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Résultat du concours l'avarice

#1
Concours : l’Avarice

Du 25 octobre au 5 novembre
Résultats 8 novembre


Dans la « série » des 7 péchés capitaux je vous propose cette fois- ci de mettre en scène l’avarice…


poster vos poèmes sur mon MP
me contacter si vous voulez faire parie du jury



Consignes :

5 quatrains en rimes croisées ABAB
Rimes alternées féminines et masculines
Rimes riches

Ne soyez pas avares, j’attends vos poèmes !
*******************
Médaille d'or: TIERAM 8.80
Médaille d'argent: LURON 1er 8.52
Médaille de bronze! TIERAM 8.38



1 Avarice RAYMOND3 7.13

Le tout reste un peu (trop) sobre
Un petit manque de finesse dans la ponctuation,
Arabe avec majuscule serait mieux venu
Une petite faute d'accord "la gueule suivie"
J'ai du mal à saisir le contexte et quelques métaphores
Mais il y à une recherche d'originalité intéressante
Dommage les 4 premiers quatrains respectaient bien les alternances féminines/masculines en ABAB
Mais les 2 derniers si perdent complètement
Moitiés des rimes riches
Moitiés des rimes suffisantes et quelques pauvres
Mais globalement le jeu de rimes est plutôt respecté
Consignes respectées, rimes suffisantes avec chance et délivrance, fort divertissant mais à mon sens un peu éloigné du thème
Une histoire qui ne manque pas de peps et d'humour.
Alternance féminine/masculine respectée.De belles rimes riches sauf dans votre 4eme quatrain : rimes féminines ...revoir sa ponctuation.


Elle a passé la porte et elle m’a dit la teigne,
Je ne vous aime pas vil marchand de tapis !
Ça ne m’a pas choqué, qu’ainsi elle me dépeigne,
De sa voix chevrotante ou elle a plus glapi.

On m’a pris parfois pour un arabe, ô malice
La porte dans le pif, retour au carillon
Cette fois s’en est trop elle appelle police !
Et hop le seau d’eau par la gueule suivi du graillon.

Madame ! Je venais pour réparer l’avarie
Causée par la tempête sur votre bateau !
La blondasse, la taille comme une otarie
Les bigoudis perchés haut comme des râteaux

Bêle sur son pauvre mari : prends les pantoufles !
Faut pas qu’il abîme le parquet de cabine
La cire coûte cher ! Ha dans quelle mistoufle
Je me suis embarqué, s’agitent les babines

La tortionnaire remet le couvert, par chance
Le pont humide cueille ma belle pensée
Sur la passerelle c’est la délivrance !

Gros Plouf, pas pris de moufles pour la balancer.

*****************

2 L'avarice JANU 8.17
Lecture agréable sans être très originale
Plutôt bien structuré
Mais une ponctuation pauvre
Quelques fautes : "que donnerait son or" "on se trouve damné" "avant soi-même"
Plus une définition poétique qu’ un vrai poème
Le sujet est trop simplement et trop sobrement traité
Alternances f/m respectées mais un jeu de rimes un peu facile
Rimes riches bien présente mais quelques jeux de rimes trop facile
raison/déraison, vole/envole, condamnés/damnés, penser/dispenser
Belles maitrise des F/M, quelques rimes suffisantes ( sentir/pervertir, nécessaire mortuaire)
Belle rétrospective de l’avarice
Une belle leçon, bravo !
Alternance féminine/masculine respectée. Rimes riches sauf trésor et or: rimes suffisantes. Attention à la ponctuation parfois.



Si un criant besoin se fait parfois sentir
La peur de l'avenir conduit à l'avarice
Mais trop thésauriser nous fait se pervertir
Et ce vilain défaut, deviendra vite un vice !

La seule économie nous vient de la raison
Et pas de superflu, rien que le nécessaire
Car la radinerie nous mène à déraison
Déni de société qui devient mortuaire

Harpagon chaque jour contemple son trésor
Et ne vit plus qu’avec la peur qu’on le lui vole
Se prive des plaisirs que donneraient son or
Le mécompte pour lui, c’est l’argent qui s’envole

Toutes les religions ont toujours condamné
Cet amour de l’argent : un désir insatiable
S’écartant de la foi on se trouve damnés
Par cette vanité : un pacte avec le diable !

Sans être dispendieux , aux autres il faut penser
D’abord à sa famille qui passe avant soi même
Ne pas se démunir, mais sans se dispenser
De donner aux plus pauvres et à ceux que l’on aime....


*********

3 L’humour de la varice, LURON1er médaille d'argent 8.52
Lecture très agréable
mais il faut un peu rechercher ou bien relire pour bien saisir
Ponctuation pas très riche mais bien présente
Aucune faute repérée
Un texte qui se veut hors norme, très bien recherché
Humour et convivialité au rendez-vous
Alternances f/m respectées mais jeux de rimes un peu austère
L'utilisation de rimes riches n'est pas très bien respectée
Mais globalement le jeu de rime reste conviviale
Consignes respectées, quelques rimes suffisantes toutefois, fort amusante cette avarice traitée avec bel humour !
Bravo ! Vous avez su allier humour et termes dépeignant l'avarice.
Attention à l'alternance des rimes féminines/masculines lorsque vous passez du 1er au 2ème quatrain. Rimes riches sauf âpre et rapaci: rimes suffisantes.



Ça y est, capital cette série de péchés,
Il faut aujourd’hui parler de l’avarice,
Mais rien ne sert encore de se dépêcher
Des textes ici, elle en est l’instigatrice.

Pas radin de mes mots, la varice, j’vous narre
Par la charité et la passion de l’humour,
Je varie et détourne ce beau sujet à la barre
La varicelle me nuirait aux instants d’amour.

J’aurai pu vous l’écrire court en parcimonie
Ma radinerie égale à mon âpreté
M’enlève toutes les notions de cérémonie
De médailles recherchées par ma rapacité.

Mais la varice, en hémorroïdes, se forme
Sans dissipation en cet endroit mal placé
Ma pingrerie fait que mon image se déforme
Evitant des médecins les honoraires déplacés.

Je préfère ainsi, des termes, le gaspillage
Libéralité et grande générosité
Otant la varice congénitale moins sage
Enlevant cette sorte de mauvaise cupidité.


***********

4 L’avarice TIERAM médaille d'or 8.80

Lecture plutôt agréable
Mais le sujet est un peu trop simplement traité
Ponctuation présente mais un peu pauvre
Pas de faute repérée Une approche un peu trop simpliste de la chose,
Mais une belle approche quand même, surtout d'un point de vue littéraire.
Les f/m sont très bien respectées,
quelques rimes un peu faciles quand même
Le jeux de rimes est plutôt très bien respecté
Bien-sur quelques rimes sont un peu faciles mais difficile de faire autrement
Même remarque pour les quelques rimes suffisantes
Consignes respectées mais à mon sens despote et faute n’ont pas la même prononciation..ote et ôte…Lecture fort harmonieuse, un poème qui serait digne d’être appris dans les écoles !
Une belle façon d'appréhender l'avarice, (astucieuse mention de Molière)
despote et faute : sons différents. Pas et repas : rimes suffisantes. Sinon de belles rimes riches.
Respect de l'alternance des rimes féminines/masculines. Reconnaît : accent circonflexe.



L’avarice nous nomme un bien triste despote,
Où l’avaricieux ne se reconnait pas,
Qu’il est laid ce païen à prêcher sur sa faute
Et Molière en a fait d’un portrait son repas.

Lorsqu’on dit qu’il vaut mieux quémander à la porte
D’un plaignard que plutôt à celle d’un vantard,
Il lui reste l’instinct bien qu’il fuie et de sorte
Les clochards, les enfants, tous les gens sans costard.

C’est l’histoire insensée où se perd l’existence
Nul ne veut se trouver dans la peau d’un borné,
Et pourtant chacun tient à prier l’espérance
Pour qu'une main tendue anime un cœur orné,

Puis quand les autres sont plus riches, plus avides
Au détriment des uns que l’on traite de gueux,
Il en faut du labeur pour sortir des grands vides
Celui, qui vit pour l’or, a du sang bien fongueux.

Or c’est un moindre mal de blâmer un avare
De rire de ses tocs agrippant d’un doigté
Le plus petit des sous qu’il remet dans sa jarre.
Sauf caricatural au défi convoité…


**********

5 Avaricieux jusqu'aux racines IBOUJO 8.11

Des vers trop longs à mon gout
Mais une lecture quand même intéressante
Ponctuation bien présente (un peu trop même)
Pas de fautes repérées (à part le É de Epris, une faute dactylographique informatique je pense)
Difficile à juger vus les vers très longs,
Le sujet est simplement traité, mais explicit vu ce fait
Plus un récital poétique qu’ un vrai poème
f/m très bien respectées,
mais ces vers très longs facilitent un peu la chose
Rimes riches très bien respectées
Quelques rimes suffisantes et non très riches ( sœur/docteur, cou/trou, angoisse/décroissent
Très imagé ! véritable tableau de maitre d’un avare…
Çà c'est de l'avarice ! On ne pourrait pas en dire plus, bravo !
L'or et dort, sœur et docteur, contrôler et étoilés : rimes suffisantes, cou et trou, : rimes pauvres,
sinon de belles rimes riches. Attention en reprenant votre 3ème quatrain : alternance des rimes féminines/masculines rompue.


Il est riche comme Crésus, avare comme Harpagon, en nage,
Il compte son argent comme ce besoin pressant d'uriner,
Il ne peut s'empêcher de renifler ses billets, gratuité d'un voyage,
Sur l'estampille où le visage d'un pays ou d'un fait sont déclinés.

C'est un rat aux doigts crochus, qui amasse, qui entasse
Ouvrant, fermant ses sacs de piètres jouets, souriant au cliquetis de l'or,
Son oreille jouit de ses poches pleines, mais il se tracasse,
Tout le monde le vole, éperdument inquisiteur, quand sa moitié dort,

Il fouille son sac , et se donne le droit de cureter son fils et sa sœur,
Il détient le pouvoir, avec son goût ambré : "Fortuné, je suis un Prince"
Mais jusqu'où ira-t-il pour "rationaliser" une visite chez le docteur?
Sans scrupule, il économise sur tout et il se clochardise Mathieu-Pince !

Des chausses trouées, un gilet qui file, la mite lui mange la laine sur le cou,
Le poêle carbure aux vieux journaux, au baquet ,dans la même eau, la famille,
Il irait bien ingérer ses propres déchets déféqués dans le large trou !
Stratège en la matière ! peur de manquer, jamais de mains à sa poche guenille.

Epris de l'argent pour lui-même, il dort sur ses liasses pour contrôler,
Une anorexie inconsciente financière, mais que cache cette angoisse ?
Je le vois bien au jour du râle, calculer les grains de poussière étoilés,
Ne sont-ils pas de la poudre d'or ? à s'en vêtir pérenne, que jamais ils décroissent.


**************
6 Avare de silence RAYMOND3 7.95
Très belle lecture,
écriture tout en finesse et délicatesse
Mais il faut un bon niveau académique pour bien cerner
et même j'ai du mal (personnellement) à bien saisir tout le contexte du poème
Ponctuation bien présente et comme l'écrit en finesse et délicatesse
Mais il y à un vers qui me turlupine
Ivre d’idées album d’image souvenir,
l'accord d'idées ne correspond pas à un album ou une image
le plus simple aurait été une virgule,
Ivre d’idées, album d’image souvenir,
Très beau poème,
Mais je ne saisis pas trop le thème complet de l'écrit
(j'estime que l'auteur écrit bien sur vers par vers mais fait une recherche
de vers riches pour les 2 derniers vers du quatrain et si perd un peu)
toutes les consignes techniques sont bien respectées
mais je soupçonne cette technique de recherche de rimes riches au détriment global de l'écrit.
Dommage ! que des rimes masculines au premier quatrain, rimes bien riches. Par contre parole ( son ole) et enrôle ( son ôle), un avare de paroles, amoureux de sa voix intérieure
C'est un beau poème, un harpagon plus solitaire qu'avare et bien sympathique.
Rimes riches sauf : paradis et hardi : rimes suffisantes
paroles et rôle : sons différents. Attention à la reprise des rimes féminines/masculines au début de vos quatrains 2 et 3.




Théâtre de l’acteur, et ne voir l’avenir !
Non ! Il est regardant il poursuit les saisons,
Ivre d’idées album d’image souvenir,
L’avare en moi exploite à sa juste raison.



Ce choix il l’a fait sur la mer son paradis
Où il revient souvent faire son escapade,
Sur les flots silencieux tenant le cap hardi,
S’octroyant pour lui-même cette galopade.


Ecouter le silence paraît comme antithèse
Moment d’éternité glissant vers le néant,
Splendide océan règne sur sa parenthèse
Vagues crêtées d’écume d’or délinéant.


Pour lui tranquillité sonne religieusement
Son ciel s’illumine la profonde Parole
De celle qui vous prend cérémonieusement,
Sans vacarme, vous guide sans peine, vous enrôle.


L’âme du poète profite à discrétion
Au bonheur apporté fait trouver tout meilleur,
En lui l’harpagon vous livre sa partition
Qu’il a exalté de son secret intérieur.


*************


7 L’avarice TIERAM médaille de bronze 8.38
Lecture plutôt agréable
Mais le fond est (bien) simplement traité
Ponctuation pauvre mais bien présente
Beau poème dans l'ensemble
Le bien faire pour bien faire
Mais un gros manque d'originalité,
même si le tout est très bien écrit
Toutes les consignes très bien respectées
Beaux jeux de rimes riches
Aïe ! certitude / dispute… rimes riches en dehors de cela…lecture fort harmonieuse, du velours…
L'avare à la façon de notre grand Molière, bravo !
Respect de l'alternance rime féminine/masculine.
Certitude et dispute : sons différents, amis et compromis, esprits et proscrits ; rimes suffisantes,
mais aussi de belles rimes riches par ailleurs.




Défaut représenté par le triste Harpagon,
Molière a su tirer jusqu'à la quintessence
Le portrait malveillant de l'avare bougon
Qui se sent défaillir à la moindre dépense

Mieux vaut prier le sourd qu'espérer du mesquin
Le geste généreux c'est une certitude.
Arrachez-lui le cœur mais jamais un sequin
Ne venait lui quêter, au risque de dispute

Ce vice méprisant ne trouvant point d’amis
Priant seul l’intérêt le prix de sa gouverne
Il lui faudra compter l’unique compromis
Ou brille un souverain se noie en baliverne.

Faut-il à ce radin tenir pour créancier ?
Car il peut chaque jour d’une soif complaisante,
Si jamais la rumeur le nomme vil princier
Par fierté réclamant cette tare cuisante

Tenez pour responsable au clair de vos esprits
N’écoutez plus amis le vers pourri dans l’âme
Que forgeant Harpagon aux mille feux proscrits
Bientôt se consumant dans sa demeure infâme.


***********


8 Un capricieux personnage IBOUJO 7.73
Des vers très longs
mais un poème agréable à lire
Une ponctuation et dactylographie à revoir un peu quand même
Ponctuation présente (un peu pauvre) et souvent adéquat
Le É de Egal, mais surement une faute dactylographique informatique
Il y aurait peut-être quelques accords aux participes passés à corriger
Un beau poème avec une approche original du sujet
Ces vers un peu trop long nous donne un sentiment d'ambigu
Dommage une approche plus courte et direct du sujet aurait été l'apothéose
Les f/m ne sont pas vraiment respectées
Pareil pour les rimes riches,
beaucoup sont pauvres ou suffisantes
Quelques rimes suffisantes mais non riches…une vengeance fort amusante
On ne se laisse pas abuser deux fois avec vous ! Belle narration d'une avare par force.
Sentiments et penchant, froid et moi : rimes pauvres, ainsi que Contrôlés : r. masc. et mousmée : r. fém. ( Demeure : r. fém. et cœur : r. masc. )
Dernier quatrain : rimes féminines. Attention à la reprise de l'alternance des rimes féminines/ masculines du 1er et 2ème quatrain, sinon le reste de votre poème est en rimes riches.




L'Amour me semble-t-il est un capricieux personnage
Egal en mensonges ,qu'autant du vivant en donations!
Si je dois être pingre , pour l' émoi en gage
Je veux du sentiment authentique sans condition.


Au premier coup de canif, je reniflerai l'infraction,
A accorder à je ne sais qui et pourquoi, je jetterai de sang froid,
Bafouer sa parole pour une gueuse , quelle incorrection,
Radines ,les portes de la maison seront aussi closes que moi.


J'entasserai mon offense sous mon effroi , mes droits contrôlés,
Je lui volerai ses "biffetons", aucun partage.. elle prendra tout la dame,
Il ira brûler en enfer ,nu comme un ver, le temps de se faire une mousmée
Après avoir offert mon cœur ,mon corps et l'entier de mon âme


Je deviendrai froide et distante, avare de sentiments
Arguant de ma pudeur, aucune issue à coller un étranger en ma demeure
Perdre le contrôle me serait vulnérable, et si j'avais un penchant
Une fois pas deux, je n'échangerai nulle émotion, insensible du cœur.


L'Amour est un personnage capricieux, je suis son autre , Dame malice,
Ayant été abusée, après l'avoir désargenté , bien lui ramoner les poches
Sous ma carapace , je prendrai un plaisir divin à manger les bénéfices
Une escroquerie me direz-vous? que nenni, la justice , un jour embroche!


**************


9 Vice ou vertu ? MICRO 8.29
Un poème agréable à lire avec un peu d'originalité qui est la bienvenue. Ponctuation bienprésente dans le poème mais un peu légère en fins des vers
la présence de quelques virgules par exemple
aurait beaucoup adoucit le texte
Consignes très bien respectées
Superbes jeux de rimes riches
Une note d'excellence pour ce poème sans prétention
qui à l'honneur d’être là.
Rimes suffisantes et non très riches pour la plupart, empli de sagesse et lecture harmonieuse
L'avarice sous un angle positif.
Rimes riches sauf : radin et anodin : rimes suffisantes.
Capitaux et défaut:rimes pauvres. Alternance des rimes féminines/masculines respectées.
Attention parfois à la ponctuation.



Si je viens, aujourd'hui traiter de l'avarice
En ce dernier volet des pêchés capitaux
Ce n'est pour condamner, ni par quelque artifice,
Me faire procureur du moindre des défauts

Je ne peux dispenser, de leçon de morale
Bien trop préoccupé par mes propres travers
Car il faut convenir qu'une âme libérale
Pour tous les pudibonds est celle d'un pervers

Revenons au sujet, qui de près, nous concerne
Le pingre , ce grigou... soyons clairs : le radin !
Celui dont le rapport à l'argent nous consterne
Bien que le mal commis, soit vraiment anodin

S'il lui fut dévolu, sans pratiquer l'usure
Comment lui reprocher un licite magot ?
J'ose, ici, déclarer, sans craindre la censure :
L'Avare de Molière est un patent ragot

Serait-il aberrant de voir en l'économe
Quelqu'un de prévoyant, qui craint le lendemain ?
Pourquoi blâmer l'honneur de rester autonome
Au but de ne devoir, jamais, tendre la main ?


*************

10 Radin LURON1er 6.85
La structure n’est pas trop mauvaise
et les vers sont plutôt courts (heureusement)
Une approche originale peu réussie
Ponctuation présente
Toujours cette faute dactylographique É de Econome
Une approche originale très pauvre
Des répétitions et un texte inintéressant
Les 2 premiers quatrains n'ont de rimes féminines
Répétitions de "Radin"
Rimes pauvres et suffisantes
Où quelques rimes riches trop faciles
Quelques défauts de rimes M/F dans les 2 premiers quatrains, manque de rimes riches, mais lecture fort amusante…on en oublie les défauts de forme !
l'avare qui se voit tel qu'il est.
Rit: rime masc. et radinerie:rime fém. Mathieu et vieux, défaut et faut : rimes suffisantes.
Harpagon et cons, grigou et coup : rimes pauvres.
2ème quatrain : rimes masculines. 3ème et 5ème quatrain : attention à l'alternance des rimes féminines/masculines.
Le mot radin revient un peu trop souvent.





Dans la capitale, j’ai péché un radin
Même si ce radin se radine et rit,
C’est qu’il est capital ce péché du radin
Toujours présent en sa radinerie.

Des pêchers, je n’ai pas pris ses fruits
Oui, je suis un fesse-mathieu
Qui en a toujours l’usufruit.
Econome comme un vieux.

Si l’on me compare à harpagon,
Je ne suis pleure-misère,
Ceux qui le pensent sont des cons
De cela je n’en fais pas mystère.

Mais je suis un petit grigou,
J’enferme mes péchés en ma cassette,
Car je flaire toujours le bon coup
Vous ne trouverez pas ma cachette.

Mais s’il me faut de la rime masculine
Je ne puis, c’est là mon grave défaut
Car j’en veux à la gente féminine
C’est l’or de mon pot qu’il leur faut.


*********

11 Porte d'avarice couleur safran ZUC 7.03
Belle structure
Pas très original mais lecture agréable
"Venez sonner", Dieu avec majuscule svp
Que des virgules en ponctuations
Une approche assez simpliste et peu originale
mais une lecture agréable quand même
Non respect de la consigne rimes alternées ABAB
Rimes un peu facile avec "Porte" et une répétition en plus
Mais bon tout le poème en 2 jeux de rimes
"orte" féminines et "ant" masculines
C'est une bonne idée technique mais un peu mal utilisée ici, dommage.
Rimes un peu faciles avec portes
Idée originale 2 jeux de rimes unique pour un poème
mais idée à travailler
Quel dommage ! la forme ABAB non respectée…par contre rimes bien riches et respect des F/M
Une avarice magnifiquement contée
Un très beau poème qui met en exergue la triste apparence de l'avarice.
Répétition du mot porte.
Votre poésie étant en rimes embrassées (ABBA) et l'alternance des mêmes rimes riches (qui est plaisante) vous ne pouvez obtenir celle des rimes masculines/féminines, hélas ! D'un quatrain à l'autre. Dommage !


Venez sonnez vendeurs à sa porte,
Il ne vous donnera pas un franc,
C'est vous qui en seriez bien offrant,
Par la grise mine qu'il colporte,

L'habit triste et usé qu'il porte,
Lui confère cet air si souffrant,
Que le voir heureux en s'empiffrant,
On en oublie le rien qu'il apporte,

En écureuil toujours se comporte,
Cultivant au jardin le safran,
Jamais le consommant ni l'offrant,
Qu'en bon commerce loin il exporte,

En comptant seul tout l'or qu'il rapporte,
Les frais pour la famille chiffrant,
Jouant d'un faux regard humble et franc,
Sa malade avarice l'emporte,

Avant que dieu juge et le déporte,
Au vent de la prière s'engouffrant,
Sortira sa monnaie décoffrant,
Ce péché que sa bourse supporte.

**************


12 Ce soir , c'est la Première IBOUJO 6.65

Lecture pas désagréable
mais je saisis pas trop avec le sujet de l'avarice
même si apparemment c'est basé sur la pièce de théâtre
Sans culbutant (devrait-être à l'infinitif) Sans culbuter
Beaucoup de fautes dactylographiques, pas de majuscules après les points d'exclamations ou d'interrogations
Puis cette mauvaises manie des virgules , ...
Un beau texte tout de même
mais je le trouve un peu hors sujet
Seules les 2 premiers quatrains respectent les rimes masculines féminines
après c'est du n'importe quoi
Très peux de rimes riches
que des suffisantes ou pauvres
du-coup les jeux de mots à la chippendales ou Rika Zaraï passent mal
Rimes que l’on ne peut qualifier de riches et consignes M/F pas respectées à la lettre…fort divertissant
Un récit plein d'humour, avarice qui sied au public de votre poème et qui aurait surpris ou pas, le moralisateur qu'était notre Molière...sourire.
Plateau et peau:rimes pauvres, coûteux et dispensieux : sons différents . ( On dit dispendieux)
Attention aux 3 derniers quatrains: alternance des rimes non respectée (rimes essentiellement
féminines)
tiraillent : rime féminine et Zar : rime masculine. Chippendales : rime féminine et royal : rime masculine.



Ce soir ,c'est la Première, je monte sur un plateau,
Je vais jouer Molière, une pièce contemporaine,
Un Harpagon fille , et pour costume , une toile de peau
L'intrigue revue et corrigée par un réalisateur à la vilaine.

Sans culbutant , il ne veut pas vêtir, il dit que c'est coûteux,
Je vais avoir les fesses au ras de nez des lorgnettes,
Je n'ai pas à parler , il trouve cela dispendieux ,
Que cela fait rengaine , juste des gestes, pas de causette.

Quel radin, cet ancien acteur, il les veut dénués ses artistes,
A croire qu'il est voyeur, il a besoin de se chauffer le leurre,
Trois minettes et deux gars ,une troupe au camp de nudistes,
Seul, le rideau du théâtre est riche d'un velours jaune beurre.

Pelures d'oignons plutôt ! balais de crin et bijoux de famille,
Naturels en somme, sans artifice , que le feu de flashs qui tiraillent
Imaginez Molière, rebaptisé à Saint eustache, qui frétille
Tirebourchonnant sa moustache devant Rika Zaraï.
.
Vais -je reconnaître Elise, où est Cléante ? le laquais Chippendales
C'est Brindavoine ! mille huit cent cinquante , une tournée à Pigalle !
Vous ne rêvez pas , la date est rabiotée, mais c'est le Palais Royal
Et surprise, à guichets fermés, applaudit en exultant la salle
*********


13 Mais qui es-tu Avarice POLYMNIE2 7.78
  • Belle lecture mais on reste sur notre faim
    Forme parfaite j'aime beaucoup la finesse de ponctuation,
    qui nous invite à lire en homophone c'est du grand art.
    d'un point de vue technique c'est très beau
    mais on reste un peu sur notre faim disons d'un point de vu récital
    F/M respectées mais c'est moins du grand art là
    Les jeux de rimes riches sont un peu faciles
    Chacun - Muséum je saisis pas l
Respect des F/M, dommage muséum ne rime pas avec chacun, rimes riches en dehors de cela, invite à méditer…très belle recherche
Une belle sentence pour conclusion vis à vis de l'avarice terrestre.
gerfaut et défaut, vie et envie, amer et mer : rimes suffisantes. Muséum ne rime pas avec chacun.
Attention à l'alternance des rimes féminines/masculines entre le 3ème et 4ème quatrain.




C’est un bien lourd sujet qui touche tout prochain
Quel que soit son état en douce ou pire vie.
Toujours les yeux baissés sur toi louchant crachin*
Quand l’aube, ton nombril, se lève sans envie !

Alors que pour certains le fruit est bien amer
Que d’autre(s)’ont le trottoir pour simple couverture !
Que de vague message arrivant de la mer
Reste sous pieux silence Ô foi pour nourriture !

Quand on sait que bonheur n’est pas un muséum
Que Corne d’Abondance leste le fruit céleste
Pour le bien de tout être et sur tous pour chacun !
Tu n’as que portefeuille que tout amour déteste.

Tu peux te satisfaire avec ta bourse pleine
Et miroiter le cours au parfum du défaut
Celui de pire injure il n’a aucune haleine
Tu vis de vains profits en saigneur tel gerfaut.

Ne convient pas à l’homme user de démesure
Par crainte du besoin pour seul besoin demain ?
Quand par Divin mystère Amour est sans usure
Source Vit que d’Orfroi ! Ô généreuse Main !


********

14 L'avare et ses médailles URBAIN FATEWA 7.27

Lecture sympathique sans plus
pas de fautes repérées
Mais 2 virgules pour ponctuations c'est léger
Un sujet d'actualité de CREA, sympa sans plus
F/M bien respectées et plutôt jolies
beau travail de jeux de rimes riches
Respect des F/M, quelques rimes suffisantes, maladresses dans quelques vers « qui veut mourir qui »… Un beau clin d’œil à créa !
Avarice énoncée. On sent comme une sorte d'injustice en votre poème parfois un peu flou.
Or et essor, bonheur et malheur, inconnus et nus : rimes suffisantes.
Attention à l'alternance des rimes féminines/masculines, entre le 3ème et 4ème quatrain,
sinon de belles rimes riches. Manque de ponctuation, dommage !



Sa boîte est pleine de médailles
En argent, en bronze et en or
Qui n'avaient pas les mêmes tailles
Ce poète avare est en plein essor


Il nous cache longtemps ses paroles
Et devient moins sage de son métier
Puis qu'il allume le feu sous la casserole
Créa poème lui prend pour un héritier


Qui veut mourir devant qui, la pensée
Dans la fortune est un bonheur
Et pas de cette façon sensée,
Je veux dire pas comme le malheur


Il sortait de sa belle maison
Jean Pierre était comme des inconnus
Sa vie dépend des saisons
Ses pieds semblait être nus


Plus il demande une médaille de gloire,
Ce poète avare lui balance un regard
Qui proclame déjà sa victoire noire
Et voici devant son avenir un hangar


*********

15 Un père avare URBAIN FATEWA 7.14


On s'attendait à une lecture plus attendrissante vu le titre
"Il marche pas à pas" une virgule après il marche aurait été la bienvenue
faute typographique au-dessus
"Il se quémander" mal accordé "il se quémande ou se quémanda"
Une lecture sans surprise
et le sujet de la famille est de coté
Un lac rime masculine il me semble
surtout quand on se permet la rime avec flac !
Rimes riches ou très suffisantes bien travaillées
Que des rimes masculines dans le 1er et dernier quatrain, rimes suffisantes pour la plupart…une sordide histoire sur l’avarice
Un avare qui ne cède rien à personne.
Couché, auprès
objets et projets (assonance) don et pardon, pleurs et heurt : rimes suffisantes
attention à l'alternance des rimes entre le4ème et 5ème quatrain.
Dernier quatrain : rimes masculines. Mais de nombreuses rimes riches.
Dans votre 3ème quatrain doit-on comprendre ?
« Il apprécie le malheur, et le bonheur est un heurt »
« Il touche et lèche son argent » « Il quémande avant d'investir »
En se méfiant de faire un don (évite une répétition)
Le matériel est son unique objet (me semble plus explicite)




Dans son foyer, une maison sans fenêtre, il porte déjà cette peau
Coucher dans un hamac suspendu au dessus d'un vieux lac
Il pose légèrement un pied sur le sol, un pied dans l'eau
Il se noie en tombant verticalement, par une chute, en flac !


En oubliant de réciter une courte prière
De la bible, il refuse qu'on touche à son argent
Il finit par creuser dans son palais une rivière
De fortune sans amour, il parle comme un sergent


Content de sa richesse mais insatisfait, il joue sa guitare
Au près de sa famille affamée qui porte les pleurs
Et rien ne fait mal si sa femme n'est pas avare
Il apprécie le malheur que le bonheur, parce qu'il a un heurt


Il marche pas à pas devant sa porte où se trouve sa caisse
En se méfiant de donner à qui que ce soit, un don.
Il touche et lèche à son argent et, sa voix en baisse
D'ailleurs il se cache de Dieu, jamais il ne vous demande un pardon


Les yeux lui font vivre au dessus de toute la génération
Il se quémander avant d'investir dans ses propres projets
Personne ne vit de lui parce qu'il est père de la révélation
Le matériel nous rend les véritables objets


************

16 L'arithmétique de l'avarice ELUARD 6.70

Plus de l'ordre de la machination
du calculateur que de l'avarice
Ponctuation un peu pauvre
Un peu hors sujet et les premiers quatrains
avec la répétitions du calculs est très moyenne
Un calcul est une rime masculine
Donc les répétitions sont très mal venues
Disons que les rimes des deux derniers quatrains sont respectées
1er et 2ème quatrains : que des rimes masculines…un peu trop de suffisantes…
Personnellement j’apprécie la répétition de « calcul » qui image si bien l’avarice
Pauvre avare qui s'égare dans les dédales de l'argent !
Le mot calcul est un peu trop répétitif, dommage !
Parler et râler, rage et marge, (assonances) étau et bateau : rimes suffisantes.
Cerveau et faux : rimes pauvres. Parler et est : sons différents : é et ê , ainsi que calculs (rime masc.) et iule.( rime féminine)
L'alternance des rimes masculines/ féminines n'est pas respectées dans le 2ème, 3ème, 4ème quatrain. Hélas ! Peu de rimes riches.


Tout est calcul, la vie est aussi calcul
Calcul voilà de quoi il sait parler
Le sentiment lui-même est calcul
Tout le temps en train de râler


Quand il est question d'argent, il aime bien faire des calculs
Plus personne ne doit plus lui parler
Laissez-le faire ses calculs!
Drôle d'être qu'il est!

Eh! Oui! Toujours préoccupé par ses calculs!
Des calculs qui le rendent malade
Il se tortille, se faufile partout, il est le mal aimé comme un iule
Ses calculs sont une belle salade

Des calculs qui le rendent fou, fou de rage
Ses pieds sont pris au piège comme dans un étau
Il se croit être à la page, mais en réalité vit à la marge
Pour arriver à ses fins il vous mène en bateau


Il se débat comme un singe qui se retrouve en cage
Il n’a rien ni dans la tête ni au niveau du cerveau
Ou comme du gibier qui sent le marécage
Mais le pauvre, à tout moment ses calculs se révèlent être faux!


**************

17 Je suis le vice de l'avarice ELUARD 5.86


Lecture étonnante mais pas totalement déplaisante
Pas vu de faute
mais ponctuation un peu légère
Il y a une envie d'écrire
Aucunes des consignes respectées
Pas de rimes riches non plus,
mais il y à une belle rythmique d'écriture tout de même
Bien des rimes manquantes ! et par ce fait consignes de rimes F/M et riches non respectées…J’aime particulièrement ce vers : « partout où je passe j’amasse et je ramasse et je tasse » Image même de l’avarice…
J'ai bien aimé votre façon de faire parler l'avarice,
mais la disposition de votre poème rend sa lecture un peu difficile quant à la limite de vos quatrains... Beaucoup de rimes suffisantes,
1er quatrain : rimes féminines (raffole et folles: belles rimes riches)
2ème quatrain : rimes féminines
3ème quatrain:rimes féminines (sauf pouvoirs : rime masc.)
4ème quatrain :alternance des rimes féminines/masculines respectées (belles rimes riches)
5ème quatrain : rimes féminines



Je suis l’avarice, je gouverne un monde plein d’immondices
L’argent, l’or j’en raffole
Je suis d’une grande gourmandise, partout où je passe j’amasse et je
ramasse et je tasse
De mon trésor je perds la tête et j’en deviens folle.

Je suis l’avarice, je suis caractérisée par mon grand égoïsme
Plus rien et plus personne ne m’arrête
Et c’est là mon grand fantasme
Et mon ambition est sans limite.

Je suis la reine des avares
Le mensonge j’en suis maîtresse, j’en invente comme si j’étais dans un
Beau songe
Je suis l’avarice, je concentre entre mes mains tous les pouvoirs
J’use alors d’artifices et de subterfuges.


Je suis l’avarice, Je suis une grande radine
Ma quête d’argent est éternelle, quitte à supplier et à mendier c’est
perpétuel
Avec l’argent et l’accumulation des fortunes nullement je ne badine
Quant à l’Acadie, ma paresse spirituelle, c’est devenu un rituel.



Tellement je n’ai plus le temps, toujours à la recherche du moindre sous
Et tout le monde j’envie,
Je suis l’avarice, grande est ma colère lorsque je rate une affaire
Je suis l’avarice connue pour être un isatis, le grand renard de la vie,
Pour moi, tous les moyens sont bons quitte à soudoyer et à corrompre.

 
Dernière édition:

Raymond3

Maître Poète
#16
Loin des 25 participations à battre ///.mais de belles choses...
.allez les grigou...des sous!!!!
C'est pas le vieux bande mou plus haut qui filera quelque chose, l'idéal serait de pouvoir déduire des impôts toutes les conneries qu'il raconte.
C'est sur les sommets qu'on rencontre moins d'encombrements tient pour le changement d'heure on a fait l'amour pendant une heure cinq!:p:D:D

Gros bisous Jojo
Ray
 

iboujo

Maître Poète
#19
:p:p:p:p:p:p:pne soyez pas avare de la langue Française§
tiens bougre de mo!
ça peut faire un texte ça !!
le laisse à qui veut ...go!
Ray? tu me fais un érotique toi qui a la langue bien pendue!!rire
bises du matin copain