Larmes de linceuls
A nos nuits bien trop noires et à tous ces jours gris
Transformant le bonheur en un morne naufrage,
Qui ronge d’une rare violence notre esprit
Et macule le cœur et ses sombres rivages.
A nos nuits bien trop noires et à tous ces jours gris
Transformant le bonheur en un morne naufrage,
Qui ronge d’une rare violence notre esprit
Et macule le cœur et ses sombres rivages.
Au cours de notre vie, nos absents se succèdent
Et ajoutent une peine à chacun des départs.
La coupe se remplit d’un poison sans remède
Qui, en nous se déchaîne au nom de leur mémoire.
Le temps passe et apaise, notre esprit cicatrise ;
Mais encore une perte s’en vient nous scarifier
Comme une vieille braise que soudain l’on attise,
Rendant la joie inerte à coups de tisonnier.
Et ajoutent une peine à chacun des départs.
La coupe se remplit d’un poison sans remède
Qui, en nous se déchaîne au nom de leur mémoire.
Le temps passe et apaise, notre esprit cicatrise ;
Mais encore une perte s’en vient nous scarifier
Comme une vieille braise que soudain l’on attise,
Rendant la joie inerte à coups de tisonnier.
Plus l’on avance en âge et plus nous sommes seuls.
Chaque ami qui s’en va est un coup de poignard.
La vieillesse est otage des larmes de linceuls,
Ponctuée des novas consumant chaque phare.
Un jour vient et soudain, nous devenons l’absence,
Et pour nos endeuillés, nous seront leur souffrance.
Tout cela semble vain, mais quoi que l’on en pense,
Le chagrin des cadets est notre délivrance…
Chaque ami qui s’en va est un coup de poignard.
La vieillesse est otage des larmes de linceuls,
Ponctuée des novas consumant chaque phare.
Un jour vient et soudain, nous devenons l’absence,
Et pour nos endeuillés, nous seront leur souffrance.
Tout cela semble vain, mais quoi que l’on en pense,
Le chagrin des cadets est notre délivrance…
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