L'attente
Au crépuscule, le jour meurt
Sans jamais atteindre la nuit,
Sans corps, il dissipe sa blancheur
A travers ses mystérieux huis,
Ô belle, ardent vœux de mon cœur,
Le temps est si court dans la vie,
J'ai peur qu'un jour je serais ailleurs
Et que je ne te verrais plus de ma vie,
J'attends, tout énamouré
L'instant où tu viendrais à moi
Et que ma main effleurerait
Ta main, pour la première fois,
Pour me sentir le plus fortuné
A la bonne étoile et au bel aloi,
Où l'euphorie m'envahirait
Et emporterait mon âme dans la joie.
Dans l'atelier de ma mémoire,
En angélique effigie sans voilage,
A l'instar des fresques de Renoir,
Finement ornée en bel ouvrage,
Au milieu d'un autel encensoir,
J'ai peint l'image de ton visage
Si joli, que j'ai hâte de le voir
En auréole sans nul fardage
Souventefois, matin et soir,
Surgir du fond de l'azuré ciel,
Où, sous les aisselles d'un nuage,
J'ai écrit un poème solennel,
Dans un si fort beau langage,
Louant ta pure beauté factuelle
En hymne sacré et bel adage.
Obarry
Au crépuscule, le jour meurt
Sans jamais atteindre la nuit,
Sans corps, il dissipe sa blancheur
A travers ses mystérieux huis,
Ô belle, ardent vœux de mon cœur,
Le temps est si court dans la vie,
J'ai peur qu'un jour je serais ailleurs
Et que je ne te verrais plus de ma vie,
J'attends, tout énamouré
L'instant où tu viendrais à moi
Et que ma main effleurerait
Ta main, pour la première fois,
Pour me sentir le plus fortuné
A la bonne étoile et au bel aloi,
Où l'euphorie m'envahirait
Et emporterait mon âme dans la joie.
Dans l'atelier de ma mémoire,
En angélique effigie sans voilage,
A l'instar des fresques de Renoir,
Finement ornée en bel ouvrage,
Au milieu d'un autel encensoir,
J'ai peint l'image de ton visage
Si joli, que j'ai hâte de le voir
En auréole sans nul fardage
Souventefois, matin et soir,
Surgir du fond de l'azuré ciel,
Où, sous les aisselles d'un nuage,
J'ai écrit un poème solennel,
Dans un si fort beau langage,
Louant ta pure beauté factuelle
En hymne sacré et bel adage.
Obarry