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L'arbre
Derrière l'écorce de ta beauté infinie
Se taisent mille ans, se cachent mille vies.
Géant magnifique tu illumines ma joie,
Et mes yeux devant toi ne me suffisent pas...
Tes bras noueux accueillent le vent monotone,
Te décoiffe de tes feuilles devenues mortes...
Sombre pluie chemine ton corps de veines fortes
Et disparaît sous tes précieux pieds d'automne.
Tes membres s'élargissent sous mes yeux enfants
Et tu étourdis mes cheveux qui prennent tes couleurs.
Mon oeil se perd dans ton labyrinthe de menues douleurs,
Se ferme sous les dentelles humides de tes pas cessants.
Je te regarde vivre, respire, fourmille ta sève,
Petite vie de grand pourtant le temps t'achève;
Tu me regardes, très vite mes rides se creusent,
Et mes mains ressemblent à ta peau fiévreuse.
Derrière l'écorce de ta beauté infinie
Se taisent mille ans, se cachent mille vies.
Géant magnifique tu illumines ma joie,
Et mes yeux devant toi ne me suffisent pas...
Tes bras noueux accueillent le vent monotone,
Te décoiffe de tes feuilles devenues mortes...
Sombre pluie chemine ton corps de veines fortes
Et disparaît sous tes précieux pieds d'automne.
Tes membres s'élargissent sous mes yeux enfants
Et tu étourdis mes cheveux qui prennent tes couleurs.
Mon oeil se perd dans ton labyrinthe de menues douleurs,
Se ferme sous les dentelles humides de tes pas cessants.
Je te regarde vivre, respire, fourmille ta sève,
Petite vie de grand pourtant le temps t'achève;
Tu me regardes, très vite mes rides se creusent,
Et mes mains ressemblent à ta peau fiévreuse.