Laisse-moi te nimber du printemps de ma douceur
Une rose tangue sous les stances du souffle,
le solfège des ruisseaux effleure mes mains jointes,
la marée du Soleil explose en l’anse de mes yeux,
je revis au brasier de ta voix,
le solfège des ruisseaux effleure mes mains jointes,
la marée du Soleil explose en l’anse de mes yeux,
je revis au brasier de ta voix,
les oiselles te louent parmi les bocages du monde,
parmi les chapelles des chênes.
Ô ma Sirène, ma Muse,
laisse-moi être l’ombre de ta Splendeur,
parmi les chapelles des chênes.
Ô ma Sirène, ma Muse,
laisse-moi être l’ombre de ta Splendeur,
laisse-moi te nimber du printemps de ma douceur,
envahis-moi de ta Lumière,
j’éclos à tout instant à l’onde de tes caresses,
et aux feux de tes étreintes,
envahis-moi de ta Lumière,
j’éclos à tout instant à l’onde de tes caresses,
et aux feux de tes étreintes,
je me désaltère à l’embouchure de tes saisons
sur la barque de tes mots
qui me bercent et m’enluminent,
moi qui ne suis que ton humble servante.
sur la barque de tes mots
qui me bercent et m’enluminent,
moi qui ne suis que ton humble servante.
Non loin de moi, une charrue éventre la plaine,
et tinte une cloche au gré des heures,
des diadèmes de clarté pleuvent
sur le parc de mon visage,
et tinte une cloche au gré des heures,
des diadèmes de clarté pleuvent
sur le parc de mon visage,
la terre luit et fume,
mes bas de soie brasillent à l’élégie de ta délicatesse,
berce-moi encore de tes prières de lasciveté,
écoute l’éternité de ma poésie,
mes bas de soie brasillent à l’élégie de ta délicatesse,
berce-moi encore de tes prières de lasciveté,
écoute l’éternité de ma poésie,
elle te dira l’étoile de mon Amour,
et le jardin de ma tendresse.
Pétris-moi de tes paumes de flammes,
irradie-moi de ta Grâce,
et le jardin de ma tendresse.
Pétris-moi de tes paumes de flammes,
irradie-moi de ta Grâce,
assujettis-moi à jamais
aux salves de tes offrandes.
Peu me chaut
la bourrasque de regards de certains hommes,
aux salves de tes offrandes.
Peu me chaut
la bourrasque de regards de certains hommes,
car
seul m’importe
les
vaisseaux de ta Tendresse !
seul m’importe
les
vaisseaux de ta Tendresse !
Sophie Rivière