Laisse-moi rallumer le missel de ton sexe
Je m’éveille
en notre lit,
ma chair résonne encore
de l’hymne de nos étreintes.
Dans
la soie du matin,
résonne au loin
la cloche d’un prieuré.
Ô ma Vénérée,
redis-moi le lys de nos Féminités
quand tes cris de liesse ont loué
cette nuit l’harmonie de tes sens.
Je n’ai plus de toi
que l’anneau de nos cyprines
sur
le jardin de nos joutes,
que l’odeur de ton musc
dessus
les cierges de mes aisselles,
et l’ambre de tes bas de soie
ranimant
le gemme de ta Splendeur,
l’exquisité de ta délicatesse
aux rimes de ta Beauté.
Reviens,
laisse-moi enchanter
l’encens de tes lèvres,
laisse-moi rallumer le missel de ton sexe
parmi
les strophes du Désir,
ô
mon Impératrice de clarté.
Les
fanaux de lumière
gagnent
l’horizon,
reprenons dès ce soir
à ton retour,
les
orgues de ta Tendresse,
je bercerai alors
l’urne de tes hanches,
mes seins lourds et fiers
se frotteront aux tiens,
et
mes paumes écloront
la
douceur de tes extases !
Sophie Rivière
Je m’éveille
en notre lit,
ma chair résonne encore
de l’hymne de nos étreintes.
Dans
la soie du matin,
résonne au loin
la cloche d’un prieuré.
Ô ma Vénérée,
redis-moi le lys de nos Féminités
quand tes cris de liesse ont loué
cette nuit l’harmonie de tes sens.
Je n’ai plus de toi
que l’anneau de nos cyprines
sur
le jardin de nos joutes,
que l’odeur de ton musc
dessus
les cierges de mes aisselles,
et l’ambre de tes bas de soie
ranimant
le gemme de ta Splendeur,
l’exquisité de ta délicatesse
aux rimes de ta Beauté.
Reviens,
laisse-moi enchanter
l’encens de tes lèvres,
laisse-moi rallumer le missel de ton sexe
parmi
les strophes du Désir,
ô
mon Impératrice de clarté.
Les
fanaux de lumière
gagnent
l’horizon,
reprenons dès ce soir
à ton retour,
les
orgues de ta Tendresse,
je bercerai alors
l’urne de tes hanches,
mes seins lourds et fiers
se frotteront aux tiens,
et
mes paumes écloront
la
douceur de tes extases !
Sophie Rivière