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Leçon de poésie en prose, pour celles et ceux qui se moquent de mes vers !.

#21
Bah moi, te connaissant, j'ai pensé dés le début que tu était un peu imbu de toi même.
Force est de constater que j'avais un peu raison.
L'humilité, c'est pas des infiltrations tu sais ?
L'ouverture d'esprit, c'est pas une fracture du crâne.
Oui tu sais beaucoup, mais y a des limites à tout et j'ai que 42 ans, imagines quand j'aurais ton âge, ce que j'ai à poser à l'écrit pour te le prouver ^^
Pour te prouver ma sagesse, celle que tu pourras justement avoir quand tu auras mon âge et que je mangerai les pissenlits par la racine depuis longtemps. je ne répondrai pas à ton commentaire qui ne correspond pas à mon personnage.
Tu te rappelleras simplement de Momo et tu te diras, je n’aurais pas du lui parler comme ça, lorsque j’étais jeune, lui qui a eu la gentillesse de me recevoir chez lui, et qui au contraire m’a montrer à quel point il pouvait faire preuve de calme et de sérénité, malgré une fatigue impossible ce jour là. Je ne suis pas du genre à parler, comme tu le laisse entendre, et tu peux te renseigner par rapport à la seule personne que l’on connaît bien tous les deux pour en avoir la preuve, je suis un mur de silence, là est ma force.
 
#28
La poésie doit naître d’une idée portée par un récit, cette idée doit avoir une âme, le récit un corps et l’un et l’autre sont inséparables.

Quelque soit notre âge l’illusion poétique survit, sans tomber dans le romanesque notre fantaisie se replie sur le rêve. Une migration de tous les instants vers le climat des poètes s’impose à notre cœur et nous ne refusons jamais le voyage.

L’air y est si pur, le ton si haut, que les miasmes vulgaires pour les âmes basses, n’y survivent guère!.

Il nous est, sans doute, facile de nous mettre en liaison avec cette splendeur de la beauté qui s’entoure des plus hauts sommets de l’idée. La poésie est ce monde surnaturel où l’on atteint l’extrême pointe de nous-mêmes, où l’on découvre la plénitude et les tendances profondes de l’être.

La poésie est une sauvegarde d’autant plus sûre que sa tutelle se plie sur notre naturel épris de rêve, d’émotion et de liberté. Elle prolonge en vibrations harmonieuses nos états d’âmes ordinaires et fixe nos inspirations, à un cœur sans emploi, elle peut offrir un objet d’adoration.
Nous devons aimer ce frémissement intérieur où viennent se réfléchir et s’exalter tant de nobles rayons et toutes les mystérieuses virtualités de notre pensée et de notre cœur.

Le prestige de la poésie qui relève d’une technique luxuriante, mérite notre attention. Comme dans la nature "les parfums, les couleurs et les sons" dans une ténébreuse et profonde unité" tous les arts s’y retrouvent et s’y répondent. Elle rivalise avec la peinture, la sculpture et la musique. Elle ne vit comme les beaux arts que de couleurs de relief et d’harmonie.

Poètes, vos vers charment mes yeux et leur mélodie parle directement à mon âme sa langue divine.

Créer la vision poétique, pour fuir le présent et sa prose inévitable, n’est pas simplement le parti-pris de la beauté matérielle et sensuelle, mais bien une migration vers les âges disparus ou vers des terres lointaines.

L'exotisme dans le temps et dans l’espace répond à une tendance vigoureuse de notre cœur.

Si le vertige vous gagne sur les pics les plus hauts de la poésie, puissiez vous, au moins, ne pas renvoyer les légendes, les belles imaginations de nos humanités au pays des chimères.

L’année doit garder son printemps. On se demande avec angoisse quels fruits pourraient porter les arbres vigoureux et droits, pleins de sève généreuse, si la rigueur insolite de la saison les avait condamnés à n’avoir point de fleurs.

Au-dessous de la froide réalité, flotte un monde aussi vrai d’où se trouvent bannies les trivialités et les bassesses.

Rien n’y froissent les âmes dans leur élan vers la noble beauté qui s’exprime dans une langue divine, vivant symbole de perfection et de nouveauté. Elle procure cette joie de la découverte, si familière à notre esprit toujours jeune.

Enfin, c’est dans ce monde de la fantaisie, qui anoblit la vie ordinaire, que l’on trouve tous les sommets de l’idée, du sentiment et de la volonté.

La destinée de l’homme, sa grandeur et sa misère, s’expriment avec une éclatante lumière chez tous les poètes de génie.Tous les graves problèmes, tous les rayons sublimes y prennent un accent plus profond et plus émouvant. Rien de ce qui est humain et surtout divin ne leur est étranger.

S’ils peignent la vérité la plus triste et la moins belle, nous les sentons péniblement troublés.

Ils décernent la palme aux vainqueurs, aux volontés héroïques, découvrent chez nous que nul objet n’est plus élevé au monde que la grandeur du libre arbitre humain.
Tout ce qui dépasse dans la vie du cœur, dans l’action ou la pensée, le niveau ordinaire et moyen, relève directement de la poésie.

Elle seule est capable d’exprimer la beauté idéale sans la déformer avec tout l’enthousiasme qu’elle mérite et les plus sceptiques doivent lui reconnaître ce privilège.

Enfin, pour conclure, l’œuvre d’art n’est pas une traduction au clair de lune de la réalité, c’est la naïve adoration du vrai et de la nature avec la seule volonté de fuir la laideur, le mensonge grossier, les vilénies de la vie ordinaire.
Je ne me suis jamais moquée de tes vers n'ayant pas moi même la science infuse en poésie
Amitiés Momo
Gaby