L’arbre au printemps
Il est tout tortueux l’arbre d’une ère morte
Qui s’éveille au printemps dévoilant ses bourgeons,
Sous la voûte céleste au reflet partageons
Le souffle dans nos cœurs s’exprimant de la sorte.
C’est un chemin de doute et pourtant l’on ressent,
La chaleur du soleil dans son âme que porte
La saison dès l’aurore au calme florissant.
Ce bel if est souffrant il n’a plus de feuillages,
Sur son tronc apparaît des brindilles bien sages.
L’espoir vient sur un chêne en bouton fleurissant.
Maria-Dolores