elle fut pendant des jours brocard du voisinage
Sans dire un mot d'adieu, ce trait nauséabond,
Disparut un beau jour qu'Eole avait la rage.
Une histoire bien "menée " bien écrite,
je ne suis pas ennuyée en vous lisant...Belle conclusion !
Un presque sans faute pour les rimes riches ( Maman et aimant : rimes suffisantes )
Rimes riches en l’ensemble ; fort bien conté et belle chute....emportée par le vent !
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14 L'haleine du cerf ZUC 7.60
Suis-je bon public que jamais,
Je ne parait vraiment déçus,
Toujours je me vois satisfait,
Des présents si simples reçus,
Qu'il m'a fallut gratter la rouille,
Dans les replis de ma mémoire,
Qu'aux souvenirs passés je fouilles,
Bien cachés au fond d'une armoire,
Qu'en écoutant ma radio,
Un jour de travail ordinaire,
Débiter des trucs idiots,
Me revint l'objet débonnaire,
Par un concours de circonstance,
Concours à Albi de pulls moches,
Mon concours de vers en instance,
Je tenais mon sujet en poche,
Dans un fond Kaki et marron,
Un cerf portant belles cornes,
Cuirs aux coudes pour fanfarons,
Ma surprises restait sans borne,
Récit croustillant, chaud mais laid,
Trop sexy l'habit me déplut,
L'ai-je porté pour bricoler ?
Enterré où, je ne sais plus ?
Offrande d'un bel inconnu,
Je le préserve anonyme,
De mes proches n'est point connu,
Dans sa tête encore gamine.
Un récit qui m'a plu, j'en ai aimé le ton et la note sous-jacente ainsi que sa conclusion... Bravo !
24 Rimes riches...Bien. ( laid et bricoler : sons différents : ê et é )
( anonyme et gamine : rimes différentes )
(Je ne parais vraiment déçu...Je fouille ... cuir au coudes ... ma surprise )
Dommage : laid son ai / bricoler son é
Belle écriture
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15 Sans substance IBOUJO 6.9
Un cadeau déplaisant ? Ma mémoire cherche qui ou par quoi j' ai été assigné
Enfant, j 'espérais un jeu de cubes, des legos, ou un train électrique, des soldats de plomb pour être combattant
Des vêtements pour être beau et bien soigné
Un costume - gilet , comme les grands avec un nœud papillon, je le trouvais élégant
Ou une cravate avec une pin-up en tenue légère et divine
Nous étions en mille neuf cent soixante dix, des parents *Peace and Love * ,auréoles de volutes portant des colliers fleuris,
Des chemises Hawaïennes, buvant l 'hydromel et du lait de brebis tire aux pis des ovines
Avec les garçons, je jouais aux Cow-boys, les filles étaient des Indiennes, comme la jolie Marie
Je rêvais au travers de la fumée de shitt que le ciel était près de moi, à cent mètres
J'imaginais y grimper avec une échelle, pour aller cueillir toutes les fleurs du grand verger
Au fond, je suis un rêveur, adulte j’espérais la plus jolie des minettes
Je désirais LA Femme : elle me ravageait
Je pouvais être épris d’un garçon, il me traitait de con, de tapette
Suis - je venimeux ? De conception non désirée, cadet d’une grande fratrie?
Esseulé, le cadeau empoisonné, c'est moi, devenant une vieille lopette
Zappe, telle une chiffe dans un coin que l'on oublie qui pourrit
Sans substance, je me donne la permission de rêver, comme je l’ai toujours espéré.
Un cadeau qui m'a émue, une bien triste idée que vous vous faites de vous-même.
Une fiction ? je l'espère, sinon personne ne doit se rabaisser, nous sommes tous imparfaits.
Malgré cela, votre écrit est bien agencé. ( quelques vers un peu longs par rapport à d'autres )
4 rimes riches seulement, le reste est en rimes suffisantes ( 2 sons en fin de vers )
( mètres et minette : rimes différentes ) ( verger et ravageaient : sons différents ; é et ê )
Vergé son é/ravageait son ai
Beaucoup de rimes suffisantes, certes cette vie n’est pas un cadeau !
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16 Le cadeau ADELINE0307 7.41
Sous le sapin illuminé,
Une montagne de cadeaux
Dans leur manteau de papier
Attendent bien au chaud.
Parmi tous ces présents,
L'un d'eux est pour moi !
Le plus petit ou le plus grand,
Ou celui aux mille éclats ?
Mais déjà minuit sonne,
La distribution des cadeaux
Et mon cœur fanfaronne
C'est moi qui est le plus beau
Dans son costume argenté
Drapé de son ruban rose
Une carte y est accrochée
J'imagine plein de choses
Une barbie avec ses habits
Un poney sachant voler
Et même un nouveau parapluie
Mais jamais je n'aurais pu imaginer...
Un livre, un livre de poésie !
Et pour quelle raison ?
Moi qui n'aime ni la magie
Ni les mots en chanson
Mais à bien y réfléchir
Quel cadeau merveilleux
D'avoir pensé à mon avenir
A travers ce beau livre bleu
Dommage, beaucoup de rimes suffisantes mais empli de fraicheur, bravo
J'ai aimé votre poème, il prouve qu'un cadeau pouvant déplaire
peut se révéler positif, toute chose a sa raison d'être...Bravo !
Mais seulement 4 rimes riches, ( sonne et fanfaronne... rose et choses )
le reste est en rimes pauvres ( ex. : cadeau et chaud : 1 son en fin de vers )
( illuminé et papier … merveilleux et bleu sont des rimes
différentes )
HORS CONCOURS
Anecdotique IBOUJO
En marge des événements dominants de ma vie, une anecdote gardée secrète, mais piquante
J'avais un mari double d’un supplément : Un amant
Une situation subsidiaire pittoresque et amusante
À chacune des Fêtes. À croire qu'ils étaient de mise, je recevais le même présent
Ils devaient se donner rendez-vous aux même enseignes, c'était le doublon O ! "j'adorais"
Ce même foulard cette lingerie, ce même parfum,
Couleur, texture, forme ,même magasin,
Je restais stoïquement touchée, cachant mon jeu, je les bécotais
Je les remerciais comme il se doit, en enfilant l'habit de soie
En prenant soin, de ne blesser ,ni l'un , ni l' autre , étant prête devant leurs besoins
Pour ne pas me tromper j' ai acheté. Deux coffrets à leurs initiales brodées au point de croix
Mais le plus beau dans l’affaire, ils portaient le même prénom :
Donc, les mêmes initiales oh! Cela l'arrangeait évidemment
Dans le moment crucial, imaginez ces coffrets plein à ras bord
Des cadeaux empoisonnés , que l' un comme l' autre avait payer le prix fort
La relation installée pendant dix bonnes décennies
Sachant qu’ ils fermaient les yeux ,sur mon double jeu
Quand j'ai vu arriver , un nouveau chevalier,
Sans déni
Et tout bonnement ,je me suis faite élégante
C 'est pimpante et gaie , que j’ai repiquer
À un nouveau nœud.
CADEAU !
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Merci du cadeau Llumierelive
Fier comme Artaban il a sorti de ses poches
Dans un papier froissé un truc mal emballé,
Je l’ai ouvert…Dieu que c’était moche !
Quelle déception… j’ai du dissimuler…
C’était un renne immonde en genre de terre cuite,
Dans son traineau une triste bonbonne de mauvais parfum…
J’aurai du tout plaquer et prendre la fuite
Et de cet amour en déclarer la fin !
J’avais 16 ans et étais fort éprise,
Ce bidule hideux veillait sur mes nuits,
Sa sinistre laideur m’inspirait surprise
Mais je l’appréciais, il venait de lui….
Ma mère devait sourire en l’époussetant !
Je n’ai jamais mis ce relent de bruyère :
Juste ouvrir le flacon…beurk.. dégoutant,
Je m’en souviens comme si c’était hier !
Et il a récidivé mon amoureux,
Encore un cadeau blèche et déroutant,
Un machin horrible vraiment affreux
D’un rouge criard et éclatant :
Lampe de chevet en forme de bocal
Avec à l’intérieur des poissons verts,
Le tout écumant de dorures pontificales
Pouah…vraiment pas mon univers !
Je me suis efforcée à ne pas grimacer,
J’ai installé cette ignominie supplémentaire
Forçant mon regard consterné à la caresser
Mais en mon for intérieur…no commentaire !
Pour la petite l’histoire je suis devenue sa femme
Et lui mon ex premier mari…
Je lui ai laissé ses cadeaux infâmes,
Et de son mauvais goût… j’en ris….
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