La terre assoiffée réclame les stances de ta douceur
Je suis jeune, je suis belle,
je bois à tout instant la sève de ton regard,
tandis que tes mains inaugurent le printemps de mon désir.
Le Soleil enflamme les bocages,
je bois à tout instant la sève de ton regard,
tandis que tes mains inaugurent le printemps de mon désir.
Le Soleil enflamme les bocages,
et arpente les rivages de ma Chair,
les oiselles montent dessus les galaxies,
et nous désaltèrent de leurs chants mélodieux.
Contemplons la cité grandiose de notre féminité,
les oiselles montent dessus les galaxies,
et nous désaltèrent de leurs chants mélodieux.
Contemplons la cité grandiose de notre féminité,
car peu nous importe le verdict des jours et des années,
ô ma Muse, ma Dame de majesté,
laisse-moi me blottir encore
en l’anse de tes aisselles,
ô ma Muse, ma Dame de majesté,
laisse-moi me blottir encore
en l’anse de tes aisselles,
laisse-moi te réciter
la mantille de ta clarté,
et la vasque de tes hanches,
la terre assoiffée réclame les stances de ta douceur.
la mantille de ta clarté,
et la vasque de tes hanches,
la terre assoiffée réclame les stances de ta douceur.
Inscrivons aux misaines des comètes
la ferveur de notre Amour,
écoutons, allongées, entrelacées sur le marquisat des mousses
les bruissements des feuilles en notre clairière,
la ferveur de notre Amour,
écoutons, allongées, entrelacées sur le marquisat des mousses
les bruissements des feuilles en notre clairière,
goûtons le poème de la Paix,
et le bonheur de vivre,
à l’ombre de nos paupières de Grâce.
La brise éparpille par à-coups
et le bonheur de vivre,
à l’ombre de nos paupières de Grâce.
La brise éparpille par à-coups
nos longues chevelures de jais,
et illumine la magnificence de nos micro-robes,
serre-moi plus fort en tes bras menus,
embrase la régence de mes seins de gloire, hauts plantés et lourds.
et illumine la magnificence de nos micro-robes,
serre-moi plus fort en tes bras menus,
embrase la régence de mes seins de gloire, hauts plantés et lourds.
J’ai tant besoin de ta lueur,
sculpte mes sens, guide-moi
sur les steppes de la volupté,
là où naît la Lumière, là où commence la vraie vie,
sculpte mes sens, guide-moi
sur les steppes de la volupté,
là où naît la Lumière, là où commence la vraie vie,
et réfugions-nous, ma Bien-Aimée,
avec pour seules armoiries le sceau de la Tendresse
dans
le delta de la Grâce !
avec pour seules armoiries le sceau de la Tendresse
dans
le delta de la Grâce !
Sophie Rivière