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La vie des amis permanents.

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#1
La vie des amis permanents.
D'après : La mort des amants de passage de Lilasys

Dans mon petit coin, dans l'immense chaleur,
Moi petit voleur de tes mots, je cherche tes caresses,
Dans mes jours si courts, j'n'veux pas ta tristesse,
L'éclair de tes yeux s'empare de moi toutes les heures.


Tout est plus joyeux avec tes expressions sans détours,
Comme cette fleur odorante quand on coupe sa tige,
Ne laissant aucun râle, ni même aucun de ses beaux vestiges,
Cette bise du nord avec le vent d'autan me joue des tours.


M'éveillant sous cette lune pleine, te sachant gaie, jalouse,
Comme cette orchidée qui dors, rêvant de mon humour,
Laissant pour mort les idiots qui polluent tes nuits d'amour,
Toi la grande maîtresse des petites âmes andalouses.


La glace sera cassée sur ce beau paysage, l'arôme du plus beau,
En surface, tes pensées de nouveau feront des risettes,
Elles te délivreront sous un soleil aux rayons de midinettes,

Je t'ouvre toutes les serrures et t'estime, te délivrant du tombeau.
 

luron1er

Administrator
Membre du personnel
#6
l'original :

La mort des amants de passage ...

Quand cette vaste plaine sera couverte de froid
Enveloppant mon coeur d'un voile de tristesse
Les longues nuits ne seront plus arrosées d'ivresse
Si son doux regard fuit m'abandonnant au trépas

Rien n'est plus funeste qu'un départ sans retour
Vilaine girouette s'enroue perdant son prestige
Laissant mes mains pâles et le corps sans vertige
Le vent souffle vers le nord pour toujours


Je m'endormirais au soleil couchant sur cette triste pelouse
Comme une fleur qui fane quand elle manque d'amour
Trouvant tous les vivants ingrats qui volent mes jours
Comme une servante au grand coeur mais si jalouse

Son miroir oubliera le doux du visage, le parfum de la peau
Au fond de son esprit, mon amour ne sera plus qu'oubliette
Qu'il enchaînera à jamais sous l'ombre d'une échauguette
Laissant les clefs aux mains assassines d'un vil bourreau.

lilasys ...