L’archipel des plaisirs
Je viens te rejoindre ma Douce
en Paris
où tu demeures désormais,
mes escarpins résonnent
dans le cristal de l’aurore
à chacun de mes pas,
mon sac à main se balance
sur mon épaule,
je n’ai que faire
des regards de convoitise des passants
sur mes seins et mon sexe,
car tu es mon Lys, l’Unique,
que chantaient déjà les trouvères,
parfois résonnent les piaulements des oiseaux
au gré de ma marche,
j’arrive près de la cathédrale Notre-Dame
où nos regards se sont croisé
la première fois,
à ma vue tu as délaissé tes amies,
puis tu m’as entraînée dans un hôtel,
et sans mot dire,
tu m’as initiée à la soie des amours saphiques
si belles et si douces,
nous nous sommes revues dans ma borde,
et de nouveau nos corps enlacés
ont découvert
l’archipel des plaisirs,
je suis maintenant à quelques mètres
de ton domicile,
bientôt,
nous goûterons
dans les bras l’une de l’autre
les rimes de notre Féminité si belle et si douce !
Sophie Rivière
Je viens te rejoindre ma Douce
en Paris
où tu demeures désormais,
mes escarpins résonnent
dans le cristal de l’aurore
à chacun de mes pas,
mon sac à main se balance
sur mon épaule,
je n’ai que faire
des regards de convoitise des passants
sur mes seins et mon sexe,
car tu es mon Lys, l’Unique,
que chantaient déjà les trouvères,
parfois résonnent les piaulements des oiseaux
au gré de ma marche,
j’arrive près de la cathédrale Notre-Dame
où nos regards se sont croisé
la première fois,
à ma vue tu as délaissé tes amies,
puis tu m’as entraînée dans un hôtel,
et sans mot dire,
tu m’as initiée à la soie des amours saphiques
si belles et si douces,
nous nous sommes revues dans ma borde,
et de nouveau nos corps enlacés
ont découvert
l’archipel des plaisirs,
je suis maintenant à quelques mètres
de ton domicile,
bientôt,
nous goûterons
dans les bras l’une de l’autre
les rimes de notre Féminité si belle et si douce !
Sophie Rivière