Laisse-moi t’avouer l’océan de mon amour
Dans
l’ombre qui tombe sur la ville,
se ferment
les paupières des roses,
viens,
rentrons ma Douce,
regagnons les bocages
et notre borde.
Ta longue chevelure brune
pend
à
la vergue des arbres
qui se balancent
au loin,
là
où naissent les étoiles et la lune,
laisse-moi auparavant
saisir l’émoi de tes paumes,
laisse-moi t’avouer sous cet arbre
l’océan de mon amour.
J’ai déposé
voilà peu
sur tes lèvres
la langueur d’un baiser,
tu as frémi,
et
tes pupilles ont lui
parmi les orgues du silence.
Nos robes volettent maintenant
au gré du vent,
seuls résonnent
la scansion de nos escarpins
dessus
les berges du Loir
et
les chemins creux.
Ce soir, après le souper,
nous exalterons,
nues,
pressées par le Désir,
seins contre seins,
sexe contre sexe,
le corps-à-corps
de nos amours si belles et si féminines !
Sophie Rivière
Dans
l’ombre qui tombe sur la ville,
se ferment
les paupières des roses,
viens,
rentrons ma Douce,
regagnons les bocages
et notre borde.
Ta longue chevelure brune
pend
à
la vergue des arbres
qui se balancent
au loin,
là
où naissent les étoiles et la lune,
laisse-moi auparavant
saisir l’émoi de tes paumes,
laisse-moi t’avouer sous cet arbre
l’océan de mon amour.
J’ai déposé
voilà peu
sur tes lèvres
la langueur d’un baiser,
tu as frémi,
et
tes pupilles ont lui
parmi les orgues du silence.
Nos robes volettent maintenant
au gré du vent,
seuls résonnent
la scansion de nos escarpins
dessus
les berges du Loir
et
les chemins creux.
Ce soir, après le souper,
nous exalterons,
nues,
pressées par le Désir,
seins contre seins,
sexe contre sexe,
le corps-à-corps
de nos amours si belles et si féminines !
Sophie Rivière
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