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L'aquarelle de son corps

#1
Il m’apparaît juste un peu pâle et flou,
Étendu sur un grand drap de soie crème,
Intimidée, je ne peux voir le tout
Et l'imagine comme un tableau que j'aime.


Le drap devient plage de sable fin,
Le temps a fait sortir du sol l'albâtre,
De ses jambes, longues dunes sans fin
Essoufflant mon cœur, l'empêchant de battre.


Des yeux je gravis l'arrondi sublime
D'une fesse, parfaite, beige poudré
Ton sur ton élégant, l'âme s'abîme
Dans chaque détail légèrement ombré.


Ici la vallée du creux de ses reins
Glisse vers des terres à peines dorées,
Remonte dans la lumière du matin
Sur son dos parfaitement dessiné.


Ses épaules ambrées me font frissonner
Fortes et douces, Ah que n'ai-je le courage,
De laisser mes mains seules décider
Si je puis en découvrir d'avantage.


Ses bras divins aux proportions parfaites,
Laissent apparaître sous leur blondeur ferme
Une invitation exquise et secrète
Aux étreintes poussées jusqu'à leur terme.


Ses mains telles des coquillages nacrés
Prennent la lumière pailletée d'or
Semblent la soie doucement caresser
Comme hantées du doux souvenir d'un corps.


Mes yeux remontent vers sa nuque, à l'orée
Du sous-bois de sa chevelure sombre
Qui se pare au soleil de tons cuivrés
Tendre camaïeu de lumière et d'ombre.


La ligne de sa mâchoire virile
Autant que ses pommettes hautes et fières
Affolent mes sens, me rendent fébrile
M'inspirent un chant, une ode, une prière.


Sa bouche ronde et pleine prend la pause
A la fois délicate et insolente,
Voulant être cueillie telle une rose
Qui parmi ces pastels est bien tentante.


Et enfin ses yeux d'un beau bleu azur
Croisent les miens, captent ma volonté
Myosotis ? Bleuet ? Ce n'est pas sur
Ce bleu pour lui seul a été créé.


Mon regard s'oblige à un zoom arière
Alors que les détails m'appellent encore
Reste l'envie aujourd'hui comme hier
De me fondre à l'aquarelle de son corps.


Eléa-Myrtille
14/09/17
 
#4
Quand le tableau de Léa est magnifique je ne peux pas me permette de le commenter...je prends du recul...

"Mon regard s'oblige à un zoom arrière"
Je suis admiratif....cet œil que tout Créa admire....

Rimbaud disait...

"Quand sera brisé l'infini servage de la femme quand elle vivra pour elle et par elle, elle sera poéte elle aussi"

C'était un voyant...

J'adore votre plume...Vos vers ont charmé mes yeux et leur mélodie a parlé directement à mon âme sa langue divine...

Ne changez surtout pas d'appareil ni d'objectif le cliché est parfait....un grand bravo...

Mon amitié poétique
Maurice M
 
Dernière édition:
#9
Wouaaa ! Que de gentils compliments ! ca me fait vraiment plaisir que vous ayez aimé mon poème. Il m'est venu facilement, comme une évidence, et c'est sans doute pour cela qu'il fait passer tant d'émotion, c'est la mienne !
Merci à vous tous, vous m'encouragez vraiment à poursuivre !
Eléa-Myrtille
 
#10
Quand le tableau de Léa est magnifique je ne peux pas me permette de le commenter...je prends du recul...

"Mon regard s'oblige à un zoom arrière"
Je suis admiratif....cet œil que tout Créa admire....

Rimbaud disait...

"Quand sera brisé l'infini servage de la femme quand elle vivra pour elle et par elle, elle sera poéte elle aussi"

C'était un voyant...

J'adore votre plume...Vos vers ont charmé mes yeux et leur mélodie a parlé directement à mon âme sa langue divine...

Ne changez surtout pas d'appareil ni d'objectif le cliché est parfait....un grand bravo...

Mon amitié poétique
Maurice M
Merci Maurice !
C'est bien agréable d'être ainsi complimentée sur mes écrits.
Je vais donc poursuivre !
Eléa