La tombe
La nuit, elle conte certaines tristes histoires,
Partagés, entre les lignes, ces provinces inconnues,
La route drapée, nous l'imaginons là ! nue,
Ce paysage désert, aux creusé de baignoires,
Cette terre s'étoffe à mourir, Ô contrées sauvages,
Le vent saupoudre les filets de grains en pensées,
Ce qu'admire les yeux parfois, cache des secrets,
L'horizon en feu de bois, tiédit l'ingénue en cage,
Ces bruits sourds de couloirs, grincent les légendes,
Font naître, le soupçon aux langues acérées,
Vérités décousues, des sarcophages violés,
Effets, aux droits des tombes, en vice de contrebande,
A la croisée des chemins, ce fut sans doute une nuit,
Agitée dans le sommeil par de vieilles connaissances
Par leurs souffles, les pharaons exigent, vengeance
Éveillée par le clairon, tremblante, le silence ? Puis
Je manquais d'eau, je manquais d'air dans ma geôle,
Entre nuits blanches , rêves, qui sillonne mon lit?
Les paupières condamnées, sur le scripte de Séthi,
Ma peau en papyrus règne en peine, sur mon rôle,
Ces hommes qui ont pillé , le sacre de leur sépulture,
Tous ces fantômes assassins, grimacent les anciens,
Ce crime qui déshonore ce qui nous appartient,
Même de nos jours les vauriens n'ont de cure.
LILASYS
La nuit, elle conte certaines tristes histoires,
Partagés, entre les lignes, ces provinces inconnues,
La route drapée, nous l'imaginons là ! nue,
Ce paysage désert, aux creusé de baignoires,
Cette terre s'étoffe à mourir, Ô contrées sauvages,
Le vent saupoudre les filets de grains en pensées,
Ce qu'admire les yeux parfois, cache des secrets,
L'horizon en feu de bois, tiédit l'ingénue en cage,
Ces bruits sourds de couloirs, grincent les légendes,
Font naître, le soupçon aux langues acérées,
Vérités décousues, des sarcophages violés,
Effets, aux droits des tombes, en vice de contrebande,
A la croisée des chemins, ce fut sans doute une nuit,
Agitée dans le sommeil par de vieilles connaissances
Par leurs souffles, les pharaons exigent, vengeance
Éveillée par le clairon, tremblante, le silence ? Puis
Je manquais d'eau, je manquais d'air dans ma geôle,
Entre nuits blanches , rêves, qui sillonne mon lit?
Les paupières condamnées, sur le scripte de Séthi,
Ma peau en papyrus règne en peine, sur mon rôle,
Ces hommes qui ont pillé , le sacre de leur sépulture,
Tous ces fantômes assassins, grimacent les anciens,
Ce crime qui déshonore ce qui nous appartient,
Même de nos jours les vauriens n'ont de cure.
LILASYS