Le brame du cerf, le soir, au-dessus des cimes
Ainsi s'en allait-il, clamant son héritage,
La vallée si fertile au bout de l'horizon,
D'un beau portrait subtil s'honore son image
Quand l'écho tranquille s'amuïse de son nom
Le temps, de sa rage, se cherche des excuses
Pour, de son verbiage, en décanter l'aurore
S'abîme au rivage le bel accord des muses
Quand, de son visage, nous en rêvons encore
Le secret, comme arme, pour protéger Son coeur
L’abstinence, en notre âme, excite les transports
L'absence : Nos regards se voilent de malheur
Résonne à nos esprits le triste chant des morts
Le cerf qui, dans le bois, brame à l’appel du loup
À beau chanter l’émoi, quand le sort frappe un coup.
LILASYS
Ainsi s'en allait-il, clamant son héritage,
La vallée si fertile au bout de l'horizon,
D'un beau portrait subtil s'honore son image
Quand l'écho tranquille s'amuïse de son nom
Le temps, de sa rage, se cherche des excuses
Pour, de son verbiage, en décanter l'aurore
S'abîme au rivage le bel accord des muses
Quand, de son visage, nous en rêvons encore
Le secret, comme arme, pour protéger Son coeur
L’abstinence, en notre âme, excite les transports
L'absence : Nos regards se voilent de malheur
Résonne à nos esprits le triste chant des morts
Le cerf qui, dans le bois, brame à l’appel du loup
À beau chanter l’émoi, quand le sort frappe un coup.
LILASYS