L’aurore fardée de rosée a des couleurs d’azur et de miel
L’aurore fardée de rosée a des couleurs d’azur et de miel
en ce mois de mai, dans notre province du Maine,
les hanches des fougères et des hyacinthes
se balancent au gré du souffle,
en ce mois de mai, dans notre province du Maine,
les hanches des fougères et des hyacinthes
se balancent au gré du souffle,
les bocages et les oiseaux se signent
devant la cathédrale de ton sourire,
ô ma Douce, ma Maîtresse,
toi qui écris sur mon coeur des stances de Passion.
devant la cathédrale de ton sourire,
ô ma Douce, ma Maîtresse,
toi qui écris sur mon coeur des stances de Passion.
A ton apparition, les sentiers déroulent des dais de mousse et d’herbe,
afin que le monde apprenne ta venue,
je prends mes amies à témoin de ta Beauté,
je chemine à tes côtés, heureuse et tremblante,
afin que le monde apprenne ta venue,
je prends mes amies à témoin de ta Beauté,
je chemine à tes côtés, heureuse et tremblante,
parmi les paupières des cimes,
parmi les cantates des ruisseaux,
je suis l’Élue d’entre tes Élues, je te balbutie à tout instant
des odes d’innocence et de clarté aux vitraux des haies,
parmi les cantates des ruisseaux,
je suis l’Élue d’entre tes Élues, je te balbutie à tout instant
des odes d’innocence et de clarté aux vitraux des haies,
tu es le calice de la Passion qui m’édictes
dans le silence de la lune, et dans le bruissement du jour,
des psaumes de magnificence.
Allons nous asseoir près de ce chêne, et reposons-nous,
dans le silence de la lune, et dans le bruissement du jour,
des psaumes de magnificence.
Allons nous asseoir près de ce chêne, et reposons-nous,
laisse-moi contempler encore, sous ta robe courte de lin,
le château de tes seins pigeonnants, arrogants et lourds
qui se balancent sans entrave,
tandis que ma dextre part timidement
le château de tes seins pigeonnants, arrogants et lourds
qui se balancent sans entrave,
tandis que ma dextre part timidement
à la conquête de ta rivière d’amour.
Levons-nous, ô ma Vénérée, je ne te tiens plus la force de mon Désir,
je tremble de vénération,
rentrons en notre maison, dans notre hameau,
Levons-nous, ô ma Vénérée, je ne te tiens plus la force de mon Désir,
je tremble de vénération,
rentrons en notre maison, dans notre hameau,
et disciple de Sapho, je te posséderai, en robe de nudité, comme toi,
je t’emmènerai sur les plaines de la luxure,
tu gémiras des heures durant, nous boirons le miel de ta sève,
et nous nous endormirons, entrelacées, avant de recommencer,
je t’emmènerai sur les plaines de la luxure,
tu gémiras des heures durant, nous boirons le miel de ta sève,
et nous nous endormirons, entrelacées, avant de recommencer,
dans les bras l’une de l’autre,
ivres de magnificence,
car il n’y a rien de plus pur en ce monde que
la Grâce de notre Jouissance et de notre tendresse !
ivres de magnificence,
car il n’y a rien de plus pur en ce monde que
la Grâce de notre Jouissance et de notre tendresse !
Sophie Rivière
Dernière édition: