La terre est plate.
J’ai marché, sans bruit, sans but
Le long de tours abruptes
La pluie ruisselle sur le bitume
Je sors une clope, je la fume
La terre est plate
Pullulent les blattes
Par-dessus les visions
Se ferment les horizons
Au milieu de la nuit
Étendu sur le grand lit
J’achève la pucelle
Empalée sur mes escarcelles
La terre est plate
Abandonnée aux blattes
Par-dessus mes confesses
J'affirme adorer ses fesses
Une goutte percute ses cendres
Il est temps de suspendre
La photo jaunie, noir et blanc
Du bas nylon assis sur le banc
Ce soir, vêtues de soie
Mes angoisses se noient
Aux mots écrits sous réverbères
Où nul n’apporte la lumière
La terre est plate
Habitée d’automates
L’Europe se lève en recto
L’Amérique dort en verso
Je tire la chasse d’eau
Versant le crime au ruisseau
Posant sur la toile d’araignée
Le secret de mes pensées.
Loïc ROUSSELOT
J’ai marché, sans bruit, sans but
Le long de tours abruptes
La pluie ruisselle sur le bitume
Je sors une clope, je la fume
La terre est plate
Pullulent les blattes
Par-dessus les visions
Se ferment les horizons
Au milieu de la nuit
Étendu sur le grand lit
J’achève la pucelle
Empalée sur mes escarcelles
La terre est plate
Abandonnée aux blattes
Par-dessus mes confesses
J'affirme adorer ses fesses
Une goutte percute ses cendres
Il est temps de suspendre
La photo jaunie, noir et blanc
Du bas nylon assis sur le banc
Ce soir, vêtues de soie
Mes angoisses se noient
Aux mots écrits sous réverbères
Où nul n’apporte la lumière
La terre est plate
Habitée d’automates
L’Europe se lève en recto
L’Amérique dort en verso
Je tire la chasse d’eau
Versant le crime au ruisseau
Posant sur la toile d’araignée
Le secret de mes pensées.
Loïc ROUSSELOT