Laisse-moi célébrer la messe de ta Magnificence
Les vaguelettes du Loir
s’échouent
lentement
sur le sable,
non loin de moi,
des bouleaux se penchent et édictent
des chants de bénédiction
parmi l’hymne du souffle.
Plus rien de compte que
les orgues de notre amour,
ô
ma sœur de douceur,
toi qui t’avances
vers moi
si belle et si câline
sous le faix de tes rêves.
Ton visage ruisselle
de beauté,
mon Amante,
lors de nos processions charnelles
lorsque
je bois un baiser
dessus tes lèvres,
dessus les strophes de tes seins.
Laisse-moi étancher
la douceur de ton âme,
laisse-moi célébrer
la messe de ta Magnificence,
qui s’écoule
deci-delà
sur
.le soleil de nos émois.
Rentrons maintenant
en notre gynécée,
je me baignerai bientôt
dans le lac de ton sourire,
puis j’effeuillerai
nos robes
qui nous recouvrent,
nous enlacerons
l’amphore de nos hanches,
je dégusterai
les
fleurs de ton pertuis
pétale après pétale
jusqu’au lys de ta Beauté,
car tu es mon Elue,
ma Dame de passion
jusqu’à
la
fin des
temps !
Sophie Rivière
Les vaguelettes du Loir
s’échouent
lentement
sur le sable,
non loin de moi,
des bouleaux se penchent et édictent
des chants de bénédiction
parmi l’hymne du souffle.
Plus rien de compte que
les orgues de notre amour,
ô
ma sœur de douceur,
toi qui t’avances
vers moi
si belle et si câline
sous le faix de tes rêves.
Ton visage ruisselle
de beauté,
mon Amante,
lors de nos processions charnelles
lorsque
je bois un baiser
dessus tes lèvres,
dessus les strophes de tes seins.
Laisse-moi étancher
la douceur de ton âme,
laisse-moi célébrer
la messe de ta Magnificence,
qui s’écoule
deci-delà
sur
.le soleil de nos émois.
Rentrons maintenant
en notre gynécée,
je me baignerai bientôt
dans le lac de ton sourire,
puis j’effeuillerai
nos robes
qui nous recouvrent,
nous enlacerons
l’amphore de nos hanches,
je dégusterai
les
fleurs de ton pertuis
pétale après pétale
jusqu’au lys de ta Beauté,
car tu es mon Elue,
ma Dame de passion
jusqu’à
la
fin des
temps !
Sophie Rivière