L'Automne est un livre ouvert ....
Ces matins d’Automne aux grilles d’un jardin
L’enfant dont le rire raisonne dans la cour d’école
Le visage d’une personne croisé sur le chemin
Ou le premier chant claironne porté par l’Eole
La beauté des feuilles qui sombrent à nos pieds
Celles que l’on hausse colorées de beaux sourires
Aucun arbre ne meurt, cette saison détonne aux niais
Tout renaît dans un cœur savant pénétré de l’empire
Le ciel épouse ces moments sourds aux idiots
Entre vent, soleil et pluie tout est souffle, se dessine
Les branches décharnées, trompe-œil en grelots
Seul l’humain meurtrier ovationne ce qu’il déracine
Mortes à la pelle les feuilles ? Elles meurent d’envie
Dans quelques mois leurs tout petits renaîtront
Les dépouilles sous notre terre, engrais de vie
Sauf sous marbre, les vers chrysanthèmes en pompon
La forêt discipline son immense et éternel savoir
Enseigne la variété de ses touches de couleurs
Peindre la nature se vêt d’habits de jour et de soir
Une leçon d’esprit qui fait défaut aux prédateurs
Cherchez sur les veines d’une feuille son aventure
Elle conte ses plus beaux souvenirs irrigués
Par les rivières, un passant protecteur en armure
Ce jour où ce chevalier offrit la rose à l’insurgée
Ô tonne la belle faites de poésies et de tableaux
La main de maîtres signe par décret son existence
Mais que sera fait de mains sales prise en étaux
Celles qui tractent la déforestation sous silence
Le poumon de l’histoire est volé aux malheureux
Par ces v’anus pieds qui en coffre l’héritage
Pensent offrir à leur progéniture le mieux
Les imbéciles volent à la descendance les images
Automne, irrésistible langueur des sanglots
Ce ver traduit l’émotion de ses plus beaux atours
Inspiratrice incontestée de tous les trémolos
On te salut bien bas de nous offrir ton retour
La senne sous les ponts de la beauté Bruxelloise
L’eau tonne éloignée de mon triste au revoir
Manneken-Pis sur mes feuilles noires ardoise
Le deuil me va si bien chers enfants, à votre devoir.
LILASYS
Ces matins d’Automne aux grilles d’un jardin
L’enfant dont le rire raisonne dans la cour d’école
Le visage d’une personne croisé sur le chemin
Ou le premier chant claironne porté par l’Eole
La beauté des feuilles qui sombrent à nos pieds
Celles que l’on hausse colorées de beaux sourires
Aucun arbre ne meurt, cette saison détonne aux niais
Tout renaît dans un cœur savant pénétré de l’empire
Le ciel épouse ces moments sourds aux idiots
Entre vent, soleil et pluie tout est souffle, se dessine
Les branches décharnées, trompe-œil en grelots
Seul l’humain meurtrier ovationne ce qu’il déracine
Mortes à la pelle les feuilles ? Elles meurent d’envie
Dans quelques mois leurs tout petits renaîtront
Les dépouilles sous notre terre, engrais de vie
Sauf sous marbre, les vers chrysanthèmes en pompon
La forêt discipline son immense et éternel savoir
Enseigne la variété de ses touches de couleurs
Peindre la nature se vêt d’habits de jour et de soir
Une leçon d’esprit qui fait défaut aux prédateurs
Cherchez sur les veines d’une feuille son aventure
Elle conte ses plus beaux souvenirs irrigués
Par les rivières, un passant protecteur en armure
Ce jour où ce chevalier offrit la rose à l’insurgée
Ô tonne la belle faites de poésies et de tableaux
La main de maîtres signe par décret son existence
Mais que sera fait de mains sales prise en étaux
Celles qui tractent la déforestation sous silence
Le poumon de l’histoire est volé aux malheureux
Par ces v’anus pieds qui en coffre l’héritage
Pensent offrir à leur progéniture le mieux
Les imbéciles volent à la descendance les images
Automne, irrésistible langueur des sanglots
Ce ver traduit l’émotion de ses plus beaux atours
Inspiratrice incontestée de tous les trémolos
On te salut bien bas de nous offrir ton retour
La senne sous les ponts de la beauté Bruxelloise
L’eau tonne éloignée de mon triste au revoir
Manneken-Pis sur mes feuilles noires ardoise
Le deuil me va si bien chers enfants, à votre devoir.
LILASYS