La vie
On observe le jour ce vent d’humanité
Qui bouscule les gens d’un univers sans âme,
Chacun tait en silence une douleur en flamme
Car personne ne peut choisir sa liberté.
Ce monde est ainsi fait, il n’est que vain présage
Où se meurt dans la nuit sous la verve d’un sage
L’aède en déraison devant ce grand mouroir.
On s’incline dans l’ombre espérant une chance,
Nul ne tend plus vraiment une main vers l’espoir
Et garde nos désirs dans le bleu d’une danse.
Mais est-il ainsi triste à ne plus faire de choix ?
Quand le ciel du destin nous encourage à vivre
Une ardeur de bonté, ce défi qu’on nous livre
Une soif où la vie éblouit ses émois.
Maria-Dolores