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Laisse-moi te dire la mélopée de notre Passion

rivière

Maître Poète
#1
Laisse-moi te dire la mélopée de notre Passion

Quand jubile l’étoile du matin, le diadème d’une goutte d’eau
effeuille ma chevelure d’ébène,
je m’élance alors dans le sang d’avenir,
dans le reposoir de nos âmes,

là où s’élèvent les colombes, et les merles,
le Loir s’écoule aux bras des vallons,
le ciel d’azur s’entrouvre à la fraîcheur des liserons
qui brodent les initiales de ton nom,

le cristal de nos rires éclate sur les sceaux d’éternité,
laisse-moi te dire, ma Sirène, mon amante,
la mélopée de notre Passion
dessus l’hostie de ta délicatesse et de ta douceur.

Le Soleil est l’enfant de la nuit, et nous déifie
quand nous paraissons au souffle des saisons,
arpentons les blasons des prairies,
j’erre sans cesse avec Toi,

paume contre paume,
face à la mantille du jour
face à la lisière des flaques de clarté,
je m’arrête parfois, et je te récite des roses de poésie,

à toute minute,
écoute les printemps de mon Désir.
Je me serre, maintenant, frissonnante,
tout contre toi,

les bruyères s’ouvrent au gré de mes escarpins,
entrons dans l’humble chapelle abandonnée
qui somnole au creux de la voilette des âges,
psalmodie-moi des odes saphiques

à la voile de l’horizon,
danse avec mes mots,
délivre-moi à genoux des strophes de langueur,
redis-moi l’ivresse des herbes et de la mousse,

mes lèvres cueillent la liesse des chuchotis,
célèbre l’antienne de ma Félicité, sois
la passeuse de ma sainteté, délaisse ma robe, et à même
les stèles de la glèbe, épelle l’épithalame de mes seins de Gloire !

Sophie Rivière

 

Cortisone

Maître Poète
#2
Laisse-moi te dire la mélopée de notre Passion

Quand jubile l’étoile du matin, le diadème d’une goutte d’eau
effeuille ma chevelure d’ébène,
je m’élance alors dans le sang d’avenir,
dans le reposoir de nos âmes,

là où s’élèvent les colombes, et les merles,
le Loir s’écoule aux bras des vallons,
le ciel d’azur s’entrouvre à la fraîcheur des liserons
qui brodent les initiales de ton nom,

le cristal de nos rires éclate sur les sceaux d’éternité,
laisse-moi te dire, ma Sirène, mon amante,
la mélopée de notre Passion
dessus l’hostie de ta délicatesse et de ta douceur.

Le Soleil est l’enfant de la nuit, et nous déifie
quand nous paraissons au souffle des saisons,
arpentons les blasons des prairies,
j’erre sans cesse avec Toi,

paume contre paume,
face à la mantille du jour
face à la lisière des flaques de clarté,
je m’arrête parfois, et je te récite des roses de poésie,

à toute minute,
écoute les printemps de mon Désir.
Je me serre, maintenant, frissonnante,
tout contre toi,

les bruyères s’ouvrent au gré de mes escarpins,
entrons dans l’humble chapelle abandonnée
qui somnole au creux de la voilette des âges,
psalmodie-moi des odes saphiques

à la voile de l’horizon,
danse avec mes mots,
délivre-moi à genoux des strophes de langueur,
redis-moi l’ivresse des herbes et de la mousse,

mes lèvres cueillent la liesse des chuchotis,
célèbre l’antienne de ma Félicité, sois
la passeuse de ma sainteté, délaisse ma robe, et à même
les stèles de la glèbe, épelle l’épithalame de mes seins de Gloire !

Sophie Rivière

Oh ma chère Sophie laisse moi te dire combien j'aime et j'apprécie tous ts écrits et celui ci ne déroge pas
Je te souhaite une bonne journée avec de gros gros bisous
Gaby